CAPDEVILA Arturo
CAPDEVILA Arturo. Poète argentin. Né à Cordoba le 14 mars 1889, mort à Buenos Aires en 1967. Après des études de philosophie et de sociologie, il s'oriente vers une carrière professorale et enseigne la littérature à l'Université de La Plata, dans la province de Buenos Aires. Il fait partie du groupe des « modernistes » et des « ultraïstes » avec Borges, mais évolue peu à peu vers un certain romantisme et un certain respect des formes traditionnelles. L'oeuvre de Capdevila, d'une qualité extrême, est très abondante. En 1911 paraissent les Jardins solitaires suivis de Melpomène (1912) et du Livre de la nuit [1917]. A partir de ce dernier recueil, Capdevila revient à des formes plus traditionnelles : La Fête du Monde (1922) évoque son adolescence, ses voyages, ses expériences, exprime avec limpidité et transparence ses sentiments et ses pensées. L'accent est souvent résigné, et pourtant heureux : le poète fuit les excès, les déchirements, recherche un certain équilibre avec lui-même et le monde. Disciple de Leopoldo Lugones le grand maître des poètes argentins Capdevila, comme ce dernier, est revenu de plus en plus décidément à la forme du romance pour chanter son pays, comme en témoignent deux recueils ultérieurs, Les Romances argentines [1938] et Cordoba la bleue [1940].
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- «Une tâche essentielle incombe à l'auteur. Lui aussi doit cesser d'être la personnalité autocratique qu'il était, lui aussi doit apprendre à faire passer ses propres idées, son originalité propre, après les idées qui vivent dons la psyché de la masse, après les formes triviales qui sont claires et évidentes pour chacun» écrit Erwin Piscator. Les Achar-niens et les Cavaliers d'Aristophane, La résistible ascen-sion d'Arturo Ui de Brecht, L'Ile pourpre de Boulgakov et Ubu roi dé Jarty son
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