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téléphonie mobile - informatique.

Publié le 25/04/2013

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téléphonie mobile - informatique. 1 PRÉSENTATION téléphonie mobile, ensemble des techniques et des procédés radioélectriques de transmission de données vers un terminal portatif relié à un réseau téléphonique public ou privé par l'intermédiaire d'un relais terrestre ou d'un satellite de télécommunications. 2 HISTORIQUE 2.1 1940-1980 : une mobilité limitée Si la transmission de la voix par ondes radioélectriques a existé bien avant la fin des années 1940 (voir téléphone), l'absence de connexion à un réseau téléphonique public fait qu'on ne peut parler de téléphonie mobile avant cette période. Lorsque les premiers systèmes permettant de connecter un téléphone mobile à un réseau public sont enfin disponibles, de nombreux défauts grèvent lourdement leur utilisation. Deux d'entre eux resteront irrésolus durant plus de trente ans : d'une part l'encombrement du dispositif (dont l'antenne mesurait plus d'un mètre) et, d'autre part, les énormes besoins en énergie électrique de ce même dispositif. La voiture est alors choisie pour atténuer provisoirement la gêne occasionnée par ces vices rédhibitoires : mobile et productrice d'énergie, elle apparaît comme un socle d'accueil tout désigné. En 1973, l'ARP (Autoradiopuhelin : radiotéléphone de voiture), premier réseau de téléphonie mobile digne de ce nom, est déployé en Finlande. Il restera opérationnel pendant 27 ans. Quant à la France, la première ébauche de réseau commercial permettant de connecter des dispositifs de téléphonie mobile au réseau téléphonique public date de 1956. Cependant, la téléphonie mobile reste d'un usage très confidentiel pendant plusieurs dizaines d'années. À la fin des années 1970, diverses avancées techniques (notamment la réduction de la taille des batteries) et le développement, dans les pays nordiques, de la structure cellulaire du réseau NMT (Nordisk Mobiltelefon-gruppen), ouvrent l'ère du téléphone véritablement portatif de première génération (1G). Bien que l'Arabie saoudite soit la première nation à se doter d'un réseau de ce type et à entrer ainsi, avec ses 1 200 utilisateurs en 1977, dans l'aventure du téléphone portatif, ce sont avant tout les pays nordiques qui jouent un rôle de pointe dans l'évolution de la téléphonie mobile grâce à ce standard. 2.2 GSM : de l'analogique au numérique Au milieu des années 1980, les prémices du succès de la téléphonie mobile incitent ses principaux protagonistes à proposer des solutions techniques adaptées. Ainsi en France, où le réseau Radiocom 2000 est lancé en 1986, et où Pointel, réseau alternatif plus connu sous le nom de Bi-Bop, est à son tour proposé en 1993 par France Télécom. Technologiquement dépassé dès sa mise en fonction, ce dernier disparaît en 1997 sans avoir connu le succès escompté. En Europe, la transmission numérique est définitivement favorisée au détriment de la transmission analogique. De ce choix résulte la création de la norme entièrement numérique de seconde génération (2G), GSM (Global System for Mobile communications). D'abord développé pour l'Europe, le GSM devient rapidement un standard mondial. Les opérateurs qui choisissent cette norme très répandue peuvent proposer à leurs abonnés un service de messagerie abordable, le SMS (Short Message Service), ainsi que l'interopérabilité avec des opérateurs étrangers. Parallèlement à ces progrès, la popularisation du micro-ordinateur et de l'utilisation d'Internet dans l'ensemble des pays occidentaux créent chez l'utilisateur d'autres besoins qui poussent les fabricants à l'innovation. 2.3 Le smartphone Lors du salon technologique COMDEX de 1992, IBM présente le très attendu « Simon «, un prototype pourvu de fonctionnalités qui annoncent l'avènement d'une nouveau type de téléphones portables : le smartphone. Le Simon est doté d'un carnet d'adresses, d'une calculatrice, d'un calendrier, d'une horloge, d'un bloc-notes et d'un stylet, de jeux et de fonctions pour le courrier électronique. Rapidement, on voit apparaître des smartphones compatibles avec les systèmes d'exploitation des ordinateurs. Les données sont téléchargées en utilisant des technologies radio de réseau informatique sans fil, telles les spécifications Bluetooth et WiFi. 2.4 Téléphonie mobile de troisième génération (3G) Cependant, la nécessité d'une nouvelle structure de réseau se fait sentir à l'orée du nouveau siècle, lorsque les débits des réseaux de deuxième génération se révèlent trop limités face à la demande croissante de transferts de données volumineuses ; car, aux fonctionnalités du Simon, sont rapidement venus se greffer un appareil photo, une caméra numérique, un baladeur, etc. Le SMS est déclassé par le MMS (Multimedia Messaging System) qui permet d'envoyer des fichiers multimédia. En réponse à cette demande, l'Union internationale des télécommunications (ITU) propose le développement d'un réseau de téléphonie mobile de troisième génération (3G). C'est dans ce cadre que la norme de transmission UMTS (Universal Mobile Telephone System) est définie en 1998 sous l'impulsion de l'Europe, de l'Amérique du Nord, du Japon, de la Chine et de la Corée du Nord, réunis au sein d'un partenariat : le 3GPP (3 rd Generation Partnership Project). L'UMTS, qui peut supporter des vitesses de transmission supérieures à son prédécesseur (2 Mbps contre 9,6 kbps), offre à l'utilisateur la visiophonie, un accès haut débit à Internet, et un transfert des fichiers volumineux efficace. Bien que très prometteuse, cette nouvelle norme voit son essor ralenti par la chute en Bourse des valeurs liées aux nouvelles technologies (période marquée par ce qu'il est convenu d'appeler « l'éclatement de la bulle Internet et des nouvelles technologies «). En 2001, le premier réseau UMTS est déployé au Japon mais, pour les raisons économiques données plus haut, il faut attendre 2004 pour voir une dizaine de pays en faire autant. Pour sa part, la France tente l'expérience à petite échelle et atteint 200 000 utilisateurs en juin 2005. 