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Victor De L'Aveyron Ou L'Enfant Sauvage

Publié le 23/07/2010

Extrait du document

 

A la fin du 18ième siècle, un jeune garçon de onze ans fut découvert seul dans la forêt par des chasseurs près du Cantons de St Sernin. Ce garçon, assez peu humain de part son comportement, avait vécu comme un animal dans les bois. Sa gorge n’émettait que des cris rauques, il cherchait à fuir et n’avait aucunes notions d’hygiène. C’était une « sorte « de petit animal farouche n’ayant aucune connaissance réflexive de soi, et de langage articulé. Placé en hospice, Victor de l’Aveyron dît l’enfant «  sauvage « interroge et suscite des curiosités. Ainsi celui-ci devint malgré lui, un sujet d’observation. En effet la représentation de cet enfant « différent « met en avant plusieurs questionnements : la dualité nature /culture, innée acquis, la conception du « sauvage « et sous tend plus généralement la problématique de la différence entre l’homme et l’animal : QU’EST-CE QUI FAIT DE LA BETE HUMAINE UN HOMME ? Pour tenter de répondre à ce questionnement je me suis appuyée sur les travaux du docteur Jean Itard et sur quelques notions issue de la philosophie. J’utiliserais donc la deuxième méthode proposée lors de mon enseignement en Science du comportement pour élaborer ce devoir.

1. Distinction entre nature et culture.

Au préalable, il convient de faire une différence conceptuelle entre Nature et Culture. Par définition, la Nature se distingue à travers trois concepts. Dans un premier temps, elle est d’abord ce qui est donnée à la naissance et cela se rattache à ce qui est de l’ordre de l’innée. Elle est ensuite ce qui constitue l’être en le rattachant à une espèce. Enfin elle signifie l’ordre des choses puisqu’elle n’a pas été crée par l’homme. La Culture, quant à elle, est avant tout un développement acquis de l’esprit par l’éducation. Socialement la Culture renvoie à la norme et à la morale. Ainsi pourrions-nous affirmer qu’il existe d’un coté le règne mécanique de la nature et le « royaume « de la pensée humaine. Vient s’ajouter a cette dualité la notion de nature humaine, celle de la raison. Néanmoins cette nature humaine n’est pas donnée, elle est jetée devant nous et il convient à l’homme de se construire, de s’éduquer. Il y a chez l’homme une dynamique, un inconnu qui fait que seul lui-même se créera une humanité que la nature ne lui a pas concéder dès la naissance.

1.1. « l’homme nait perfectible, l’animal nait parfait « Au regard de ce qui a été dit précédemment, l’homme n’a pas de nature prédéfinie. Il se construit dans son rapport aux autres, c’est « un animal social «. Son intelligence, le langage, ces capacités de raisonnements induisent une stimulation, qui se fait de manière inconsciente dans le rapport à l’autre (la mère et son enfant). Il est question de transmission, d’héritage. Chez les animaux, a contrario, nous pourrions parler d’une sorte de déterminisme génétique. En effet, les éthologues notent des phénomènes d’apprentissages chez les animaux qui ont les systèmes nerveux les plus développés, et des phénomènes de suggestions chez les animaux inférieurs. Cependant, si un individu d’une espèce animale est séparé très tôt de ses congénères, celui-ci manifeste malgré tout les caractéristiques assez précises de son espèce. Il semble y avoir chez les animaux ce qu’on pourrait appeler un « un a priori de l’espèce « ou instinct. Dans ce sens les animaux partagent entre eux une hérédité et non un héritage. Voici l’une des différences qui découle de cette succincte analyse, le point mit en exergue semble être la nécessité chez l’homme de vivre avec ces semblables. Donc dans le cas de l’homme, la présence ou l’absence des autres à toujours un impact déterminant comme le prouve le cas de Victor de l’Aveyron.

