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Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Attribué à Leibniz

Publié le 19/03/2020

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leibniz

« L’on a montré que cet univers doit être effectivement meilleur que tout autre univers possible »

ou encore :

« Il faut dire que Dieu, entre les suites possibles de choses, infinies en nombre, a choisi la meilleure, et que par conséquent la meilleure est celle-là même qui existe en acte. »

« Quand il n’y aurait point de concours de Dieu aux mauvaises actions, on ne laisserait pas de trouver de la difficulté en ce qu’il les prévoit et qu’il les permet, les pouvant empêcher par sa toute-puissance. »

« Ainsi il peut se faire que, dans une construction ou une décoration, on ne choisisse pas la pierre la plus belle, ou la plus précieuse, mais celle qui remplit le mieux la place vide. »

« Dieu a vu les choses dans la suite idéale des possibles, telles qu’elles allaient être, et parmi elles, l’homme péchant librement ; et en décrétant l’existence de cette suite, il n’a pas changé la nature de la chose, ni n’a rendu nécessaire ce qui était contingent. »

« En outre, si Dieu n’avait pas choisi la meilleure suite universelle (suite dans laquelle le péché intervient), il aurait admis quelque chose de pire que tout péché des créatures. »

leibniz

« 164 / Monde Voltaire a eu beau jeu dans Candide (1759) de se_gaus­ ser d'une formule qu'il ne comprend pas et qu'il mal­ mène.

Leibniz n'écrit pas« tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes», mais « L'on a montré que cet univers doit être effectivement meilleur que tout autre univers possible» ou encore: « Il faut dire que Dieu, entre les suites possibles de cho­ ses, infinies en nombre, a choisi la meilleure, et que par conséquent la meilleure est celle-là même qui existe en acte.» Ce qui varie de la formule voltairienne à la formule vraie de Leibniz est l'idée de pluralité.

Dieu conçoit une infinité de mondes possibles, et il choisit suivant le principe du meilleur.

Cela ne veut pas dire que Leibniz nie le· mal et que nous vivons « dans le meilleur des mondes», mais que tous les autres mondes possibles, que Dieu a conçus, sans choisir de les faire exister, seraient pires.

Ce qui, avouons-le, n'est guère réjouis­ sant, Leibniz va jusqu'à écrire: « En outre, si Dieu n'avaitpas choisi la meilleure suite universelle (suite dans laquelle le péché intervient), il aurait admis quelque chose de pire que tout péché des créatures.

» Le Dieu de Leibniz n'est pas un despote, ni, comme chez Descartes, un « libre créateur des vérités éternel­ les».

Dieu est en quelque sorte« assujetti» à la logique.

Si son esprit comprend et conçoit tout ce qui peut ou pourrait existèr, il ne crée pas les vérités : il les com­ prend.

La création consiste alors à élire, parmi toutes les possibilités concevables et calculables, celle qui offre le plus de perfection, compte tenu de la limitation des créatures, de leur imperfection.

Le Dieu de Leibniz est avant tout calculateur, logicien.

Guidé par le. »

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