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CONDORCET (Marie -Jean-Antoine Caritat, marquis de)

CONDORCET (Marie -Jean-Antoine Caritat, marquis de). Remarquable mathématicien français (1743-1794) qui contribua à l’Encyclopédie. Philosophe des Lumières, adversaire de la religion avec Voltaire, défenseur des athées contre lui. Dans la période pré-révolutionnaire, il plaida pour les droits des femmes, et publia des Réflexions sur l'esclavage des nègres. Elu député à la Législative, il se comporta en chef de la gauche. Il se distingua par un « projet sur l’organisation générale de l’instruction publique » (avril 1792) extrêmement hardi et novateur. Son œuvre majeure est une Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain, brillant éloge de la pensée des « philosophes » résumée en trois mots : raison, tolérance, humanité, et évocation confiante d’un avenir de progrès intellectuel et social. Mis à l’écart de la politique, suspecté par de nombreux ennemis, il fut arrêté sous la Terreur et on le trouva mort (peut-être suicidé) dans son cachot.

Philosophe, mathématicien et homme politique français, Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet, né à Ribemont, près de Saint-Quentin, en 1743, est admis à l'Académie des sciences à 26 ans, et en devient le secrétaire. Lié à Voltaire, Turgot et d'Alembert, il compose pour l'Encyclopédie des articles d'économie politique. Il fréquente aussi Linné, Vaucanson, Buffon et bien d'autres savants. Élu président de l'Assemblée législative (1791), il est aussi député de la Convention. Impliqué dans les accusations qui mènent à la chute des Girondins, il est arrêté le 7 avril 1794. Jeté en prison à Bourg-la-Reine, il s'y empoisonne le lendemain. Il a laissé de nombreux écrits dont un Essai sur le calcul intégral (1765), une Vie de Turgot (1786), une Vie de Voltaire (1787), une Esquisse d'un tableau des progrès de l'esprit humain. En 1793, il demande l'abolition de la peine de mort. (Académie française).

Condorcet

(Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat, marquis de, 1743-1794.) Mathématicien, philosophe et homme politique français. Député à l’Assemblée législative et à la Convention, arrêté sous la Terreur et condamné à mort, il se suicide. ♦ Disciple de Quesnay et des physiocrates, il s'intéresse à l’économie politique. Mais c’est en tant que théoricien du progrès qu'il prend une place importante dans la philosophie des Lumières. S'appuyant sur une nature humaine jugée permanente, il décrit les dix époques qui, selon lui, constituent l'histoire de l’esprit humain. Convaincu de la perfectibilité indéfinie de l'humanité, il estime que seule peut l'assurer la culture intellectuelle et morale grâce au développement lui-même illimité de la connaissance scientifique et des techniques. Une éducation ennemie des préjugés et fondée sur la connaissance des sciences physiques et morales - comme le formule son projet de décret sur l'organisation de l'instruction publique - aura ainsi pour résultat de rendre l'homme heureux.

Œuvre PRINCIPALE : Esquisse d'un tableau des progrès de l'esprit humain (1794).




CONDORCET (Marie Jean de Cari-tat, marquis de), philosophe, mathématicien et homme politique français (Ribemont 1743-Bourg-la-Reine 1794). C'est à seize ans qu'il présente son premier travail d'analyse mathématique; à vingt-six ans, il entre à l'Académie des sciences, dont il est, en 1773, le secrétaire perpétuel. Député à l'Assemblée législative et à la Convention, ami des Girondins, sans être d'aucun parti, il est décrété d'accusation en 1793, est arrêté l'année suivante et s'empoisonne dans sa prison. C'est dans sa réclusion forcée qu'il écrivit son Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain, où il substitue au sentiment religieux traditionnel une religion du progrès de l'humanité qui annonce A. Comte.

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