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Rhénanie-Palatinat

Publié le 22/02/2012

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1 PRÉSENTATION Rhénanie-Palatinat, en allemand Rheinland-Pfalz, Land de l’ouest de l’Allemagne. Sa capitale est Mayence. La Rhénanie-Palatinat est bordée au nord par la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, à l’est par la Hesse et le Bade-Wurtemberg, au sud par la France et la Sarre, et à l’ouest par le Luxembourg et la Belgique. 2 GÉOGRAPHIE La Rhénanie-Palatinat est, en grande partie, constituée de terres élevées, avec les massifs de l’Eifel et du Hunsbrück qui dominent la moitié supérieure de la région. Au sud du Hunsbrück, des terres basses s’élèvent vers la Hardt. L’État est traversé par le Rhin et par la Moselle. Mayence est la capitale du Land et les autres grandes villes sont Ludwigshafen, Coblence, Kaiserslautern et Pirmasens. 3 ÉCONOMIE L’industrie forestière et l’agriculture sont les activités essentielles du Land. Grand producteur de vin, le Land compte les vallées du Rhin et de la Moselle comme principaux centres vinicoles allemand. Les autres produits cultivés dans la région sont les céréales, la betterave à sucre et la pomme de terre. L’industrie n’y est pas très présente, comparativement aux autres régions de l’Allemagne, excepté en matière de production chimique dont Ludwigshafen est un des premiers centres allemands. Les autres grands domaines industriels sont la métallurgie, la papeterie et la fabrication de biens de consommation. Le tourisme se concentre autour des vallées du Rhin et de la Moselle, des villes d’eaux qui accueillent chaque année de nombreux curistes, et de la plupart des grandes villes aux nombreux attraits culturels comme Trèves, dans l’ouest, célèbre pour ses vestiges romains. 4 HISTOIRE La région fait partie de l’Empire romain du Ier siècle av. J.-C. au Ve siècle apr. J.-C. À la suite du retrait des armées romaines, elle passe successivement sous la domination des Francs, des Mérovingiens, puis des Carolingiens. Les archevêchés de Mayence et de Trèves, et le comté du Palatinat forment les principaux États pendant le Bas Moyen Âge. Trèves et le Palatinat deviennent tous les deux des États électeurs du Saint Empire romain germanique dès le XIIe siècle, et Mayence devient une ville franche en 1244. La région est envahie par les armées françaises pendant la guerre de Trente Ans et passe sous influence française. Pendant la Révolution française et les guerres napoléoniennes, une grande partie du Land est sous la domination directe de la France. Toutefois, en 1815, le congrès de Vienne répartit la région entre la Prusse, la Bavière et le Hesse-Darmstadt. Les troupes françaises occupent quelques zones de cette région après la Première Guerre mondiale et toute la région après la Seconde Guerre mondiale. Les Français autorisent des élections en 1946 : l’année suivante, la région de Rhénanie-Palatinat devient un Land de la République fédérale d’Allemagne. Superficie : 19 847 km2 ; population (2004) : 4 059 000 habitants.

« sens on tire des maux subis un bien.

Eh bien de même le mal, l'injustice - le crime subi ou commis - nouscondamnent à renforcer notre conscience morale, à resserrer la société autour de la Loi - la loi morale, la loijuridique, la loi religieuse.

Le crime appelle le châtiment, et qui plus est un châtiment raisonnable et réfléchi, àtravers les formes établies de la Justice, et non à travers une vengeance immédiate, violente et passionnelle.

Orsans le mal, sans la transgression de l'interdit, pas de rappel solennel de la Loi, pas de renforcement visible del'interdit - nécessaire à la survie de la société et au resserrement des liens sociaux.

On tire une leçon de justice dumal fait.

En ce sens des maux commis par les hommes, quels qu'ils soient, il est possible de tirer un bien.

Mieux, celuiqui commet le mal, s'il est puni, peut tirer du mal qu'il a fait, un bien : celui de la repentance, d'une amélioration desoi, celui d'un progrès moral.

C'est pourquoi Socrate disait aussi que le pire malheur qui pouvait arriver à un hommen'était pas de subir le pire des châtiments tout en étant innocent, mais plutôt d'être coupable sans subir dechâtiment mérité : mieux vaut encore être châtié injustement que commettre une injustice impunément.

Ainsi par safoi dans les valeurs communes de la société et de la culture à laquelle il appartient, et en particulier dans desvaleurs de justice, chacun d'entre nous est condamné à tirer parti à la fois des souffrances qu'il endure, et desmalheurs résultant de la méchanceté et de la bêtise humaines.Mais - et c'est ce que laisse entendre Nietzsche -est-ce que nous ne nous donnons pas des moyens de ne pas regarder le mal en face, de ne pas nous laisser aller audésespoir en nous réfugiant dans des valeurs communes, religieuses ou morales ? Nous croyons pouvoir toujourstirer un bien de tout mal - y compris des atrocités commises par les hommes - pour ne pas désespérer de l'existenceet surtout pour ne pas désespérer de l'homme.

On va jusqu'à croire avec Socrate qu'un homme ne peut êtrequ'amélioré par le châtiment, qu'un criminel fait au bout du compte son malheur ici-bas mais surtout au-delà...

Voilàdes croyances qui sont peut-être autant "de mensonges nécessaires" à la vie, d'aveuglements nécessaires pourvivre - selon des expressions nietzschéennes.