1.2. Qu’est ce qu’on entend par enfant « sauvage « ? Pour pouvoir définir ce qu’est un enfant « sauvage « il semble intéressant de dissocier les deux termes et de les analyser séparément. En effet, au vue de l’histoire, la perception de l’enfant a évolué. Longtemps considéré comme un sujet incomplet il était question du dressage de ses comportements. Il fallait contrer sa nature inachevée par une éducation dénuée de toute pédagogie. Plus tard, l’enfant fut petit a petit considéré comme un sujet à part entière, devant recevoir une éducation visant non plus à le redresser mais à l’émanciper et ce , en partie, par l’apprentissage. L’enfant n’est plus cet être inexistant mais considéré naïf et innocent. Le terme sauvage quant à lui fait écho à l’animalité ainsi qu’au mythe du bon sauvage et toutes les représentations qui l’accompagnent (le voyage de Bougainville...) A l’époque Victor de l’Aveyron voit en sa désignation « l’enfant sauvage « toute la complexité de sa condition. C’est un être particulier, agressif, au visage inexpressif et aux cris animal. Il ne rejoint en rien la représentation qu’on attribue à l’enfant et a son caractère. Il n’est pas non plus l’homme, le bon sauvage qui à l’état de nature semble presque être, dans l’image mythique, un homme actuel vivant seul dans la forêt. Partant de ce constat la définition de la culture selon l’éthologie prend sens : la culture, c’est l’ensemble des productions signifiantes d’une société, humaine organisée, ce qui implique le langage les mœurs, les traditions, la politesse la manière de vivre et de se comporter telle qu’elle existe dans une société donnée. Ainsi, que serait un homme si on le privait de sa relation à une culture? Telle semble être la problématique de l’enfant sauvage.

2. En quoi peut-on qualifier de sauvage un enfant dépourvu d’éducation ?

L’enfant sauvage est donc considéré comme tel car non civilisé. Il est donc un être de nature, dépourvu de toute éducation normée. Il semble ici opportun de parler d’éducation normée, en effet Victor de l’Aveyron s’est dans un sens éduqué par lui même. Seul dans la nature, sa survie est le fruit d’une adaptabilité à un environnement hostile sur lequel cet enfant en à déduit ces besoins et ces comportements. Dans ce sens, Victor n’est pas dépourvu d’éducation, il en a reçu une des ces interactions avec le monde qui l’entourait. Cependant,  nous pourrions nous demander si cette « survivance « et cette adaptabilité ne seraient pas semblables aux comportements instinctifs des animaux ? Néanmoins, le concept d’éducation tel qu’on l’entend est l’apprentissage de savoirs, de clés pour penser le monde et y exercer son libre arbitre. Cela fait référence à l’exercice de sa raison. En outre, l’éducation permet la transmission d’un héritage par le langage articulé. Si l’on s’accorde sur cette conception de l’éducation, Victor de l’Aveyron en est alors dépourvu. 2.1. Victor, enfant sauvage ou enfant fou ? A l’époque, le cas « d’école « qu’était devenu Victor de l’Aveyron suscitait de nombreux débats. Il fut étudié, observé et attirait toutes les curiosités. Après avoir été observé par de nombreux spécialistes,  Victor fut considéré de deux façons opposées. Ainsi, pour le psychiatre Pinel, Victor était déficient, victime d’idiotisme. Etant dépourvu de parole, et n’ayant pas un caractère sociable, ce dernier n’avait rien d’humain. Cependant le point de vue du docteur Jean Itard s’appuyait sur la considération suivante : l’homme n’existant pas dans le vide, Victor n’était pas idiot mais privé du contact social, il n’avait pas pu développer les caractéristiques semblants être inhérentes à l’Homme. Ces divergences de jugement mettent en exergue la difficulté que sous-tend, la notion de l’innée et de l’acquis.

