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SGBD (système de gestion de banque de données), ensemble intégré de programmes pour la gestion et l'exploitation de données complexes.

Publié le 09/12/2013

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SGBD (système de gestion de banque de données), ensemble intégré de programmes pour la gestion et l'exploitation de données complexes. Historique. Utilisés à l'origine quasi exclusivement pour des calculs complexes, les ordinateurs ont progressivement été de plus en plus employés pour la gestion et le traitement des données de toute nature. On est passé de systèmes où les données étaient organisées selon des modèles simples, fichiers à accès séquentiel ou à accès aléatoire, à des modèles complexes faisant intervenir plusieurs fichiers entre lesquels existent des relations ellesmêmes parfois complexes. Les premiers SGBD datent des années soixante. Ils gèrent des données organisées selon le modèle hiérarchisé, standardisé en 1969 par le groupe de travail Codasyl. Le modèle réseau, conçu à l'université de Grenoble au début des années soixante-dix, a été mis en oeuvre dans le programme Socrate de la compagnie CII en 1973. Le modèle relationnel, né des travaux de Codd en 1970, a dû attendre 1975 pour être utilisé dans des SGBD opérationnels. Pendant longtemps, les SGBD fondés sur le modèle hiérarchique ont été les plus répandus, notamment dans les très grandes applications où ils permettaient des performances élevées. Depuis le milieu des années quatre-vingt, le modèle relationnel tend à devenir le modèle universel tant pour les SGBD de la micro-informatique que pour ceux de la grande informatique. Seules quelques applications très particulières sont construites selon d'autres modèles. Caractéristiques. Un SGBD est constitué d'un ensemble de programmes qui réalisent de façon intégrée les opérations classiques que l'on effectue sur une base de données : définition des données, de leurs structures et des relations entre elles ; ajout, modification et suppression de données ; extraction et traitement des données ; sortie d'états imprimés. Ces différentes opérations sont décrites à l'aide d'un langage de définition des données et d'un langage de manipulation des données. Ces deux langages peuvent être implicites lorsque le SGBD utilise, par exemple, des masques d'écran et des menus de commandes. Il existe en outre des langages, souvent appelés langages de quatrième génération (L4G), qui permettent une véritable programmation à partir d'opérations élémentaires. Le SQL (Structured Query Language) est un bon exemple de ces langages, associé en l'occurrence au modèle relationnel pour lequel il est devenu un standard. Industrialisation. Les grands constructeurs ont développé leurs propres SGBD, qu'ils offrent le plus souvent sur l'ensemble des matériels de leur gamme, depuis les micros jusqu'aux grands systèmes, et dont les performances sont liées aux capacités des machines. Ainsi, IBM offre le système DB2 sur ses grands ordinateurs, le système DB/DS sur ses moyens ordinateurs et le système Database Manager (intégré au système d'exploitation OS/2) sur ses micros. Plusieurs entreprises ont été créées pour diffuser des SGBD indépendants des constructeurs, comme Ingres ou Oracle. La plupart de ceux-ci relèvent du modèle relationnel. La micro-informatique a entraîné la création d'une multitude de SGBD, plus ou moins performants, plus ou moins fiables, plus ou moins conformes aux modèles théoriques. Le SGBD « dBase » de l'éditeur américain de logiciels Ashton-Tate est répandu dans le monde entier à des centaines de milliers d'exemplaires. La plupart de ces logiciels convergent vers un modèle relationnel plus ou moins pur. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats banque de données base de données C (langage) DOS (Disk Operating System) informatique - La technique informatique - De l'informatique distribuée à la bureautique OS2 (Operating System 2) progiciel relationnel (modèle) réseaux informatiques

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