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Széchenyi, Etienne, comte

Publié le 22/02/2012

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Homme politique hongrois né à Vienne, mort à Döbling (1791-1860). Issu d'une famille d'aristocrates progressistes. En Hongrie, il est connu pour avoir été le plus illustre et le plus intéressant leader des mouvements de réforme pour l'évolution de la bourgeoisie. Louis Kossuth le nomma le plus grand des Hongrois. Son père fonda le Musée national de Hongrie. Ses ambitions l'amenèrent à la carrière des armes, et il participa aux guerres napoléoniennes. Après 1815, il parcourut l'Europe. La vie économique anglaise exerça sur lui une grande influence. Sa carrière politique commença à la Diète de 1825-1827, pour la création de l'Académie hongroise, financée par ses rentes annuelles. Après 1830, il publia ses oeuvres: Le Crédit, Le Monde et Le Stade, dans lesquelles il présenta ses idées sur l'évolution du pays. Il attendait de la haute noblesse la libération des serfs, et il la considérait comme le porte-parole de l'évolution bourgeoise. Son nom devint populaire par ses inventions: il créa par exemple la navigation à vapeur sur les fleuves hongrois et sur le lac Balaton; par les Portes de Fer, il rendit navigable le cours inférieur du Danube, il commença la régularisation du cours de la Tisza, il fit construire le premier pont sur le Danube, le premier moulin à vapeur et fonda la Banque Commerciale. En 1842, il devint l'adversaire de Kossuth. Dans son oeuvre: Le Peuple de l'Est, il attaqua la politique trop radicale de celui-ci. Dans la discussion qui l'opposa alors à Kossuth, le public fut pour Kossuth, et Széchenyi se trouva rejeté à l'arrière-plan. Malgré cela, il devint le ministre des Communications du gouvernement de 1848. Quand les luttes armées commencèrent, il s'accusa d'avoir provoqué les massacres. Il s'écroula et fut transporté à l'asile de Döbling, où l'on diagnostiqua use dépression nerveuse. Après 1850, il recommença son travail. Dans une satire (1858), il attaqua le système politique institué en Hongrie. En représailles, les autorités autrichiennes le mirent sous la surveillance de la police secrète, puis il subit une perquisition domiciliaire. Frappé par ces mesures, il se suicida le 8 avril 1860.

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