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(Création, continuités et ruptures) - LES PHILOSOPHIES DU SOUPCON

LES PHILOSOPHIES DU SOUPCON (Partie III du cours sur la Religion)

Qu'appelle-t-on « philosophie du soupçon » ?

SOUPÇON vient du latin « suspectio » = « action de regarder de bas en haut» (par «en dessous»).

Derrière le manifeste, il y a du latent, derrière le conscient, il y a de l'inconscient. Derrière le noble, il y a de l'ignoble. Derrière le désintérêt, il y a de l'intérêt. En-deçà des discours conscients, qui ne sont jamais que des symptômes, se cachent de l'inconscient, des déterminations diverses, de nature sociale, économique, pulsionnelle, libidinale, etc.

XIXe et XXe (Nietzsche, Marx et Freud) = Intention subversive de chercher scientifiquement la genèse cachée des valeurs. Démasquer l'origine cachée des valeurs morales, de Dieu, de la religion, du droit, du politique, etc. Quelle est la valeur des valeurs (morales, religieuses, sociales…) ? Quel est le fondement des valeurs ? Quelle est la valeur des valeurs ?

La religion sera vue comme pathologie, une maladie dont il faut guérir l'humanité.

Avec les philosophes du soupçon, il s'agit là des critiques les plus radicales, qui visent à déconstruire ou à détruire la religion.

 

Le besoin de croire n'est-il pas lié à une satisfaction imaginaire ou sublimée du désir ?

Marx a mis l'accent sur la misère économique et sociale de l'homme qui se réfugie dans la religion (cf. ci-dessous).

Freud voit dans la religion une compensation à la misère psychologique. Elle dérive des désirs humains frustrés et de l'enfance. La religion est une «illusion» qui apaise l'angoisse humaine en proposant une Providence bienveillante. À cette fonction consolatrice de la religion, Freud ajoute le besoin protecteur d'un père aimant. Toutes les religions nous promettent la vie éternelle.

« Représentons-nous la vie psychique du petit enfant. [...] La libido suit la voie des besoins narcissiques et s'attache aux objets qui assurent leur satisfaction. Ainsi la mère, qui satisfait la faim, devient le premier objet d'amour et certes de plus la première protection contre tous les dangers indéterminés qui menacent l'enfant dans le monde extérieur ; elle devient, peut-on dire, la première protection contre l'angoisse.

 

La mère est bientôt remplacée dans ce rôle par le père plus fort, et ce rôle reste dévolu au père durant tout le cours de l'enfance. Cependant la relation au père est affectée d'une ambivalence particulière. Le père constituait lui-même un danger, peut-être en vertu de la relation primitive à la mère. Aussi inspire-t-il autant de crainte que d'admiration. Les signes de cette ambivalence marquent profondément toutes les religions [...]. Et quand l'enfant, en grandissant, voit qu'il est destiné à rester à jamais un enfant, qu'il ne pourra jamais se passer de protection contre des puissances souveraines et inconnues, alors il prête à celles-ci les traits de la figure paternelle, il se crée des Dieux, dont il a peur, qu'il cherche à se rendre propices et auxquels il attribue cependant la tâche de le protéger.» Freud.

 

 

 

Freud conçoit la religion comme une illusion, cad comme une croyance fondée sur la réalisation d'un désir (et non sur la connaissance objective de la réalité). Elle est une réponse à une situation de détresse : lorsque l'enfant constate que ses parents, qu'il croyait parfaits, s'avèrent faillibles, son désarroi l'incite à projeter dans l'au-delà les attributs de toute-puissance et de toute-tendresse qu'il désirait (et donc croyait) les voir assumer jusqu'alors. La religion a donc pour effet de reproduire à l'échelle sociale les relations de l'enfant à l'autorité parentale, dans leur double fonction de protection et de répression. Passage du père terrestre, géniteur au Père céleste, créateur. Dieu est pour le croyant ce que le père était pour l'enfant. Dieu est une image sublimée du père.

 

La religion permet au croyant de sublimer la figure du père. La «sublimation» est un travestissement et un détournement de pulsions moralement inacceptables (et donc censurées) vers des activités socialement valorisées : art, travail, effort intellectuel ou physique, religion, etc.

 

Quant au destin de cette illusion religieuse, il consiste à s'effacer devant les progrès de l'humanité et son accession à l'âge adulte : l'humanité doit pouvoir surmonter sa détresse infantile et assumer la réalité de sa condition.

 

Freud et la nostalgie du père :

https : //drive.google.com/open?id=1g5CjaJNZbgXG7jwVNV7Cz9Toaib4uhJB

 

2 idées à retenir:

·    Pour Freud, l'homme doit apprendre à affronter la réalité afin de se libérer de l'illusion religieuse et d'être heureux ici-bas.

