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ARCHE DE NOÉ

Selon la Genèse (chapitre 6,14), l'Éternel fit construire à Noé un navire appelé arche, afin qu'il accueille un couple de chaque espèce d'animaux, qu'il y fasse monter sa famille, et s'y enferme tandis que les pluies tomberaient et que l'eau submergerait les terres en ne laissant subsister aucune vie. Cet immense navire comportait trois étages, avait 100 m de long et 50 m de large. Au terme du Déluge, le 17e jour de navigation du 7e mois, l'arche s'échoua sur le mont Ararat après la descente des eaux et la fermeture des réservoirs du ciel et de l'abîme (Genèse 8, 4). Par la profusion des variétés animales et humaines qui prennent place dans l'embarcation de Noé, l'arche manifeste les multiples aspects de la vie terrestre, physique et spirituelle.

Qui a retrouvé l'Arche de Noé ?
Un texte du Ve siècle raconte que c’est l’évêque Jacques de Nisibe. «Poussé par un ardent désir, celui-ci supplia Dieu de lui montrer l'arche construite par Noé, qui s'était arrêté sur ce mont après le déluge... Un ange de Dieu lui apparut alors et lui dit : “Le Seigneur a entendu tes suppliques et a satisfait à ta requête : ce morceau de bois près de ta tête provient de l'Arche". » Mais où se trouve ce vestige? «Au septième mois, au dix-septième jour du mois, l'arche s'arrêta sur les monts d'Ararat », indique le livre de la Genèse. Plusieurs montagnes ont successivement revendiqué cet honneur. A partir du XIIe siècle, la tradition a identifié l’Ararat biblique avec le grand Masis qui culmine à 5165 mètres. Pour la tradition chrétienne, le mont Ararat est associé au paradis terrestre. Pourquoi cette juxtaposition ? Parce que la Bible montre Noé plantant et cultivant la vigne après avoir survécu au déluge. Sur les quatre fleuves qui traversent le jardin d’Eden, l’Arménie peut en revendiquer au moins deux : le Tigre et l’Euphrate, qui prennent leurs sources sur le haut plateau arménien. Quant aux deux autres fleuves, le Pison et le Ghicon, mystère...

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