Devoir de Philosophie

Tito (Josip Broz.

Publié le 11/12/2013

Extrait du document

Tito (Josip Broz. dit), 1892-1980, né à Kumrovec (Croatie), homme d'État yougoslave. Né dans une famille paysanne d'un père croate et d'une mère slovène, militant socialiste dès 1910, jeune appelé dans l'armée austro-hongroise quand éclata la Première Guerre mondiale, Tito fut fait prisonnier en 1915 par l'armée russe. Lors de la révolution de 1917, il épousa la cause bolchevique. Rentré dans son pays en 1920, il déploya un activisme politique au sein du parti communiste yougoslave (PCY, interdit en 1921). Il fut plusieurs fois arrêté, puis condamné en 1928 à cinq années d'emprisonnement (période qu'il devait appeler mon « université du communisme »). Libéré en 1934, il gagna clandestinement l'URSS et sillonna l'Europe pour le compte du Komintern. Il organisa notamment le passage en Espagne de membres des Brigades internationales. En 1937, tandis que plusieurs centaines de communistes yougoslaves étaient liquidés lors des purges staliniennes, le PCY échappa à la dissolution grâce au secrétaire général du Komintern, le Bulgare Georgi Dimitrov, et Tito fut nommé secrétaire général du PCY. Le chef de la Résistance communiste. Les troupes allemandes attaquèrent la Yougoslavie le 6 avril 1941. Tito organisa une armée de résistance (les Partisans), qui entra en action dès le jour de l'invasion allemande de l'URSS, le 22 juin 1941. Une guérilla permanente fut menée contre l'occupant et contre les Oustachis d'Ante Paveli? , le dictateur de la Croatie à la solde des Allemands. Mais l'action de Tito était aussi dirigée contre les Tchetniks du général Mihajlovi? (Serbes décidés à maintenir le régime monarchique et la prépondérance serbe dans le pays). En septembre 1943, Tito, nommé maréchal, créa le Conseil anti-fasciste de libération nationale, équivalent d'un gouvernement, alors que le roi Pierre II, en exil à Londres, avait désigné Mihajlovi? comme son Premier ministre. Mais Churchill, jugeant que les Partisans menaient la lutte la plus efficace contre les Allemands, invita les Alliés, lors de la conférence de Téhéran (novembre-décembre 1943), à reconnaître Tito, et il fit pression sur le roi pour qu'il s'entende avec le maréchal. Belgrade (le 24 septembre 1944), puis l'ensemble de la Yougoslavie furent libérés par les Partisans yougoslaves eux-mêmes, ce qui valut à Tito un prestige et une liberté d'action considérables. Le « titisme ». Après la victoire définitive des communistes et l'élimination brutale de la résistance monarchiste, les élections du 11 novembre 1945 consacrèrent la prédominance de Tito. Le 29 novembre 1945, le nouveau Parlement proclama la République populaire fédérale de Yougoslavie, que Tito devait diriger jusqu'à sa mort. D'abord fidèle allié de l'URSS, Tito imposa son autorité sur la Yougoslavie en réprimant toute opposition. Mais il perdit rapidement le soutien de Staline, qu'inquiétaient ses prises de position en faveur d'un socialisme à la fois radical et nationaliste. Staline pensait éliminer Tito « en levant le petit doigt ». Aussi, dès 1948, le Kominform, organe de coordination des partis communistes occidentaux, condamna-t-il le PC yougoslave, et la lutte contre le titisme fut-elle très violente dans les pays soumis au stalinisme. Mais les communistes yougoslaves se solidarisèrent avec leur chef. La Yougoslavie, qui s'orienta dans la voie d'un socialisme autogestionnaire, fut toutefois reconnue par Khrouchtchev en 1955, et elle prit bientôt la tête du « mouvement des non-alignés » (1956). Tito, devenu président de la République en 1953, puis secrétaire général de la Ligue communiste yougoslave en 1963, joua alors un rôle international considérable, tout en constituant par sa personnalité le principal garant de l'unité yougoslave. En 1974, il fut élu président de la République à vie. Une fois le héros légendaire disparu en 1980, on a moins crtitiqué les excès de sa conduite politique (notamment en matière de liberté) que la fragilité du consensus qu'il avait cru établir autour de lui et du parti communiste pour réconcilier les peuples de Yougoslavie. Les tensions interethniques apparues dès 1980 débouchèrent en effet en 1991 sur l'éclatement de l'ancienne fédération et sur la guerre, ruinant l'oeuvre de Tito. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Croatie Résistance Serbie Yougoslavie - L'ancienne Yougoslavie - Histoire de la Yougoslavie - La République fédérale et populaire de Yougoslavie Yougoslavie - L'ancienne Yougoslavie - Histoire de la Yougoslavie - Le « royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes » Les livres Tito, page 5205, volume 10 Yougoslavie - Tito et son état-major, en 1943, page 5649, volume 10

« doigt ».

Aussi, dès 1948, le Kominform, organe de coordination des partis communistes occidentaux, condamna-t-il le PC yougoslave, et la lutte contre le titisme fut-elle très violente dans les pays soumis au stalinisme.

Mais les communistes yougoslaves se solidarisèrent avec leur chef.

La Yougoslavie, qui s'orienta dans la voie d'un socialisme autogestionnaire, fut toutefois reconnue par Khrouchtchev en 1955, et elle prit bientôt la tête du « mouvement des non-alignés » (1956).

Tito, devenu président de la République en 1953, puis secrétaire général de la Ligue communiste yougoslave en 1963, joua alors un rôle international considérable, tout en constituant par sa personnalité le principal garant de l'unité yougoslave.

En 1974, il fut élu président de la République à vie.

Une fois le héros légendaire disparu en 1980, on a moins crtitiqué les excès de sa conduite politique (notamment en matière de liberté) que la fragilité du consensus qu'il avait cru établir autour de lui et du parti communiste pour réconcilier les peuples de Yougoslavie.

Les tensions interethniques apparues dès 1980 débouchèrent en effet en 1991 sur l'éclatement de l'ancienne fédération et sur la guerre, ruinant l'œuvre de Tito. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Croatie Résistance Serbie Yougoslavie - L'ancienne Yougoslavie - Histoire de la Yougoslavie - La République fédérale et populaire de Yougoslavie Yougoslavie - L'ancienne Yougoslavie - Histoire de la Yougoslavie - Le « royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes » Les livres Tito, page 5205, volume 10 Yougoslavie - Tito et son état-major, en 1943, page 5649, volume 10. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles