BERGER (Gaston)
BERGER (Gaston). Philosophe français (1896-1960) qui travailla d’abord dans l’industrie après s’être engagé dans l’armée le jour de ses dix-huit ans (1er octobre 1914). Fut professeur de philosophie à Aix-en-Provence, puis directeur général de l’enseignement supérieur. Travaux sur Husserl et en caractérologie.
Berger (Gaston), philosophe et psychologue français (Saint-Louis-du-Sénégal 1896 — Longjumeau 1960). Il fut successivement industriel à Marseille (après avoir publié, en 1925, un mémoire sur les Conditions de l'intelligibilité et le problème de la contingence), professeur à la faculté des lettres d'Aix-en-Provence (1941) et directeur général de l’Enseignement supérieur (1953-1960). Influencé par les travaux de G. Heymans et E. Wiersma, repris par R. Le Senne, sur la caractérologie, il contribua à la diffusion, de la typologie hollandaise par son enseignement universitaire et la publication de son Traité pratique d'analyse du caractère (1950). Dans l'Homme moderne et son éducation (1962), il étend ses principes à l’éducation, qui devrait être, selon lui, permanente et conçue pour faire de nos enfants non plus des « savants », mais des inventeurs.
BERGER Gaston. Philosophe français. Né à Saint-Louis du Sénégal le 1er octobre 1896, mort à Longjumeau (Seine-et-Oise) le 13 novembre 1960. Influencé par M. Blondel, Le Senne et Husserl, il passa brillamment sa thèse de doctorat avec ses Recherches sur les conditions de la connaissance et publia la même année son étude sur Le Cogito dans la philosophie de Husserl. Sa carrière de professeur se déroula entièrement à Aix-en-Provence où il enseigna au lycée, puis à la Faculté des Lettres. Parti de la phénoménologie et de l’examen des éléments psychologiques et logiques du problème de la connaissance, il s’orienta ensuite vers la caractérogolie : Traité pratique d’analyse du caractère et Caractère et personnalité (1954). Membre de l’Académie des sciences morales et politiques, il était également directeur de l'Encyclopédie française à laquelle il donna plusieurs études et préfaces.Liens utiles
- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Berger et son troupeau
- « Poésie ! ô trésor ! perle de la pensée! [...] 0 toi ! des vrais penseurs impérissable amour ! Comment se garderaient les profondes pensées, Sans rassembler leurs feux dans ton diamant pur Qui conserve si bien leurs splendeurs condensées ? Ce fin miroir solide, étincelant et dur, Reste des nations mortes, durable pierre Qu'on trouve sous ses pieds lorsque dans la poussière On cherche les cités sans en voir un seul mur. » (Vigny, La Maison du Berger.) Vous dégagerez la définition de la
- « La noblesse du théâtre, c'est de faire oublier au spectateur la vie réelle, de lui permettre d'échapper à tout ce qui l'entoure, de n'être plus son contemporain. » (Gaston Baty)Vous discuterez cette information en vous demandant si le théâtre permet au spectateur de s'évader du réel ou s'il ne le renvoie pas au contraire à lui-même. Vous prendrez appui sur les textes du corpus et sur vos lectures personnelles.
- Gaston Miron sourit tristement, ajuste ses lunettes de corne noire et enserre les épaules de Dubois dans une accolade rude et franche. Alain Beaulieu, la Cadillac blanche de Bernard Pivot, Québec Amérique
- MIRON (Gaston)