Adolf HITLER, Mein Kampf, 1925
Tout ce dont nous jouissons aujourd’hui de civilisation humaine, toutes les réalisations de l'art, de la science et de la technique, sont presque exclusivement les fruits du génie créateur de l’Aryen. Ce qui permet par réciproque de conclure qu’il a seul été le fondateur d’une humanité supérieure et, par suite, qu’il représente le prototype de ce que nous entendons par le mot « homme ». (...) L’existence de types humains inférieurs a toujours été une condition préalable essentielle à la formation des civilisations supérieures (...). Ce ne fut pas par hasard, que les premières civilisations naquirent là où l’Aryen rencontra des races inférieures, les soumit et les plia à sa volonté.
Adolf HITLER, Mein Kampf, 1925
Dans ce texte, qu’il écrivit lors du séjour en prison que lui valut l’échec du « putsch de la brasserie » de novembre 1923, Hitler définit ses idées raciales. Selon lui, la civilisation est l'apanage des Aryens, dont les Allemands sont les seuls héritiers. Les autres races sont considérées comme inférieures et doivent se soumettre à l’autorité de la « race des seigneurs ». La personnalité d’Hitler fut très tôt marquée par l’influence d’idées racistes, notamment après qu’il eut découvert à Vienne une société multi-ethnique, caractérisée par une forte présence juive. Les idées exposées ici dérivent de Gobineau, d’Houston Stewart Chamberlain (gendre de Wagner) et des théoriciens du pangermanisme (Wilhelm Marr et Henri Class).
MEIN KAMPF en fr. Mon Combat. Ouvrage écrit par Adolf Hitler lors de son séjour en prison en 1924 après le putsch manqué de Munich (novembre 1923) et publié en 1925. Il y expose les principes du national-socialisme : antisémitisme, supériorité de la race germanique et nécessité de la conquête d'un espace vital (Lebensraum) indispensable à son épanouissement, culte de la force. Le premier volume parut en 1925 : 450 000 exemplaires furent vendus entre 1925 et 1932, 1 million pour la seule année 1933.