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Rosenberg, Alfred

Publié le 22/02/2012

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Idéologue national-socialiste né à Reval, mort à Nuremberg (1893- 1946). De parents lettons et français germanisés, Rosenberg étudia l'architecture à l'Ecole polytechnique de Riga, où il fut le témoin des développements du panslavisme et du bolchevisme. Cela l'amena à adhérer très tôt au Parti national-socialiste pour combattre ces mouvements. En 1921, rédacteur en chef du Völkischer Beobachter, le journal officiel du Parti, puis en 1930 des Nationalsozialistische Monatshefte pour les questions culturelles, il devint en 1933 chef du bureau du Parti pour les affaires étrangères et, en 1934, plénipotentiaire pour la surveillance idéologique de la NSDAP. Rosenberg fut écarté de facto de cette première fonction par Ribbentrop, étroitement contrôlé dans la seconde par Himmler et sa SS raciste. Rosenberg répandit ses idées surtout par son livre Der Mythos des 20. Jahrhunderts (1930). Cette oeuvre typique d'un autodidacte, pleine d'erreurs et spirituellement confuse, qui n'est qu'un développement et une vulgarisation des idées de H. S. Chamberlain et de ses Grundlagen des 19. Jahrhunderts. Rejeté par beaucoup de nationaux-socialistes, négligé par Hitler, qui ne voyait en Rosenberg qu'un idéologue étranger à ce monde et dangereux par la sincérité de ses convictions politiques, Rosenberg perdit le peu de pouvoir qu'il avait obtenu en 1933, lors de l'avènement du régime. Nommé en novembre 1941 commissaire du Reich pour les régions orientales occupées, il s'avéra incapable d'imposer, contre la politique divergente de Hitler; Himmler et leurs collaborateurs visant à l'anéantissement, ses plans d'intégration de la Russie. Condamné à mort à Nuremberg comme père de la haine raciste, il fut pendu.

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