VOLUPTÉ
VOLUPTÉ, n.f. Plaisir intense, en particulier plaisir sexuel. S'emploie cependant aussi pour désigner certains types de ravissements de l'âme (« effusions oratoires qui procurent de fortes voluptés »).
VOLUPTÉ
À l’origine, ce terme désignait dans le langage théologique la jouissance sexuelle. Plus généralement, il s’agit d’un plaisir particulièrement intense, d’ordre physique mais aussi moral (plaisir esthétique) en relation avec un désir profond, voire avec la personnalité entière du sujet.
VOLUPTÉ, n. f. Intense plaisir des sens; et notamment, jouissance sexuelle. J’ai goûté dans ses bras de douces voluptés. Vive joie morale ou esthétique. Exprimer son mépris n ’est pas sans volupté.
volupté, plaisir intense, né de la satisfaction d’un besoin profond. Plus spécialement, plaisir sexuel résultant de l’excitation mécanique des parties génitales, qui aboutit, normalement, à l’orgasme.Liens utiles
- Ninon de Lenclos Saint-Evremond ne la définit pas mal en disant que son âme était formée" de la volupté d'Epicure et de la vertu de Caton l'Ancien ", encore queCaton soit un peu exagéré.
- Les amours de Psyché et de Cupidon (extrait)Jean de La Fontaine... Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresseDu plus bel esprit de la Grèce,Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi ;Tu n'y seras pas sans emploi.
- Henri MATISSE:LUXE, CALME ET VOLUPTÉ.
- « L'encre, c'est de la bile noire. La mélancolie, à travers les liges, guide et inspire l'écrivain. Qu'on la considère comme une maladie une folie même un péché ou une volupté, elle accompagne toujours le réflexe d'écrire.»