3. La conduite éducative du docteur Jean Itard.

Le docteur Jean Itard se vit confier la garde de Victor. Ce dernier dirigeait à l’époque l’Institut des sourds-muets, et voulait démontrer que l’était sauvage de Victor n’était pas irréversible et que le déficit de cet enfant avait pour origine le manque d’un entourage humain et de stimulations appropriées. Itard étudiera les différents stades de son évolution dans un premier rapport publié en 1801 suivi d’un deuxième rapport parut en 1806. Il convient ici de recentrer le contexte dans son époque. En effet il existe, à cette époque « la société des observateurs de l’Homme «. Ce courant de pensée s’intéresse à ceux qui observent les enfants, et ce, pour voir l’ordre dans lequel les facultés physiques, intellectuelles, et morales se développent chez l’enfant et l’influence des objets et des personnes sur ces derniers. Le docteur Itard adapte la conduite de ces activités sous l’impulsion de Condillac qui dira que les idées viennent du sens. Afin de pouvoir constater les progrès de Victor et la « réussite « de la conduite de l’apprentissage de Jean Itard, il convient de décrire le comportement de Victor lorsqu’il a été retiré de la forêt. Pour ce faire, je citerai le diagnostic du docteur Pinel, repris par la suite par le docteur Itard. « Procédant d'abord par l'exposition des fonctions sensoriales du jeune sauvage, le citoyen Pinel nous présenta ses sens réduits à un tel état d'inertie que cet infortuné se trouvait, sous ce rapport, bien inférieur à quelques-uns de nos animaux domestiques ; ses yeux sans fixité, sans expression, errant vaguement d'un objet à l'autre sans jamais s'arrêter à aucun, si peu instruits d'ailleurs, et si peu exercés par le toucher, qu'ils ne distinguaient point un objet en relief d'avec un corps en peinture : l'organe de l'ouïe insensible aux bruits les plus forts comme à la musique la plus touchante : celui de la voix réduite à un état complet de mutité et ne laissant échapper qu'un son guttural et uniforme : l'odorat si peu cultivé qu'il recevait avec la même indifférence l'odeur des parfums et l'exhalaison fétide des ordures dont sa couche était pleine ; enfin l'organe du toucher restreint aux fonctions mécaniques de la préhension des corps. Passant ensuite à l'état des fonctions intellectuelles de cet enfant, l'auteur du rapport nous le présenta incapable d'attention, si ce n'est pour les objets de ses besoins, et conséquemment de toutes les opérations de l'esprit qu'entraîne cette première, dépourvu de mémoire, de jugement, d'aptitude à l'imitation, et tellement borné dans les idées même relatives à ses besoins, qu'il n'était point encore parvenu à ouvrir une porte ni à monter sur une chaise pour atteindre les aliments qu'on élevait hors de la portée de sa main ; enfin dépourvu de tout moyen de communication, n'attachant ni expression ni intention aux gestes et aux mouvements de son corps, passant avec rapidité et sans aucun motif présumable d'une tristesse apathique aux éclats de rire les plus immodérés ; insensible à toute espèce d'affections morales ; son discernement n'était qu'un calcul de gloutonnerie, son plaisir une sensation agréable des organes du goût, son intelligence la susceptibilité de produire quelques idées incohérentes, relatives à ses besoins ; toute son existence, en un mot, une vie purement animale. « Partant de cet état, le docteur Itard avait pour but d’humaniser l’enfant. Pour ce faire, il essaya de l’attacher à la vie sociale en organisant un environnement proche de celui qui semblerait lui convenir. Jean Itard organisera des sorties à la campagne, le laissera contempler le ciel, rester proche de la nature…Il tacha de lui inculquer des manières telles que se vêtir, manger chaud, se tenir droit, choses qu’il réussi. Il travailla à affiner son système sensoriel et à le cultiver. Il le fit pleurer et l’amena à exalter sa joie. Victor développa de nombreux progrès grâce aux soins attentifs du docteur et de madame Guerin. En effet malgré ces lacunes Victor possédait une bonne mémoire, il arriva à appréhender certaines notion comme grand et petit, associa deux images similaires, et compris le lien entre les objets et leurs noms. Sur le plan des apprentissages scolaires Victor appris les règles simples de l’ecriture.Cependant, il ne fut jamais vraiment adapté. Il tenta plusieurs fois de s’échapper et fut victime de graves crises aujourd’hui nommées crises d’épilepsies. L’échec le plus notable fut celui que Victor ne parla jamais. Il semble donc qu’il y ait des éléments dans l’éducation qui doivent être acquis très tôt. De ce fait, l’humain n’a pas de caractéristiques innées comme l’animal, sinon Victor de l’Aveyron les aurait possédées. Lucien Malson disait à ce propos que « ni le langage, ni la libido, ni la technique, ni la station droite ne sont naturelles chez l’homme. L’homme est cet animal étrange qui a besoin du contact de ces semblables pour réaliser sa nature. «

