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AMNÉSIE

AMNÉSIE, n.f. (gr. mnêmê «mémoire»). Psychologie pathologique. Disparition de tout ou partie de la mémoire, a) Amnésie de fixation (antérograde) : à partir d’un certain moment, il ne se produit plus d'acquisition de souvenirs ; incapacité temporaire ou durable. b) Amnésie d'évocation (rétrograde). La plupart du temps, un choc physique (accident de voiture, par exemple), produit un oubli portant sur une période plus ou moins longue précédant l'événement, lui-même oublié, c) Amnésie antérorétrograde. Combine les deux précédentes, d) Partielle (ou systématisée). Amnésie d'évocation portant sur une catégorie de souvenirs (ex. : les noms propres, les dates, ce qui concerne une certaine personne, ou ce qui a trait à un traumatisme psychique). e) De localisation. Erreur sur la date de l'événement dont on se souvient (ex. : le souvenir d'un événement récent renvoie celui-ci très loin dans le passé).

AMNÉSIE INFANTILE Oubli, partiel ou total, des événements survenus dans l’enfance et la petite enfance (en gros jusqu’à la fin de la période du complexe* d’Œdipe, c’est-à-dire à peu près à la fin de la quatrième année). Certains auteurs voient dans la scène primitive une des causes de l’amnésie infantile.


amnésie, diminution ou perte de la mémoire. — Peut désigner soit l'impossibilité de retenir (amnésie de fixation), soit l'impossibilité de se rappeler en temps voulu (amnésie d'évocation). L'amnésie peut provenir d'un choc cérébral, trouble psychologique, épilepsie, hystérie; dans ce cas, un autre choc psychologique peut être requis pour faire disparaître les effets du premier : un contre-choc émotionnel; mais, en général, il vaut mieux procéder par l'analyse psychologique des associations d'idées (ou psychanalyse), car l'oubli est généralement lié au « refoulement » d'un événement auquel l'individu n'arrive pas à s'adapter. L'amnésie se trouve liée à toute détérioration mentale (démence, paralysie générale, schizophrénie).

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