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chaussures

chaussures. Les Grecs restaient sans doute assez souvent nu-pieds dans leurs maisons, mais ils se chaussaient pour sortir. Si certains allaient pieds nus, c’était sans doute rare ; Socrate était célèbre pour sortir, hiver comme été, sans chaussures. Les hommes portaient soit des chaussures composées d’une semelle de liège, de bois ou de cuir, retenue sur le pied par des courroies, soit la chaussure montant à mi-mollet et lacée sur le devant ; cette chaussure était assez semblable à l’endromis, brodequin qui, souvent, laissait nus les orteils ; c’était, à l'origine, la chaussure des chasseurs crétois qui est attribuée aussi à la déesse chasseresse Artémis par les artistes et les poètes. Les femmes portaient des chaussures de formes variées et elles mettaient parfois du liège à l’intérieur pour se grandir. Leurs chaussures étaient en cuir aux couleurs souvent vives (jaune, vert, rouge), et si l’on s’en rapporte à un mime d’Hérondas on voit qu’il en existait de toutes sortes : montantes décolletées, pour le saut-de-lit, pour la marche. Citons encore : la crépide, qui est soit la botte de soldat, soit une épaisse semelle bordée d’une forte bande de cuir qui entoure le pied, laissant nue sa partie supérieure, sur laquelle se croisent les courroies de maintien; le sandalon, d’origine crétoise ou persane, sorte de pantoufle laissant nus le talon et le cou-de-pied ; l'embos, chaussure des Béotiens et des vieillards, dont le nom restera par la suite à une chaussure de luxe imitée du cothurne ; enfin, le phaikasion, luxueuse chaussure portée par certains prêtres, par les femmes et par les hommes efféminés.

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