sciences, philosophie des - science.
Publié le 06/12/2021
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sciences, philosophie des - science.
1
PRÉSENTATION
sciences, philosophie des, branche de la philosophie de la connaissance qui cherche à définir, à comprendre ou à montrer ce que le savoir scientifique et les activités qui lui sont associées ont de distinctif.
La philosophie des sciences s'inscrit dans la tradition philosophique occidentale née en Grèce vers le Ve siècle av. J.-C : qu'est-ce que le savoir scientifique ? quel doit-être le rapport entre la science et la politique ? Telles sont les thèmes de réflexion
qu'aborde, depuis toujours, la philosophie des sciences.
2
SCIENCE ET PHILOSOPHIE
La philosophie, au sens où l'on entend ce terme aujourd'hui, a acquis une apparence d'autonomie par rapport aux sciences surtout à la suite d'une démarcation administrative, et tout particulièrement scolaire. Apparu progressivement, ce clivage s'est
accusé au fil des deux derniers siècles. Jusqu'au XIXe siècle, il n'existe pas de distinction vraiment nette entre « savant « et « philosophe «, les appellations de « chercheur « ou de « scientifique « ne s'étant généralisées, en français, que depuis
quelques décennies. On ne s'étonnera donc pas de retrouver aujourd'hui les noms de Descartes, Leibniz ou Newton aussi bien dans des manuels de physique ou de mathématiques que dans des livres de philosophie. Un autre indice de la cohésion
perdue entre science et philosophie se trouve dans l'appellation « philosophie naturelle «, usitée jusqu'au milieu du XIXe siècle pour qualifier ce que l'on baptise aujourd'hui du terme voisin de « physique « (du grec physis signifiant « nature «).
Longtemps la philosophie a eu le statut de mère des sciences. Un indice de cette hiérarchie transparaît encore dans l'ordre des diplômes du monde anglophone : l'équivalent du doctorat y est le « PhD «, un sigle signifiant « doctorat en philosophie «
dont on ne précise qu'ensuite la discipline particulière à laquelle il se rapporte : on parle, par exemple, de PhD en économie, en informatique, en littérature française, etc.
3
PHILOSOPHIE DES SCIENCES ET ÉPISTÉMOLOGIE
En France, on attribue généralement à André-Marie Ampère (surtout connu pour ses travaux en électricité) l'origine de l'appellation « philosophie des sciences «. Outre-Manche, sur la base du mot épistémé, qui désigne en grec un type de savoir que
l'usage traduit par « connaissance « ou « science «, le métaphysicien anglais James Ferrier forge en 1854 le vocable epistemology (épistémologie) pour signifier discours (en grec logos) sur le savoir (épistémé). En langue anglaise, ce terme garde
encore aujourd'hui l'acception très générale de théorie de la connaissance, sans restriction à la science ou aux sciences particulières.
La traduction du terme anglais epistemology en français (épistémologie) s'accompagne du dépouillement d'une bonne part de l'intérêt porté aux questions d'ordre psychologique que soulève une théorie générale de la connaissance humaine. En 1908,
le philosophe Émile Meyerson constate déjà que le mot « épistémologie « tend à désigner la philosophie des sciences, qu'elle s'intéresse à la science en général ou aux problèmes propres à une discipline particulière. Ce sens plus restreint du mot
« épistémologie « est caractéristique de la tradition française et n'a pas cours dans les publications internationales, majoritairement anglophones. C'est sans doute en raison de cette suprématie que l'appellation « philosophie des sciences « semble
aujourd'hui rivaliser à nouveau avec celle d'« épistémologie «.
4
QUESTIONNEMENT DES PHILOSOPHES DES SCIENCES
Il n'y a pas de liste définitive des problèmes abordés par la philosophie des sciences, ne serait-ce qu'en raison de questionnements nouveaux, ou renouvelés, suscités par le progrès scientifique. Ainsi, surtout quand ils sont associés à des disciplines
particulières, certains thèmes philosophiques apparaissent, s'estompent ou resurgissent, plus ou moins travestis, au gré des avancées des disciplines scie...
sciences, philosophie des - science.
