ARISTOCRATIE

Du grec aristokratia, «gouvernement des meilleurs» (de aristos, «le meilleur» et kratos, « puissance », « souveraineté »). Régime politique dans lequel le pouvoir souverain est détenu par un petit nombre de personnes choisies parmi l’élite. • C'est ce régime qui a la faveur de Platon. Dans La République en effet, il souhaite que le gouvernement de la Cité soit confié aux hommes les plus sages et les plus vertueux, à savoir les philosophes.

ARISTOCRATIE, n.f. (gr. aristoï «les meilleurs» et kratos «pouvoir», «puissance».) ♦ 1° Sens général. Régime politique où le pouvoir appartient à une minorité, ayant des titres particuliers pour gouverner l'Etat. ♦ 2° Platon. Gouvernement des meilleurs quand il s'exerce dans l'intérêt commun (si c’est dans l'intérêt de la caste au pouvoir, Platon l'appelle «oligarchie». ♦ 3° Sociologie. Désigne tout régime politique où le pouvoir appartient à une caste peu nombreuse, souvent héréditaire (ex. : la République de Venise, la Nomenklatura soviétique, etc.). ♦ 4° Sens plus vague. Petit nombre d'individus ayant la suprématie dans un domaine déterminé : l'aristocratie de la mode, du journalisme, du crime, etc.

ARISTOCRATIE (n. f.) 1. — (Stricto) Gouvernement exercé par une classe sociale restreinte, à laquelle s’attacheraient des qualités supérieures ; l’appartenance à cette classe est généralement héréditaire (contre cela, cf. Spinoza : « L'autorité politique [y appartient] à un certain nombre d’hommes choisis au sein de la masse ») ; par extension, gouvernement des meilleurs. 2. — Classe sociale jouissant de privilèges héréditaires et dont les individus sont représentés comme possédant des qualités supérieures ; Syn. noblesse. 3. — Élite. 4. —Aristocrate : pour Nietzsche, homme de distinction, puissant et supérieur par sa situation et son élévation d’âme, qui crée ses valeurs en se jugeant bon ; d’où morale aristocratique, opposée à morale des esclaves ou morale du ressentiment. Cf. bon, mauvais.

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aristocratie (du grec aristos, le meilleur). Etymologiquement : « gouvernement des meilleurs », c'est-à-dire de ceux qui sont les plus cultivés. — Dans la notion d'aristocratie, il n'y a originellement aucune idée d'un droit de naissance, d'une transmission héréditaire de privilèges sociaux. C'est en ce sens que Platon, dans le dialogue la République, a défini l'« aristocratie » comme le gouvernement le meilleur.