Voyager dans le Sinaï

« Choisir le bon guide au bon prix 0 n évitera également de s'engager dans le Sinaï sans guide .

Il est facile d'en trouver parmi les populations nomades qui vivent dans la région .

Souvent, dans les vil­ lages, des hommes plus ou moins compétents se propo­ sent d'eux-mêmes pour ac­ compagner les touristes dans des excursions.

C'est à chacun de savoir faire montre d'un minimum de psychologie et d'user de ses talents de négo­ ciateur pour trouver la bonne personne à un tarif raison­ nable.

Si le prix proposé pa­ raît trop élevé, il est conseillé de ne pas hésiter à manifes ­ ter son mécontentement, ce qui est généralement suffi­ sant pour faire baisser la som­ me annoncée .

En principe, les Égyptiens n'ont pas le droit de circuler en compagnie d'étrangers, mais ils contour­ nent cette interdiction en présentant une accréditation d'agent touristique .

La plu­ part du temps, un bakchich suffit pour éviter les ennuis .

Le stop n'est pas recommandé, sauf en cas d'urgence, non pour des raisons de sécurité, mais parce que cette formule trop aléatoire ne permet pas de préparer dans des bonnes conditions un déplacement dans le désert.

Si un impru­ dent doit attendre long­ temps d'être pris par un véhi ­ cule, il aura mille fois le temps de mourir de soif ! Il faut savoir aussi que certains automobilistes égyptiens se méfient des auto -stoppeurs, RAPIDE.

MAIS RISQUÉ Alternative aux bus et aussi bon marché, de nombreux taxis sillonnent le Sinaï.

Conduits par des chauffeurs bédouins qui tirent d'antiques Peugeot 504 la vitalité enivrante d'une Formule 1, ces véhicules sont plus rapides que le bus mais réservés aux amateurs de sensations fortes.

Le mieux est de prendre le taxi à plusieurs et de négocier le prix de la course avant le départ.

Avec sept passagers, le tarif est le même qu'en bus.

Une règle immuable du marché local veut que les prix de la course en taxi chutent avant le départ du bus et remontent aussitôt après.. »