CONTRAINTE
Du latin constringere, « serrer avec », « enchaîner ».
- Recours à la force pour empêcher quelqu’un d’agir ou pour le faire agir contre sa volonté. • Contrainte et obligation ne vont pas nécessairement de pair : je peux être amené, sous la contrainte, à commettre des actes qui ne seraient pas commandés par la loi morale ; et réciproquement, même si je reconnais l’obligation de dire toujours la vérité, je conserve à tout moment la possibilité de mentir.
CONTRAINTE, n.f. (lat. constrictio « action de lier étroitement »). Action d’une force extérieure qui s’impose à la spontanéité ou à la liberté d’action d’un sujet. L’existence humaine implique l’acceptation d’un certain nombre de contraintes : lois — règlements — mœurs et coutumes — obligations de travail. La compréhension de la nécessité et du bien-fondé de ces contraintes permet de ne pas les subir comme des atteintes injustifiées à la liberté.
CONTRAINTE
C’est tout obstacle que rencontre un être vivant dans son action, et, en particulier pour l’homme, les entraves d’origine sociale, qui peuvent être aussi bien diffuses (contrainte morale) qu’institutionnelles (lois, juridiction, etc.).
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- Dans son essai critique Sur Racine, Roland Barthes qualifie Bérénice de « tragédie de l'aphasie » ; Jean Starobinski, quant à lui, souligne « que dans le théâtre français classique, et singulièrement chez Racine, les gestes tendent à disparaître au profit du langage, il faut ajouter au profit du regard. Les scènes chez Racine sont des « entrevues ». Les personnes du drame se parlent et s'entre-regardent mais les regards échangés ont valeur d'étreinte et de blessure... Ils troublent les