3 FONCTIONNEMENT D'UN RÉSEAU DE TÉLÉPHONIE MOBILE Un réseau de téléphonie mobile est composé d'émetteurs-récepteurs radioélectriques appelés « stations de base « et disséminés sur un territoire donné. Ces stations, de courte portée, assurent la liaison avec le téléphone mobile par ondes hertziennes autour de 900 MHz et 1 800 MHz. Ces deux plages de fréquences permettent d'éviter une saturation des communications, particulièrement dans les grandes agglomérations, et les téléphones actuels sont en mesure d'emprunter l'une ou l'autre fréquence (technologie Dual Band). La zone couverte par une station de base est appelée « cellule «. Chaque station, reliée à une centrale par le réseau téléphonique filaire ou par ondes, est composée d'une unité de commande et de plusieurs antennes fixées à un pylône. Lorsqu'un téléphone mobile entre dans une cellule, il communique alors son numéro d'identité à la station qui lui réserve un canal jusqu'à ce qu'il quitte la zone. Ce système de réservation de canal peut créer une surcharge en zone urbaine et c'est pour cette raison que les stations, qui ne peuvent gérer qu'un nombre limité de téléphones simultanément, y sont plus nombreuses qu'en milieu rural. Lorsque qu'un appel est effectué à partir d'un téléphone mobile vers un autre téléphone mobile, une liaison s'établit avec la station de base qui interroge la centrale principale du réseau auquel est abonné le destinataire. La centrale renvoie alors l'adresse de la cellule du destinataire. La communication peut commencer. Dans le cas du téléphone-satellite, le satellite de télécommunications joue le même rôle que la station de base à ceci près qu'il couvre une zone beaucoup plus large. 4 IMPACT SOCIAL Il n'aura pas fallu dix ans au téléphone portable pour devenir aussi incontournable que la télévision ou le téléphone fixe. Discret par sa taille, il ne l'est pas forcément en fonctionnement et sa présence est même indésirable dans certains lieux comme les hôpitaux ou les avions dont il perturbe les équipements, mais également dans les salles de spectacle, au cinéma et durant certaines cérémonies. Être joignable partout et à tous moments est un rêve devenu réalité pour certains et un cauchemar pour d'autres. Pour la majorité des détenteurs de téléphone portable, la sonnerie (ou les vibrations) de celui-ci est prioritaire sur toute activité en cours. On peut consulter son portable pour savoir l'heure, écouter ses messages, classer ses contacts, jouer, télécharger une nouvelle sonnerie... : le téléphone portable est devenu une occupation à part entière qui fragmente l'espace et le temps. La téléphonie mobile renforce ainsi l'individualisme de masse et le sentiment d'urgence qui dominent les sociétés industrialisées. 5 RISQUES POUR LA SANTÉ PUBLIQUE Parallèlement aux études sociologiques sur l'utilisation du téléphone mobile, les chercheurs et les populations s'interrogent également sur les conséquences d'une exposition prolongée aux ondes électromagnétiques engendrées par les téléphones portables et les antennes relais. Les études effectuées, bien que très controversées, sont toutes suivies de recommandations (limiter le temps de communication, éloigner l'appareil de la tête, etc.), alimentant le doute sur l'innocuité des portables. En revanche, l'utilisation des téléphones portables en conduisant présente un risque avéré qui relève de la sécurité routière. En 2003, une loi interdisant l'usage d'un téléphone portable tout en conduisant a ainsi été votée en France pour endiguer le nombre croissant d'accidents provoqués par ce type d'utilisation. 6 L'AVENIR DE LA TÉLÉPHONIE MOBILE La norme UMTS, couplée à une technologie sans fil (Wi-Fi, etc.) s'apprête à faire du téléphone portable un outil pleinement communicant. Une foule d'utilisations originales des réseaux mobiles sont en phase de test un peu partout dans le monde. Beaucoup d'entre elles feront très bientôt partie de nos habitudes. Outre le téléchargement de musique ou de vidéos sur Internet, d'autres idées ouvrent des perspectives intéressantes, comme à Hanovre en Allemagne, où un service de paiement par téléphone portable fonctionne déjà dans les transports en commun ; ou à Helsinki, en Finlande, où l'utilisateur est prévenu de l'arrivée prochaine de son bus ; ou encore la création de feuilletons pour mobile (appelés « mobisodes «), proposé par le studio américain Fox. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« échelle et atteint 200 000 utilisateurs en juin 2005. 3 FONCTIONNEMENT D’UN RÉSEAU DE TÉLÉPHONIE MOBILE Un réseau de téléphonie mobile est composé d’émetteurs-récepteurs radioélectriques appelés « stations de base » et disséminés sur un territoire donné.

