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CHARITÉ

Du latin caritas, « amour » et « cherté » (traduit le grec agapè, « amour divin »). Dans la théologie chrétienne, amour de Dieu et du prochain, qui est l’une des trois vertus théologales. Acte de bienfaisance, de générosité envers autrui (synonyme : aumône).

CHARITÉ, n.f. (lat. caritas, en gr. agapè « amour », « tendresse »). ♦ 1° Dans l'usage courant, la charité désigne un geste d'aide fraternelle qui ne correspond, chez autrui, à aucun droit. (Donner au pauvre qui demande une obole dans la rue.) ♦ 2° En morale philosophique, la charité est une vertu qui consiste à vouloir le bien d'autrui et à contribuer à l’assurer, indépendamment de toute considération de droit. Elle se distingue de la justice qui consisterait à faire son droit à autrui, et à lui donner, sans restriction, ni retard, ce qu’il est fondé à exiger de moi. (Payer un juste salaire.) On oppose parfois les devoirs de justice et les devoirs de charité comme des devoirs stricts et des devoirs larges, l’accomplissement des seconds étant affaire d’estimation et de générosité personnelle. Il y a, cependant, lieu de se demander si l’absence de charité n’est pas une injustice. Dans le langage chrétien, la charité est la vertu par excellence. Elle est l’amour de Dieu et l’amour de tous les hommes, comme des frères, pour l’amour de Dieu. C’est en cela que la charité chrétienne se distingue de la philanthropie. L’amour inconditionnel du prochain n’est possible que par amour de Dieu. Il est d’une exigence illimitée. Un chrétien ne s’estime jamais satisfait s’il se borne à remplir ses devoirs de justice.

CHARITE (n. f.) 1. — Une des trois vertus théologales, consistant dans l’amour de Dieu et du prochain. 2. — (par extension) Syn. de bienfaisance (terme créé au xviiie s. par l’abbé de Saint Pierre, pour éviter le caractère religieux de la charité), c.-à-d. action visant à soulager, à aider autrui.


OBOLE, n.f. Ancienne pièce de monnaie grecque, de faible valeur. S’emploie de nos jours pour désigner une modeste offrande. Au dernier téléthon, j’ai versé mon obole. Il ne m ’a pas donné la moindre obole !

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