« Ainsi je suis en contradiction avec vous lorsque, poursuivant vos déductions, vous dites que l'homme ne saurait absolument pas se passer de la consolation que lui apporte l'illusion religieuse, que, sans, elle, il ne supporterait pas le poids de la vie, la réalité cruelle. // Oui, cela est vrai de l'homme à qui vous avez instillé dès l'enfance le; doux -ou le doux et amer- poison. Mais de l'autre, qui a été élevé dans la sobriété ? // Peut-être celui qui ne souffre d'aucune névrose n'a-t-il pas besoin d'ivresse pour étourdir celle-ci. Sans aucun doute l'homme alors se trouvera dans une situation difficile ; il sera contraint de s'avouer toute sa détresse, sa petitesse dans l'ensemble de l'univers; il ne sera plus le centre de la création, l'objet des tendres soins d'une providence bénévole. Il se trouvera dans la même situation qu'un enfant qui a quitté la maison paternelle, où il se sentait si bien et où il avait chaud. // Mais le stade de l'infantilisme n'est-il pas destiné à être dépassé? L'homme ne peut pas éternellement demeurer un enfant, il lui faut enfin s'aventurer dans l'univers hostile. On peut appeler cela « l'éducation en vue de la réalité »; ai-je besoin de vous dire que mon unique dessein, en écrivant cette étude, est d'attirer l'attention sur la nécessité qui s'impose de réaliser ce progrès ? » FREUD.

Commentaire : http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertations_pdf/68162.pdf

Le croyant n'est en effet, aux yeux de Freud, qu'un être immature, semblable à l'enfant. Les dieux, en punissant les méchants et en récompensant les bons par exemple, permettraient d'instaurer une justice là où les réalités du monde semblent insupportablement arbitraires et aléatoires. La providence divine veillerait sur chacun, comme le ferait un père bienveillant. Cette croyance en un Dieu paternel et protecteur donne lieu, en outre, lorsqu'elle est partagée dans une communauté, à un tissage social, qui permet à l'individu de se sentir comme dans une grande famille. Selon Freud, la croyance religieuse est donc fondée sur le sentiment d'insécurité de l'individu, sur son besoin égocentrique et infantile d'être au coeur de l'univers, et l'objet d'une attention toute particulière d'un Père tout-puissant et bienveillant. Cette production illusoire de l'imagination humaine a beau être consolatrice, elle doit cependant, selon Freud, être éradiquée car elle maintient l'homme dans une immaturité nuisible à son développement personnel, et nuisible à l'évolution de la société.

 

Volonté de puissance négative (ressentiment, haine de la vie). Vdp faible, décadente, négative, signe d'une âme d'esclave (a) 

# Vdp forte, ascendante, positive signe des « forts », de « grande santé » (b).

(a) Morale des esclaves => valeurs (nihilistes) de passivité, de résignation, d'égalité, d'intériorisation, de culpabilisation. Exemple : Socrate, Jésus, Bouddha, démocrates, moralistes, religieux, communistes, etc.

(b) Morale des maîtres (au sens moral d'hommes supérieurs) => valeurs (aristocratiques) d'activité, de conquêtes, d'affirmation de soi. Exemple : Alexandre, Napoléon, Baudelaire, Bizet, Voltaire, artistes, conquérants, maîtres, etc.

Christianisme/ kantisme (morale chrétienne laïcisée) / démocratisme => 3 symptômes morbides :

  1. « Ressentiment » = volonté de vengeance des faibles sur les forts.
  2. « Idéal ascétique » = Discrédit, négation de la vie, masochisme. Ne pas rire, ne pas jouir, haine du corps, « animosité à l'égard de la sensualité » (« Généalogie », III, $ 7). Discréditer le corps.
  3. « Nihilisme » = Vie prend valeur de néant. Elle est dépréciée au profit d'un « arrière-monde » fictif, monde suprasensible imaginaire (paradis, monde intelligible, Bien absolu, Dieu, Valeurs).

Les notions de bien et de mal, inventées par les religions, ne servent qu'à domestiquer les hommes, à étouffer leur génie individuel et à leur ôter leur liberté.

Si la vie est calomniée par l'idéal, la valeur est tjs la négation de la vie. La vie doit reprendre ses droits sur la pulsion de mort.

Si Dieu est mort, nécessité d'une transvaluation [des valeurs].

2°) La transvaluation de toutes les valeurs et le surhomme

Commentaire du Chant augural d'« Ainsi parlait Zarathoustra » sous-titre  « Un livre pour tous et pour personne ».

Le « Z. » = grand livre, le plus mystérieux, le plus dense, le plus métaphorique, le plus prophétique. Référence aux Évangiles. 5e évangile. Figure de l'Antéchrist.

