Asclêpieion
Asclêpieion, sanctuaire d’Asclépios. Il existait plusieurs centres du culte d’Asclépios, dont les plus célèbres étaient à Orchomène de Béotie, Trikka, en Thessalie, l’île de Cos et Épidaure, en Argolide et, à l’époque hellénistique, à Pergame, en Asie Mineure. Installés dans des sites salubres, près de sources et entourés de bois, ces sanctuaires étaient en même temps des hôpitaux. Des prêtres, qui se transmettaient de père en fils ou de maître à disciple les traditions médicales, sans cesse perfectionnées par l'expérience, donnaient des consultations sous forme d’oracles. Cependant, ces caractères religieux et divinatoires, où l’inspiration du dieu avait une part prépondérante, s’effacèrent au profit d’une médecine plus rationnelle, qui triompha dans la famille des Asclépiades de Cos avec Hippocrate. Mais, déjà, les purifications, les bains, les jeûnes ordonnés par le dieu revêtaient un efficace caractère hygiénique. Après ces cérémonies préliminaires, les malades se couchaient sous un portique attenant au temple et attendaient dans leur sommeil l’apparition du dieu guérisseur. On ne quittait le sanctuaire et on ne rétribuait les prêtres que si l’on se croyait guéri.
C'était, dans la Grèce antique, un sanctuaire d'Asclépios, dieu de la Médecine, dont le plus célèbre fut celui de Cos où a officié Hippocrate (Ve s. av. J.-C.). Ces sanctuaires étaient des sortes d'hôpitaux où les malades venaient chercher la guérison par des soins et aussi en interrogeant le dieu par des consultations oraculaires ; la réponse du dieu était souvent reçue dans un songe.