éclairage (mythologie)

éclairage. La torche, faisceau de brandons d’un bois résineux enduit de résine, était un des moyens d’éclairage utilisés depuis la plus haute antiquité, mais, à l'époque historique, elle servait surtout au cours des fêtes religieuses ou pour s’éclairer dans les rues. Les lampes étaient utilisées dans le monde préhellénique, mais elles ne semblent plus avoir été confectionnées à la suite de l’invasion dorienne. Les fouilles archéologiques n’ont, en effet, rendu aucun objet susceptible d’avoir pu servir de lampe entre la fin de l’époque mycénienne (Mycénien III C) et les dernières décennies de la période Protogéométrique. Il semble que, le foyer central qui éclairait la nuit les demeures comprenant souvent une seule salle et les torches aient suffi aux besoins des habitants. Les lampes étaient faites des matières les plus diverses, mais la plupart d’entre elles étaient en bronze ou en terre cuite. Elles affectaient en général des formes de nacelles, mais leurs détails pouvaient varier à l’infini. Elles se composaient toujours d’un réservoir et d'un ou de plusieurs becs. Des figures et des ornements étaient modelés ou gravés sur les flancs et le dessus des lampes. On mettait de l’huile dans le réservoir, et des mèches sortaient de chacun des becs : chaque lampe en avait, en général, deux ou trois, mais pouvait en présenter jusqu’à vingt et former un véritable lustre. Les lampes étaient placées sur des trépieds ou sur des tablettes fixées aux murs; parfois on les suspendait contre les murs ou au plafond. À l’époque hellénistique ou romaine, certaines villes ont été en partie éclairées la nuit, sans doute à l’aide de torches et de lampes : il en était ainsi de Syracuse et d’Antioche.