Symboles, images, paraboles, allusions, ellipses, non-dits, lyrisme, poésie, dyonysisme (ivresse, danse, démesure, fêtes, débauche, vers libres: Peu allemand. Masque et travestissement. Bestiaire important: Zarathoustra n'apparaît jamais sans serpent (contact avec la Terre, force tellurique), aigle (cimes, azur, éther). Il est l'homme des altitudes, l'homme des hauteurs (Apollon) mais aussi celui qui reste au contact de la Terre, le « sens de la Terre », des forces matricielles ().

Livre inachevé. « Z » était censé mourir comme le Christ, dont il est l'antithèse morale et philosophique.

Autobiographie intellectuelle. Logique du bestiaire. Ce sont des métamorphoses de l'esprit de Nietzsche. Construction, constitution de l'esprit. La philo est une confession de son auteur.

Lecture des "Trois métamorphoses":

https://www.youtube.com/watch?v=t0Qs5htj0ds&ab_channel=DanuPapicha

 

Il se dirige vers le désert. Soumission, fardeau de la morale. Devise = « Tu DOIS » = 10 commandements, kantisme, formule du christianisme.

Rupture avec Wagnerje suis seul depuis qu'il m'a quitté »). Nietzsche tue son père substitutif. Mort du père.

Moment épicurien. Indépendance, liberté. Art de vivre. « Gai Savoir »: « Soyons les poètes de notre existence ». Se tailler une existence à ses propres mesures. Ne pas vivre la vie d'un autre. Humain et trop humain (dédicace à Voltaire). C'est l'esprit libéré, pas encore l'esprit libre. Le lion brise les idoles (Socrate, Jésus, Mahomet, Marx) mais il est impuissant à « inventer de nouvelles valeurs ».

Rupture avec Lou Salomé.

L'homme-enfant est la figure du Surhomme (SH) = Celui qui a su donner forme à son chaos intérieur. Pas dominer les autres, mais soi-même. Conquérir le pouvoir de vouloir, se dépasser soi-même. La « puissance » du SH n'est pas orientée vers la domination ou possession mais vers la vertu de la force et la force de la vertu. Artistes, hommes supérieurs, créateur héroïques, inventeurs, conquérants.

Dire oui au monde, oui à la vie, oui à l'E.R. Amour des « instants du oui » (Camus), Bénir tous les petits moments de sa vie. Célébrer la vie. Souvent nous disons non à la vie (péché, remords, hérédité) = haine et ressentiment. A l'inverse, il faut aimer la vie. Préférer Eros à Thanatos. Plus potentialité d'être. Pure vitalité par-delà bien et mal. Z. est comme le fils de Nietzsche. Consentement stoïcien (Épictète): si on n'a pas ce que l'on veut, il faut accepter, aimer ce que l'on a. Aimer la vie. Pas de soumission, mais amour du destin. Il faut accepter le négatif de la vie (souffrance, mort, entropie). Moment surhumain (sur-stoïcisme). L'Antéchrist, Ecce Homo. Jubilation au pur plaisir d'exister. Consentement à la nécessité du monde, à son E.R. : « Ce que tu veux, veuille-le de telle manière que tu puisses en vouloir le retour éternel » / « Agis de telle sorte de toujours vouloir ce qu'une fois tu as voulu. » Devise anti-kantienneAgis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée en loi universelle ».)

« Le poids le plus lourd. — Et si, un jour ou une nuit, un démon venait se glisser dans ta suprême solitude et te disait : "Cette existence, telle que tu la mènes, et l'as menée jusqu'ici, il te faudra la recommencer et la recommencer sans cesse ; sans rien de nouveau ; tout au contraire ! La moindre douleur, le moindre plaisir, la moindre pensée, le moindre soupir, tout de ta vie reviendra encore, tout ce qu'il y a en elle d'indiciblement grand et d'indiciblement petit, tout reviendra et reviendra dans le même ordre, suivant la même impitoyable succession... cette araignée reviendra aussi, ce clair de lune entre les arbres, et cet instant, et moi aussi ! L'éternel sablier de la vie sera retourné sans répit, et toi avec, poussière infime des poussières !"... Ne te jetterais-tu pas à terre, grinçant des dents et mau¬dissant ce démon ? À moins que tu n'aies déjà vécu un ins¬tant prodigieux où tu lui répondrais "tu es un dieu ; je n'ai jamais ouï nulle parole aussi divine ! "

Si cette pensée prenait barre sur toi, elle te transformerait peut-être, et peut-être t'anéantirait ; tu te demanderais à propos de tout : "Veux-tu cela ? Le reveux-tu ? Une fois ? Toujours ? À l'infini ?" et cette question pèserait sur toi d'un poids décisif et terrible ! Ou alors, ah ! Comme il fau¬drait que tu t'aimes toi-même et que tu aimes la vie pour ne plus désirer autre chose que cette suprême et éternelle confirmation ! » (« Le Gai Savoir » - paragraphe 341).