Conclusion

Il faut donc conclure que l’homme se constitue principalement grâce à la présence des autres. Contrairement à l’animal, l’homme n’a pas de nature au sens propre. L’animal possède de nombreuses ressources instinctuelles tel fuir devant un bruit, chercher de la nourriture… L’homme quant à lui est perfectible, fait d’histoire, et inscrit dans une dynamique, il peut apprendre sans limites. Le langage lui seul permet à l’homme de s’inscrire parmi ces semblables et d’évoluer. En outre, le cas de Victor de l’Aveyron démontre que l’homme naît inachevé. De ce fait, le développement de l’enfant dépend des sollicitations de l’entourage. Victor retrouvé trop tard n’a pas eu les stimulations nécessaires à l’apprentissage de la parole et au développement de ces capacités de représentations. L’homme à l’instar de l’animal n’existe pas seul. Le cas des enfants sauvage a permis de peser toute l’importance de la différence : celle de l’homme et de l’animal, celle de l’enfant et de l’adulte.

 

« 2.

En quoi peut-on qualifier de sauvage un enfant dépourvu d'éducation ? L'enfant sauvage est donc considéré comme tel car non civilisé.

Il est donc un être de nature, dépourvu de touteéducation normée.

Il semble ici opportun de parler d'éducation normée, en effet Victor de l'Aveyron s'est dans unsens éduqué par lui même.

Seul dans la nature, sa survie est le fruit d'une adaptabilité à un environnement hostilesur lequel cet enfant en à déduit ces besoins et ces comportements.

Dans ce sens, Victor n'est pas dépourvud'éducation, il en a reçu une des ces interactions avec le monde qui l'entourait.

Cependant, nous pourrions nousdemander si cette « survivance » et cette adaptabilité ne seraient pas semblables aux comportements instinctifsdes animaux ?Néanmoins, le concept d'éducation tel qu'on l'entend est l'apprentissage de savoirs, de clés pour penser le monde ety exercer son libre arbitre.

Cela fait référence à l'exercice de sa raison.

En outre, l'éducation permet la transmissiond'un héritage par le langage articulé.

Si l'on s'accorde sur cette conception de l'éducation, Victor de l'Aveyron enest alors dépourvu.2.1.

Victor, enfant sauvage ou enfant fou ?A l'époque, le cas « d'école » qu'était devenu Victor de l'Aveyron suscitait de nombreux débats.

Il fut étudié,observé et attirait toutes les curiosités.

Après avoir été observé par de nombreux spécialistes, Victor fut considéréde deux façons opposées.

Ainsi, pour le psychiatre Pinel, Victor était déficient, victime d'idiotisme.

Etant dépourvude parole, et n'ayant pas un caractère sociable, ce dernier n'avait rien d'humain.Cependant le point de vue du docteur Jean Itard s'appuyait sur la considération suivante : l'homme n'existant pasdans le vide, Victor n'était pas idiot mais privé du contact social, il n'avait pas pu développer les caractéristiquessemblants être inhérentes à l'Homme.

Ces divergences de jugement mettent en exergue la difficulté que sous-tend,la notion de l'innée et de l'acquis. 3.

La conduite éducative du docteur Jean Itard. Le docteur Jean Itard se vit confier la garde de Victor.

Ce dernier dirigeait à l'époque l'Institut des sourds-muets, etvoulait démontrer que l'était sauvage de Victor n'était pas irréversible et que le déficit de cet enfant avait pourorigine le manque d'un entourage humain et de stimulations appropriées.

Itard étudiera les différents stades de sonévolution dans un premier rapport publié en 1801 suivi d'un deuxième rapport parut en 1806.Il convient ici de recentrer le contexte dans son époque.