1
PRÉSENTATION
sciences, philosophie des, branche de la philosophie de la connaissance qui cherche à définir, à comprendre ou à montrer ce que le savoir scientifique et les activités qui lui sont associées ont de distinctif.
La philosophie des sciences s'inscrit dans la tradition philosophique occidentale née en Grèce vers le Ve siècle av. J.-C : qu'est-ce que le savoir scientifique ? quel doit-être le rapport entre la science et la politique ? Telles sont les thèmes de réflexion
qu'aborde, depuis toujours, la philosophie des sciences.
2
SCIENCE ET PHILOSOPHIE
La philosophie, au sens où l'on entend ce terme aujourd'hui, a acquis une apparence d'autonomie par rapport aux sciences surtout à la suite d'une démarcation administrative, et tout particulièrement scolaire. Apparu progressivement, ce clivage s'est
accusé au fil des deux derniers siècles. Jusqu'au XIXe siècle, il n'existe pas de distinction vraiment nette entre « savant « et « philosophe «, les appellations de « chercheur « ou de « scientifique « ne s'étant généralisées, en français, que depuis
quelques décennies. On ne s'étonnera donc pas de retrouver aujourd'hui les noms de Descartes, Leibniz ou Newton aussi bien dans des manuels de physique ou de mathématiques que dans des livres de philosophie. Un autre indice de la cohésion
perdue entre science et philosophie se trouve dans l'appellation « philosophie naturelle «, usitée jusqu'au milieu du XIXe siècle pour qualifier ce que l'on baptise aujourd'hui du terme voisin de « physique « (du grec physis signifiant « nature «).
Longtemps la philosophie a eu le statut de mère des sciences. Un indice de cette hiérarchie transparaît encore dans l'ordre des diplômes du monde anglophone : l'équivalent du doctorat y est le « PhD «, un sigle signifiant « doctorat en philosophie «
dont on ne précise qu'ensuite la discipline particulière à laquelle il se rapporte : on parle, par exemple, de PhD en économie, en informatique, en littérature française, etc.
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PHILOSOPHIE DES SCIENCES ET ÉPISTÉMOLOGIE
En France, on attribue généralement à André-Marie Ampère (surtout connu pour ses travaux en électricité) l'origine de l'appellation « philosophie des sciences «. Outre-Manche, sur la base du mot épistémé, qui désigne en grec un type de savoir que
l'usage traduit par « connaissance « ou « science «, le métaphysicien anglais James Ferrier forge en 1854 le vocable epistemology (épistémologie) pour signifier discours (en grec logos) sur le savoir (épistémé). En langue anglaise, ce terme garde
encore aujourd'hui l'acception très générale de théorie de la connaissance, sans restriction à la science ou aux sciences particulières.
La traduction du terme anglais epistemology en français (épistémologie) s'accompagne du dépouillement d'une bonne part de l'intérêt porté aux questions d'ordre psychologique que soulève une théorie générale de la connaissance humaine. En 1908,
le philosophe Émile Meyerson constate déjà que le mot « épistémologie « tend à désigner la philosophie des sciences, qu'elle s'intéresse à la science en général ou aux problèmes propres à une discipline particulière. Ce sens plus restreint du mot
« épistémologie « est caractéristique de la tradition française et n'a pas cours dans les publications internationales, majoritairement anglophones. C'est sans doute en raison de cette suprématie que l'appellation « philosophie des sciences « semble
aujourd'hui rivaliser à nouveau avec celle d'« épistémologie «.
4
QUESTIONNEMENT DES PHILOSOPHES DES SCIENCES
Il n'y a pas de liste définitive des problèmes abordés par la philosophie des sciences, ne serait-ce qu'en raison de questionnements nouveaux, ou renouvelés, suscités par le progrès scientifique. Ainsi, surtout quand ils sont associés à des disciplines
particulières, certains thèmes philosophiques apparaissent, s'estompent ou resurgissent, plus ou moins travestis, au gré des avancées des disciplines scie...
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