COURTRAI (bataille de)

COURTRAI (bataille de) (11 juillet 1302). Depuis 1297, la Flandre est passée sous domination française - ce que supportent assez mal les habitants. Le 18 mai 1302 a lieu le massacre dit des Matines de Bruges, qui voit la population locale trucider 1 000 soldats français. Les 50 000 hommes envoyés par Philippe IV le Bel pour mater le soulèvement affrontent l’armée flamande à Courtrai, le 11 juillet 1302. Beaucoup trop sûre de son fait, la chevalerie française va une fois de plus au combat en désordre, s’embourbe dans les marécages et subit une cuisante défaite qui laisse quelques milliers des siens morts sur le champ de bataille. La revanche aura lieu deux ans plus tard à Mons-en-Pévèle et fera repasser la Flandre dans le giron français jusqu’à son rattachement à la Bourgogne.

COURTRAI (Bataille de, juillet 1302). Bataille où la chevalerie française de Philippe IV le Bel fut battue par les milices des villes de Flandre révoltées contre leur gouverneur français, Jacques de Châtillon. Le roi de France, inquiet de la puissance de la Flandre - devenue l'un des principaux centres du commerce européen grâce à la richesse de ses draperies et nouant des liens privilégiés avec l'Angleterre -, avait envahi la région en 1297 et imposé sa tutelle. La défaite de Courtrai ou des « Éperons d'or » provoqua le retour du comte Gui de Dampierre à la tête du comté de Flandre ( 1303) et l'instauration de régimes démocratiques dans les villes flamandes. Elle marqua aussi, sur le plan militaire, le début du déclin de la lourde cavalerie française.

BATAILLE DE COURTRAI • 11 juillet 1302 Depuis 1297, la Flandre est sous gestion française, ce qui ne plaît pas aux Flamands. Au matin du 18 mai 1302 ont lieu les fameuses « matines de Bruges », qui voient la milice égorger 1 000 soldats français aux cris de « Vive la Commune ! » Ce massacre donne le signal de la révolte aux villes voisines. Contre elles, Philippe le Bel envoie une armée de 50 000 soldats - dont fait partie la fine fleur de la chevalerie française -menée par Robert d’Artois, afin de ramener à la raison «ces manants révoltés». La rencontre a lieu près de Courtrai. Les troupes françaises s’y font battre de façon désastreuse par la milice flamande. En 1305 sera rétablie la tutelle de la France sur la Flandre.