Databac

botanique

botanique. Il faut attendre Aristote avant de voir l’étude des plantes envisagée sous un jour purement scientifique. Sous la direction du maître, les disciples du Lycée entreprirent une œuvre de classification, et si l’on a perdu les travaux d’Aristote dans ce domaine, il nous reste les deux ouvrages que son successeur, Théophraste, composa. Théophraste a décrit avec soin les plantes les plus diverses, déterminant les flores des principales contrées (Égypte, Europe, Afrique, Asie), distinguant les flores fluviales et lacustres. Il établit la différence entre les cotylédons et les feuilles ordinaires. Il étudia aussi la longévité des plantes et les maladies auxquelles elles sont sujettes. Dans ses deux traités (Histoire des plantes, et Sur les causes des plantes), Théophraste classifie environ six cents plantes, parmi lesquelles des espèces nouvellement connues grâce aux envois qu'avait faits Alexandre le Grand au cours de son expédition dans l’Inde. Après Théophraste, les connaissances botaniques ne furent que peu perfectionnées. Phanias fit une distinction intéressante entre les plantes à fleurs et les plantes sans fleurs (fougères, mousses, champignons). À Alexandrie les plaines cultivées dans les jardins du Musée permettaient une vulgarisation de la science, mais on étudia les plantes dans des vues pratiques : perfectionnement des cultures maraîchères et de la connaissance des plantes médicinales. Dans ce dernier domaine, les Latins nous ont laissé un certain nombre d’ouvrages. Chez les Grecs, Dioscoride écrivit au Ier siècle un traité sur les Matériaux de la médecine où il passe en revue un grand nombre de plantes médicinales.

Liens utiles