Contes milésiens
(Milêsiaka). Ouvrage d’Aristide de Milet, auteur grec du IIe siècle av. J.-C., dont il ne reste que des fragments. C’étaient probablement des récits d’amour et d’aventures, d’un type que l’on retrouve peut-être dans le conte de la veuve d’Éphèse du Satyricon de Pétrone. Ils furent traduits en latin par L. Cornélius Sisenna. On peut déduire leur caractère souvent érotique et émoustillant du fait que les Parthes furent choqués par un exemplaire découvert parmi le butin après la défaite des Romains à Carrhes en 53 av. J.-C. Ces contes furent les précurseurs de recueils médiévaux tels que les Gesta Romanorum, le Décaméron de Boccace et l'Heptaméron de Marguerite de Navarre. Ce genre littéraire prit le nom de «contes milésiens ».
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