Vouloir le vouloir qui nous veut. « Amor Fati » (amour du destin) = impératif à devenir ce que l'on est (Pindare) = passage du virtuel au réel, de la puissance à l'acte, réalisation de ce qui est latent comme de la graine à l'arbre. Marcher dans ses propres pas. Consentement à être celui que l'on est.

Nécessité pour Nietzsche d'opérer une inversion des valeurs : « transvaluation de toutes les valeurs ». Immoralisme nietzschéen, figure du surhomme: « Dieu est mort: maintenant nous voulons que le surhumain vive » (« Z »).

« Dieu est mort, tout est permis ». Inventez de nouvelles valeurs. Morale immanente. Si Dieu est mort, il faut que nous devenions des dieux, des soleils. Acteurs d'un monde, d'un destin sans Dieu

 

 

La morale est l'expression d'une idéologie, des intérêts d'une classe dominante qui possède le pouvoir économique, politique, culturel, c'est-à-dire le pouvoir de produire des idées.

Les idées morales de la classe dominante s'imposent à tous. Elles remplissent une fonction : légitimer et maintenir l'ordre social en place. Idéologie = système d'idées qui répond à des besoins précis et non à un souci de vérité.

 

·    Les hommes se réfugient dans l'illusion religieuse pour échapper à cette douloureuse réalité de l'exploitation capitaliste, cad « l'exploitation de l'homme par l'homme ».

LA RELIGION EST «L'OPIUM DU PEUPLE» (MARX)

« La détresse religieuse est, pour une part, l'expression de la détresse réelle et, pour une autre, la protestation contre la détresse réelle. La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans cœur, comme elle est l'esprit de conditions sociales d'où l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple ». « Critique de la philosophie du droit de Hegel », Marx.

 

Dire que la religion est l'opium du peuple, c'est dire qu'elle a un rôle ambigu, car elle endort le peuple et en même temps, elle soulage ses souffrances. Il faut se débarrasser de la religion pour voir la réalité telle qu'elle est. Sans religion, l'homme n'aura plus de consolation de sa misère mais c'est justement pour cela qu'il cessera d'accepter cette misère et sa révoltera contre ses conditions et ceux qui en profitent. Cette soumission s'obtient à l'aide de formules telles que : "Bienheureux les pauvres, le royaume des cieux est à eux", ou encore, "Esclaves, demeurez soumis à vos maîtres car toute autorité vient de Dieu." Paul, «Épître aux Corinthiens». Cf. « Les Béatitudes » de Saint-Marc : https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/prier/prieres/372206-les-beatitudes-matthieu-5-3-12/

 

RAPPEL

 

Infrastructure = base matérielle, économique. Tout ce qui est relatif à la production cad:

  • Condition de production (climat, ressources naturelles) ;
  • Forces productives (outils, machines)
  • Les rapports de production (classe sociale, domination, aliénation).

     

Superstructure = ensemble des idées d'une société, ses productions non matérielles, spirituelles :

  • Institutions politiques,
  • Lois / Droit,
  • Religion,
  • Morale,
  • Philosophie.

 

Marx établit un rapport de détermination: L'infrastructure détermine la superstructure.

 

La révolution industrielle a contribué à transformer la société féodale en une société industrielle. C'est l'évolution de l'infrastructure économique (mécanisation, industrialisation, prolétarisation) qui a causé une révolution idéologique (protestantisme, rationalisme, libéralisme).

 

 

En tant qu'illusion, la religion est en soi intellectuellement aliénante. Mais elle est de plus matériellement aliénante parce qu'elle est une «superstructure» idéologique [*] qui masque l' «infrastructure» économique dont elle émane et qu'elle cautionne. La religion en faisant miroiter aux hommes le bonheur dans un autre monde permet de faire durer l'exploitation de l'homme par l'homme dans ce monde-çi. La religion est le reflet d'un monde à l'envers. La religion est le négatif du monde. La religion est une consolation et une protestation qui permet à l'homme de supporter son aliénation et sa misère économique. L'homme rêve d'un au-delà paradisiaque pour mieux supporter l'enfer de l'ici-bas.

 

La religion n'est donc pas le véritable ennemi de Marx ; à travers elle, c'est le mode de production du capitalisme qu'il vise à détruire. La lutte contre la religion se doit d'être la lutte contre le monde réel, dont la religion n'est que l'expression, « l'arôme ». Seule la transformation révolutionnaire du monde peut aider l'homme. Révolution prolétarienne visant à l'abolition de la propriété privée (exploitation de l'homme par l'homme) pour une organisation économique de type communiste, cad égalitaire.

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