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Un complot met fin au règne d'Amenemhat Ier

Publié le 08/09/2014

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Le nouveau pharaon n'étant pas de sang royal, il inaugure donc une nouvelle lignée : la XIIe dynastie. Son but est avant tout de réorganiser le pays en profondeur. Il trans­fère la capitale de Thèbes a Licht, ville située à 56 km au sud du Caire et occupant une position géographique beau­coup plus centrale. Il entre­prend en outre une active politique de promotion du métier de scribe afin de susci­ter les vocations, car la re­structuration du pays récla­me un nombre considérable de nouveaux fonctionnaires. Il fait pour cela rédiger des textes comme la Satire des métiers, qui vante les avan­tages du métier de scribe, ou Kémyt, un manuel destiné aux élèves scribes.

« Selon /'Enseignement d' Amenemhat I", le comp lot visant à l'assassinat du roi aurait été fomenté par des femmes du harem, car, précise - t-il , " a-t-on jamais élevé des fauteurs de troubles à /'intér ieur du palais " ? la situation n'est pas pour autant idyllique, et les pro ­ blèmes subsistent.

Il semble que Montouhotep IV.

dernier roi de la dynastie, en ait fait les frais, sans qu'on sache réellement comment se ter ­ mine son règne .

Quoi qu'il en soit, contrairement à l'usage, c'est son vizir Ame­ nemhat qui lui succède sur le trône .

Le nouveau pharaon n'étant pas de sang royal.

il inaugure donc une nouvelle lignée : la XW dynastie.

Son but est avant tout de réorganiser le pays en profondeur .

Il trans­ fère la capitale de Thèbes à Ucht, ville située à 56 km au sud du Caire et occupant une position géographique beau­ coup plus centrale .

Il entre ­ prend en outre une active politique de promotion du métier de scribe afin de susci ­ ter les vocations, car la re­ structuration du pays récla­ me un nombre considérable de nouveaux fonctionnaires.

Il fait pour ce la rédi ger des textes comme la Satire des métiers.

qui vante les avan ­ tages du mét ier de scribe, ou Kémyt, un manuel destiné aux élèves scribes .

Une mort violente 0 n a longtemps pensé qu'Amenemhat 1., avait élevé son fils Sésostris I " à la royauté de son vivant, insti­ tuant ainsi une corégence.

Cette hypothèse est aujour ­ d'hui remise en question .

la fin d'Amenemhat I" prouve en effet qu'il n'avait pas anti­ cipé d'éventuels problèmes de succession.

Quand le vieux roi meurt, en l'an 30 de son rè gne , vraisemblablement victime d'un assass i nat, son fils et successeur légitime di­ rige une armée en dehors des frontières égyptiennes.

On connaît les détails de cet épisode historique par deux textes littéraires.

Le premier est le Conte de Sinouhé, ins­ piré de faits réels.

Sinouhé, le narrateur et héros du roman, nous apprend comment le prince héritier, alors en cam­ pagne , est averti du décès du roi , son père : « Les Amis du palais envoyèrent [des mes­ sagers] du côté de l'Occident [l'ouest] pour faire connaître au fils du roi les événements survenus à la cour.

Les messa­ gers le trouvèrent sur la rou­ te, ils l'atteignirent au mo­ ment de la nuit.

Pas un seul instant il ne tarda : le faucon [le dieu Horus, divinité tuté ­ laire des pharaons] s'envola avec ses suivants sans en in­ former son armée .

» (Traduc­ tion G.

Lefebvre .) Sinouhé est également le té­ moin fortuit d'une autre scè­ ne effrayante : « Mais on avait [aussi] envoyé chercher les enfants royaux qui étaient à la suite de cette ar­ mée et un appel fut adressé à l'un d'eux.» C'est que la conspiration qui s'est soldée par la mort du pharaon est ourdi par des opposants qui espèrent mettre sur le trône un autre enfant du roi, fils d 'une épouse secondaire .

Sinouhé , réalisant que de grands malheurs vont de nou­ veau s'abattre sur l'Égypte.

s'enfuit vers une contrée étrangère, sans prévenir l'hé­ ritier légitime du danger qui le guette.

Il vivra un exil amer, avant d'être de nouveau accueilli dans son pays grâce à la magnanimité du nouveau souverain .. »

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