boissons
boissons. La plus répandue des boissons était le vin. La difficulté de la conservation du vin, sans doute mal fermenté, obligeait à y mêler certains ingrédients comme de l’eau salée ou des aromates (miel, cannelle, menthe, thym). Les méthodes de fabrication variaient selon les régions, dont certaines produisaient des crus réputés; ainsi ceux de Rhodes, de Lesbos, de Chios, de Thasos. Les vins destinés à l’exportation étaient placés dans des amphores enduites de poix, dont les anses portaient des estampilles au nom du négociant, garantissant leur provenance. Ces vins étaient contrôlés et des lois sanctionnaient les fraudes. Les vins réservés à la consommation locale étaient conservés dans des outres en peau de chèvre. Le vin était rarement bu pur ; on le mêlait avec de l’eau dans un cratère avant de le consommer. On le buvait durant le repas et surtout au cours du symposion, après avoir mangé. Les autres boissons étaient l’eau, dont le goût et la fraîcheur variaient selon les origines, le lait, en particulier de chèvre et de brebis, enfin l’hydromel, mélange d’eau et de miel fermenté. Naturellement, les anciens Grecs ignoraient la plupart de nos boissons modernes, le thé, le café et, a fortiori, le chocolat. Quoique les divers peuples aient connu certaines sortes de bières (comme le zython des Égyptiens), les Grecs ne semblent pas en avoir consommés.