Mais qui peuvent se dissiper à la lumière d'une raison un peu critique.Peut-être qu'en réalité nous cherchons à tirer coûte que coûte un bien de tout mal, mais qu'il y a des maux dont ilest impossible de tirer aucun bien, aucun motif d'espérance. Deuxième partieLaissons de côté notre croyance ou notre sentiment qu'il doit être possible de tirer de tout mal un bien, etregardons si, raisonnablement, en définissant et en opposant correctement le bien et le mal, en analysant enprofondeur le mal, il est possible d'extraire, du mal quel qu'il soit, un bien, si tout mal est porteur d'un bien.

Si l'ons'en tient à ce que dit Socrate, le mal (le mal moral, l'injustice) engendre nécessairement le malheur, et d'abord lemalheur de celui qui s'en rend coupable; cela suppose qu'on se garde de confondre plaisir et bonheur, plaisir ducorps et bonheur de l'âme, et donc inversement souffrance physique et malheur...

Si l'homme injuste tire donc duplaisir et des avantages des injustices qu'il commet et du mal qu'il fait autour de lui, il n'en tire en réalité aucun bien,puisque le plaisir n'est pas identique au bien.

Du mal que l'on fait, on croit tirer un bien - son avantage, son plaisir -mais on ne voit pas qu'on ne retire que du malheur; si on le voyait on ne ferait pas le mal.

Si donc, aux yeux deSocrate et de Platon, on peut tirer un bien d'un mal, c'est seulement du châtiment que subit le coupable...Souffrance n'est pas malheur.

De la souffrance du châtiment, qu'il reconnaît juste, le coupable en retire au contraireun bien : le bien de l'âme, en d'autres termes du bonheur.

Du mal commis, au sens d'une injustice commise on nepeut tirer que du mal.

Et d'une injustice subie on ne tire pas davantage de bien.

Celui qui subit une condamnationinjuste n'en sera pas meilleur pour autant.

On tire un bien de la justice seule ( et en ce sens, du châtiment parcequ'il restaure la justice).

Socrate n'est pas heureux de subir une injustice en étant condamné à mort pour impiété.Mais il préfère encore subir une injustice que d'en commettre une à son tour en tentant d'échapper à la loi de la cité- car la loi est la loi - comme certains de ses disciples le lui suggéraient (cf.

Criton).

L'attitude exemplaire deSocrate et l'enseignement que Platon veut en tirer nous permet de comprendre que les rapports entre le bien et lemal dans la philosophie platonicienne et néoplatonicienne (qui a fortement marquée la pensée occidentale) sont telsqu'en réalité le bien ne peut engendrer que du bien et inversement le mal ne peut engendrer que du mal, étantentendu que le mal n'existe que comme absence de bien.

Plus exactement le mal ne génère rien du tout, seul le Bienest créateur.

Mieux, le Bien se confond avec la puissance divine (de l'Un, selon Plotin).

Le mal existe là où l'actionde la lumière divine n'a pas réussi à agir, là où la matière (selon un concept aristotélicien repris par lesnéoplatoniciens) a résisté passivement à l'action transformatrice du bien.

De la même manière, Leibniz dit que lacréation divine du monde ne peut être parfaite puisqu'elle rencontre nécessairement la passivité ou l'inertie de lamatière.

La théologie chrétienne - en particulier avec saint Augustin - reprend cette idée que l'homme pèche quandil n'a pas reçu la lumière divine.

Dès lors, de Platon jusqu'à saint Augustin et Leibniz, nous trouvons cette idée forteque la puissance divine, la lumière divine, "l'amour" divin génèrent, créent, donnent du bien dans un mondenécessairement imparfait parce que matériel, corporel et inférieur au créateur, et permettent même de transformerle moins bon en meilleur, d'apporter la lumière là où il y avait de l'obscurité, de réchauffer les cœurs endurcis...

Lebien produit du bien : du Bien on tire du bien.

Mais l'inverse apparaît impossible : le mal - qui n'existe que par défautdu bien - ne produit rien; il est par définition stérile; du mal on ne tire que du mal.

Et pourtant les chosesapparaissent beaucoup plus complexes que cela dans le christianisme.

Le christianisme se démarque en réalité duplatonisme et du néoplatonisme - y compris chez un auteur comme saint Augustin, pourtant fortement influencé parPlotin.

Pour une raison simple : c'est l'homme qui est à l'origine du mal.

Le mal n'existe donc pas - ou pas seulement- comme défaut du Bien (de la lumière divine).

Il existe pleinement comme s'opposant à la volonté divine.

À cetégard Augustin se rapprocherait apparemment du manichéisme : à la puissance du Bien s'oppose une puissanceopposée, celle du mal.

Mais Augustin rétorque qu'au Bien divin ne peut pas s'opposer une autre force divine.

Non lemal ne saurait être d'origine divine; il est d'origine humaine : "on aime mieux vous faire l'esclave du mal que depenser que l'homme fait le mal " (Confessions II, 3).

Le mal vient de la liberté humaine qui s'oppose, ou tente des'opposer en vain, à la liberté divine.

La conséquence de cette vision théologique nouvelle est paradoxale.

Lapuissance divine finira certes par triompher du mal.

Mais Dieu aurait pu simplement éliminer la race humainepécheresse - Il a d'ailleurs tenté de le faire en la frappant par un déluge de 40 jours.

Mais il a sauvé Noé et lessiens, et sauvegardé les espèces vivantes que Noé avait embarquées pour l'essentiel dans son arche.

Mieux, Dieu a. »

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