BRAQUE Georges
BRAQUE Georges. Peintre, sculpteur et graveur français. Né à Argenteuil le 14 mai 1882, mort à Paris le 31 août 1963. Il suit ses parents au Havre en 1890 où il entre au lycée en 1893. Il s'inscrit à l'Êcole des Beaux-Arts de la ville et se lie d'amitié avec Raoul Dufy et Othon Friesz. Il s'installe à Paris en 1900 et fréquente les cours d'art municipal des Batignolles et de l'Académie Humbert où il rencontre Marie Laurencin, Apollinaire, Derain et Picabia. Après s'être rallié à l'école impressionniste, il peint dans cette manière « fauve » à l'élaboration de laquelle il participait depuis 1905 avec Matisse, Vlaminck et Derain. Un Nu en 1907, les Maisons à l'Estaque en 1908 et enfin Les Paysages de La Roche-Guyon marquent sa rupture avec le fauvisme. Entre temps, il a rencontré Picasso et a vu Les Demoiselles d'Avignon, qui ont marqué le départ de nouvelles recherches. Maisons à l'Estaque, présenté au Salon des Indépendants de 1908, est refusé et qualifié de représentation de « petits cubes »; c'est ainsi que naît le terme « Cubisme ». Réduisant sa palette au noir et au blanc qu'animent des ocres et des gris-bleus, il collabore alors étroitement avec Picasso. C'est à cette époque que Braque se persuade que sa peinture n'aura plus à reconstituer un « fait anecdotique » mais à créer au contraire « un fait pictural ». Il l'écrit en 1917 dans la revue de Reverdy, Nord-Sud. Progressivement, il introduit des éléments en trompe l'oeil (faux bois, faux marbre) puis il mélange les matières (sable, colle), finalement, il insère dans la toile des morceaux de papier, de journal, etc. C'est l'époque du « Cubisme analytique » et des papiers collés (1911-1914). Dès lors, et jusqu'aux tout derniers mois de la vie du peintre, son oeuvre ne cessera de se développer a travers diverses recherches menées avec une grande rigueur. Outre son oeuvre sur toile, qui en fait l'un des plus grands maîtres de son temps, on doit à Braque des décors et des costumes de théâtre (Les Fâcheux, 1924, Zéphyre et Flore, 1925), ainsi qu'une série de plaques de plâtres et de galets peints, Les Oiseaux (1955-1963), les vitraux de l'église de Varangeville et le plafond de la salle Henri II au Louvre. Tout au long de sa carrière, Braque a écrit et publié des maximes et des pensées qui forment des recueils d'un ton et d'une saveur remarquables : Cahiers 1916-1947 (1947), Le Jour et la nuit, 1917-1952 (1952), Mon tableau (1959), Six pensées (1963).
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