En effet il existe, à cette époque « la société desobservateurs de l'Homme ».

Ce courant de pensée s'intéresse à ceux qui observent les enfants, et ce, pour voirl'ordre dans lequel les facultés physiques, intellectuelles, et morales se développent chez l'enfant et l'influence desobjets et des personnes sur ces derniers.

Le docteur Itard adapte la conduite de ces activités sous l'impulsion deCondillac qui dira que les idées viennent du sens.Afin de pouvoir constater les progrès de Victor et la « réussite » de la conduite de l'apprentissage de Jean Itard, ilconvient de décrire le comportement de Victor lorsqu'il a été retiré de la forêt.

Pour ce faire, je citerai le diagnosticdu docteur Pinel, repris par la suite par le docteur Itard.

« Procédant d'abord par l'exposition des fonctionssensoriales du jeune sauvage, le citoyen Pinel nous présenta ses sens réduits à un tel état d'inertie que cetinfortuné se trouvait, sous ce rapport, bien inférieur à quelques-uns de nos animaux domestiques ; ses yeux sansfixité, sans expression, errant vaguement d'un objet à l'autre sans jamais s'arrêter à aucun, si peu instruits d'ailleurs,et si peu exercés par le toucher, qu'ils ne distinguaient point un objet en relief d'avec un corps en peinture :l'organe de l'ouïe insensible aux bruits les plus forts comme à la musique la plus touchante : celui de la voix réduite àun état complet de mutité et ne laissant échapper qu'un son guttural et uniforme : l'odorat si peu cultivé qu'ilrecevait avec la même indifférence l'odeur des parfums et l'exhalaison fétide des ordures dont sa couche était pleine; enfin l'organe du toucher restreint aux fonctions mécaniques de la préhension des corps.

Passant ensuite à l'étatdes fonctions intellectuelles de cet enfant, l'auteur du rapport nous le présenta incapable d'attention, si ce n'estpour les objets de ses besoins, et conséquemment de toutes les opérations de l'esprit qu'entraîne cette première,dépourvu de mémoire, de jugement, d'aptitude à l'imitation, et tellement borné dans les idées même relatives à sesbesoins, qu'il n'était point encore parvenu à ouvrir une porte ni à monter sur une chaise pour atteindre les alimentsqu'on élevait hors de la portée de sa main ; enfin dépourvu de tout moyen de communication, n'attachant niexpression ni intention aux gestes et aux mouvements de son corps, passant avec rapidité et sans aucun motifprésumable d'une tristesse apathique aux éclats de rire les plus immodérés ; insensible à toute espèce d'affectionsmorales ; son discernement n'était qu'un calcul de gloutonnerie, son plaisir une sensation agréable des organes dugoût, son intelligence la susceptibilité de produire quelques idées incohérentes, relatives à ses besoins ; toute sonexistence, en un mot, une vie purement animale.

»Partant de cet état, le docteur Itard avait pour but d'humaniser l'enfant.

Pour ce faire, il essaya de l'attacher à lavie sociale en organisant un environnement proche de celui qui semblerait lui convenir.

Jean Itard organisera dessorties à la campagne, le laissera contempler le ciel, rester proche de la nature…Il tacha de lui inculquer desmanières telles que se vêtir, manger chaud, se tenir droit, choses qu'il réussi.

Il travailla à affiner son systèmesensoriel et à le cultiver.

Il le fit pleurer et l'amena à exalter sa joie.

Victor développa de nombreux progrès grâceaux soins attentifs du docteur et de madame Guerin.

En effet malgré ces lacunes Victor possédait une bonnemémoire, il arriva à appréhender certaines notion comme grand et petit, associa deux images similaires, et compris lelien entre les objets et leurs noms.

Sur le plan des apprentissages scolaires Victor appris les règles simples del'ecriture.Cependant, il ne fut jamais vraiment adapté.

Il tenta plusieurs fois de s'échapper et fut victime de gravescrises aujourd'hui nommées crises d'épilepsies.L'échec le plus notable fut celui que Victor ne parla jamais.

Il semble donc qu'il y ait des éléments dans l'éducation. »

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