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catacombes

Terme qui désigne le cimetière chrétien de l’église Saint-Sébastien sur la voie Appienne, à 5 km au sud de Rome. Le mot dériverait à l’origine du nom de la localité, mais étant donné le caractère particulier de ce cimetière, formé d’étroites galeries et de chambres souterraines creusées dans le roc, il finit par désigner tous les cimetières souterrains. Des niches contenaient de un à quatre cercueils (l’inhumation était la règle) et étaient scellées par une dalle de pierre ou des tuiles. Cette disposition rappelle le columbarium romain (voir inhumation), qui contenait les cendres des défunts, mais elle s’inspirait probablement d’une pratique funéraire juive similaire. Les murs et le plafond étaient souvent peints et constituent les plus anciens exemples d’art chrétien. Les catacombes de Rome sont les plus grandes que l’on connaisse; elles s’étendent sur des centaines de kilomètres en dehors de la ville, le long des routes principales. Environ un siècle après que le christianisme fut devenu la religion officielle de l’Empire, en 325 apr. J.-C., les catacombes cessèrent d’être utilisées comme cimetières pour devenir un lieu de pèlerinage. Au Moyen Âge, leur existence fut complètement oubliée et ce n’est qu’en 1578 qu’elles furent retrouvées par hasard.




CATACOMBES. 1) Cimetières souterrains où les premiers chrétiens se réunissaient. Ils étaient composées de galeries étroites et les tombes, en forme de niches aménagées dans les murs, se superposaient le long des parois. Leur décoration témoigne du premier art chrétien. On y trouve des signes symboliques comme le poisson (les lettres du mot grec signifiant poisson sont les initiales de Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur) ou l'ancre, symbole de l'espérance. 2) Les catacombes de Paris sont des carrières où furent transportés principalement les ossements de l'ancien cimetière des Innocents, supprimé en 1781.

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