Ces stations, de courte portée, assurent la liaison avec le téléphone mobile par ondes hertziennes autour de 900 MHz et 1 800 MHz.

Ces deux plages de fréquences permettent d’éviter une saturation des communications, particulièrement dans les grandes agglomérations, et les téléphones actuels sont en mesure d’emprunter l’une ou l’autre fréquence (technologie Dual Band). La zone couverte par une station de base est appelée « cellule ».

Chaque station, reliée à une centrale par le réseau téléphonique filaire ou par ondes, est composée d’une unité de commande et de plusieurs antennes fixées à un pylône.

Lorsqu’un téléphone mobile entre dans une cellule, il communique alors son numéro d’identité à la station qui lui réserve un canal jusqu’à ce qu’il quitte la zone. Ce système de réservation de canal peut créer une surcharge en zone urbaine et c’est pour cette raison que les stations, qui ne peuvent gérer qu’un nombre limité de téléphones simultanément, y sont plus nombreuses qu’en milieu rural. Lorsque qu’un appel est effectué à partir d’un téléphone mobile vers un autre téléphone mobile, une liaison s’établit avec la station de base qui interroge la centrale principale du réseau auquel est abonné le destinataire.

La centrale renvoie alors l’adresse de la cellule du destinataire.

La communication peut commencer. Dans le cas du téléphone-satellite, le satellite de télécommunications joue le même rôle que la station de base à ceci près qu’il couvre une zone beaucoup plus large. 4 IMPACT SOCIAL Il n’aura pas fallu dix ans au téléphone portable pour devenir aussi incontournable que la télévision ou le téléphone fixe.

Discret par sa taille, il ne l’est pas forcément en fonctionnement et sa présence est même indésirable dans certains lieux comme les hôpitaux ou les avions dont il perturbe les équipements, mais également dans les salles de spectacle, au cinéma et durant certaines cérémonies. Être joignable partout et à tous moments est un rêve devenu réalité pour certains et un cauchemar pour d’autres.

Pour la majorité des détenteurs de téléphone portable, la sonnerie (ou les vibrations) de celui-ci est prioritaire sur toute activité en cours.

On peut consulter son portable pour savoir l’heure, écouter ses messages, classer ses contacts, jouer, télécharger une nouvelle sonnerie… : le téléphone portable est devenu une occupation à part entière qui fragmente l’espace et le temps.

La téléphonie mobile renforce ainsi l’individualisme de masse et le sentiment d’urgence qui dominent les sociétés industrialisées. 5 RISQUES POUR LA SANTÉ PUBLIQUE Parallèlement aux études sociologiques sur l’utilisation du téléphone mobile, les chercheurs et les populations s’interrogent également sur les conséquences d’une exposition prolongée aux ondes électromagnétiques engendrées par les téléphones portables et les antennes relais.

Les études effectuées, bien que très controversées, sont toutes suivies de recommandations (limiter le temps de communication, éloigner l’appareil de la tête, etc.), alimentant le doute sur l’innocuité des portables. En revanche, l’utilisation des téléphones portables en conduisant présente un risque avéré qui relève de la sécurité routière.

En 2003, une loi interdisant l’usage d’un téléphone portable tout en conduisant a ainsi été votée en France pour endiguer le nombre croissant d’accidents provoqués par ce type d’utilisation. 6 L’AVENIR DE LA TÉLÉPHONIE MOBILE La norme UMTS, couplée à une technologie sans fil (Wi-Fi, etc.) s’apprête à faire du téléphone portable un outil pleinement communicant.

Une foule d’utilisations originales des réseaux mobiles sont en phase de test un peu partout dans le monde. Beaucoup d’entre elles feront très bientôt partie de nos habitudes.

Outre le téléchargement de musique ou de vidéos sur Internet, d’autres idées ouvrent des perspectives intéressantes, comme à Hanovre en Allemagne, où un service de paiement par téléphone portable fonctionne déjà dans les transports en commun ; ou à Helsinki, en Finlande, où l’utilisateur est prévenu de l’arrivée prochaine de son bus ; ou encore la création de feuilletons pour mobile (appelés « mobisodes »), proposé par le studio américain Fox. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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