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travailliste, Parti (Israël) (partis politiques).

Publié le 21/05/2013

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travailliste, Parti (Israël) (partis politiques). 1 PRÉSENTATION travailliste, Parti (Israël), parti politique de la gauche sociale-démocrate israélienne fondé en 1968. 2 ORIGINES ET FONDEMENTS Parti de la gauche sioniste, le Parti travailliste d'Israël se définit comme un parti qui défend le développement pionnier collectif ou dans un cadre coopératif (kibboutz ou moshav). Fondamentalement, ses dirigeants sont toutefois convaincus de la nécessité d'un compromis territorial avec les Arabes, dont les Palestiniens, seul moyen d'aboutir à la paix. Le parti prône également un contrôle centralisé de l'économie, que soulignent ses liens anciens avec la Histadrout (principale centrale syndicale du pays), s'appuyant sur un réseau de coopératives et d'entreprises. Il est affilié au niveau international à différentes organisations, notamment l'Internationale socialiste (IS) et, en tant qu'observateur, au Parti des socialistes européens (PSE). L'actuel Parti travailliste est issu de la réunification en janvier 1968, sous l'impulsion de Golda Meir, de trois formations : le Mapaï, Parti social-démocrate historique fondé en 1930 ; l'Hadout ha-Avoda, faction séparée du Mapaï depuis 1954 ; le Rafi, fondé en 1965 par David Ben Gourion avec Moshe Dayan, tous deux dissidents du Mapaï. 3 HISTORIQUE 3.1 Le parti de la majorité de 1968 à 1977 Le Parti travailliste domine la vie politique du pays de 1968 à 1977, alors qu'il est majoritaire à la Knesset. Levi Eshkol, puis Golda Meir, dirigent le parti et le pays. En 1974, à la suite de la guerre du Kippour, Golda Meir est contrainte à la démission en raison d'une controverse concernant le manque de préparation de l'armée. Yitzhak Rabin lui succède à la tête d'un nouveau gouvernement. Confronté à de graves problèmes économiques (inflation, récession) dans un contexte marqué par le poids des d&ea...

« Likoud en janvier 2005 (Shimon Peres y occupe le poste de vice-Premier ministre).

Cette participation n’est pas sans accentuer la crise d’identité que traverse le Partitravailliste.

Elle contribue à l’élection surprise à la tête du Parti travailliste en novembre 2005 d’Amir Peretz, syndicaliste partisan du retrait de sa formation politique de lacoalition gouvernementale.

L’origine marocaine du nouveau leader travailliste provoque des tensions au sein d’un parti dont l’élite traditionnelle est ashkénaze.

À l’approchedes élections législatives anticipées de mars 2006, Shimon Peres quitte le parti pour rejoindre la formation centriste créée par Ariel Sharon (Kadima).

Dans ce paysagepolitique bouleversé par la scission du Likoud, le Parti travailliste parvient à conserver ses 19 sièges à la Knesset, à l’issue d’une campagne axée sur les questionséconomiques et sociales.

Principal partenaire de Kadima dans le gouvernement de coalition dirigé par Ehoud Olmert, il obtient le portefeuille de la Défense pour son leaderAmir Peretz.

À ce poste, alors qu’il ne possède pas d’expérience militaire, celui-ci subit de plein fouet les échecs de la guerre menée par Israël contre le Hezbollah libanaisau cours de l’été 2006.

La valse des présidents à la tête du Parti travailliste continue avec le retour, en juin 2007, d’Ehoud Barak (qui reprend aussi le ministère de laDéfense), témoignant de la difficulté du parti à se positionner clairement sur la scène politique. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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