Utopie et contre-Utopie
Publié le 03/05/2013
Extrait du document
«
Stahlstadt, comme nous le montre l'anaphore « le plus grand » l.13, qui souligne la
supériorité de Herr Schultze, le propriétaire.
Ainsi que l'énumération des pays que la ville
fournie en armement de la ligne 16 à 17, et la gradation d'adjectif qualificatif « (…)
énorme, (…) monstre, (…) véritable » l.
18-19.
Suivit par le champs lexical de la
supériorité (« écrasante supériorité », « célébrité universelle » « usine modèle »).
Tout ces
éléments soulignent l'immensité et l'hégémonie de la ville.
De la même façon, en Utopie,
c'est l'omniprésence de la perfection qui est décrite au travers du champs lexical de
l'excellence : « parfaitement exécutés », « si bien prévue », « rapidement terminé »,
« réellement utile ».
Deuxièmement l'irréalité de ces mondes est renforcé par la présence éléments
fantaisistes.
Dans le roman de Thomas More, le nom même de l'île d'Utopie signifie au
sens littérale « lieu qui n'existe pas », et l'énumération de nom fictifs désignant des castes
ou des titres nobles (« tranibores » ; « barzame » ; « adème » ), illustre l'imagination dont à
fait preuve l'auteur dans cette description.
De la même manière, dans la ville d'Eldorado,
Candide est transporté dans un carrosse tracté par des moutons.
Quand au sol qu'il
découvre, il est fait d'or pour le sable, et de pierreries pour les cailloux.
On le vêtira ensuite
d'un tissue de colibri, qui est un oiseau minuscule, très rapide, et aux couleur très vives.
Des fontaines il peut même jaillir de l'eau de rose, et les pavées répandent « une odeur
semblable à celle du gérofle et de la cannelle ».
Dernièrement, l'organisation social, politique et juridique, d'Utopie et d'Eldorado, illustre
une idéalisation humaniste de ces mondes.
En effet, les Utopiens on un système
économique autogéré qu'il leur permet, en travaillant de manière équitable et résonné, de
répondre au besoin de la population.
Et quand « le travail produit l'abondance et le
superflu...les travaux journaliers sont suspendus ».
Leurs principes de vie ce basent sur la
simplicité, comme le montre leurs vêtements naturelles fait « de cuir ou de peau » qui
peuvent « durer sept ans ».
Et le but des institutions sociales en Utopie est expliqué au
dernier paragraphe : d'abord le travail pour la communauté et les besoins vitaux, ensuite
« le plus de temps possible » pour développer son son esprit et sa culture.
De même
légalité des Hommes est décrit en Eldorado au travers du monarque qui a instauré comme
usage de salutation deux simples baisers sur chaque joues, au lieu d'un signe de
soumission comme la courbette.
Et la politesse dont il fait preuve, en invitant Candide a
dîner à sa table, est spécifique à ce monde utopique.
Quand au respect d'autrui et la
simplicité de la vie, ils sont illustrés par le fait qu'il n'existe ni palais de justice, ni
parlement, ni prison, puisque personne ne plaident et personne ne commet de crimes.
Et
le désir de ce cultiver, de s'instruire, ce trouve dans le palais des sciences, à la taille
démesuré, « tout pleins d'instruments de mathématiques et de physiques ».
Le dernier extrait, avec la ville de Stahlstadt, littéralement « ville de fer », peut
représenter une contre-utopie.
Tout d'abord, la description de la ville nous dépeins un
monde uniforme, où tout ce ressemble, et où l’atmosphère y est oppressante et triste,
comme nous le montre les adjectifs «uniforme et grises » l.2, et « réguliers »,
« symétriques » qui servent à qualifier les bâtiments, ainsi que l'énumération « sombre,
colossale, étrange » qui désigne la montagne.
Là où Eldorado pourrait être assimilé au
paradis avec ses pierreries, son or, et sont système social égalitaire, Stahlstadt serait
plutôt comparable à l’enfer avec ses « toits rouges...cheminées cylindrique...qui
vomissent...des torrents continus de vapeurs fuligineuse.» et avec un « ciel voilé d'un
rideau noir, sur lequel passent...des éclairs rouges.
».
Le système économique et sociale est, a l'inverse d'Eldorado qui a un roi juste et bien
aimant, assimilable à un régime totalitaire semblable à celui d'Hitler.
Le seul dirigeant de la
ville est un allemand, Herr Schultze, et les milliers de travailleurs vivent dans un système
capitaliste qui souhaite juste imposer au monde son « écrasante supériorité ».
Au contraire des utopiens qui cherche à vivre dans la simplicité et la paix, les travailleurs.
»
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