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Renault (entreprise).

Publié le 20/05/2013

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Renault (entreprise). 1 PRÉSENTATION Renault, constructeur automobile français. 2 HISTORIQUE 2.1 Origines L'histoire de Renault débute en 1898 dans un modeste atelier de Billancourt, dans lequel Louis Renault construit seul un véhicule équipé d'un moteur fourni par la société De Dion-Bouton. L'année suivante, en association avec son frère Marcel, il fonde l'usine Renault Frères afin de commercialiser ses voitures en série et de dépasser le stade artisanal des prototypes. Si l'heure n'est pas encore à la production de masse, Renault se positionne sur des segments de marchés importants, comme la fourniture des véhicules pour les compagnies de taxis parisienne et londonienne. 2.2 Nationalisation À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Renault est le premier constructeur automobile français. Cette position, ainsi que les faits de collaboration qui sont reprochés à Louis Renault, justifient aux yeux des autorités politiques la nationalisation de l'entreprise en 1945 : Renault devient la Régie nationale des usines Renault. Le secteur de l'automobile représente, à l'époque, une industrie en pleine croissance, et l'entreprise devient l'un des symboles de la politique industrielle conduite par l'État actionnaire. La firme au losange (l'emblème de la marque) devient en outre le « laboratoire social du pays « : les premiers accords donnant trois semaines de congés payés, les tentatives pour favoriser le développement de l'actionnariat ouvrier ou encore les premiers départs en retraite anticipée profitent d'abord aux salariés de Renault avant de faire l'objet d'une généralisation au niveau national. 2.3 Diversification et privatisation Cette image, qui constituait un élément fort de la culture d'entreprise de Renault, appartient cependant au passé. Dans les années 1980 en effet, la crise économique, l'exacerbation de la concurrence associée aux effets du progrès technologique, parfois négatifs en termes d'emploi, affaiblissent les entreprises à fort coefficient de maind'oeuvre comme l'automobile. Renault n'échappe pas à ce constat et, après une période de diversification de ses activités, entame un cycle de restructuration : dans un premier temps industrielle et technique (Renault repense notamment ses gammes de véhicules), puis sociale (les réductions d'effectifs sont importantes), elle est également juridique puisque la régie redevient en 1990 une société anonyme, qui relève depuis 1996 du droit commun, l'État ayant engagé depuis 1994 une politique de privatisation partielle par étapes. 2.4 Des ambitions internationales À la fin des années 1990, le plan de restructuration a porté ses fruits : Renault représente plus de 25 p. 100 du marché de l'automobile en France et un peu plus de 10 p. 100 du marché européen ; la société est également présente au-delà du continent européen, notamment au Brésil, qui fait office de tête de pont pour l'ensemble du continent sud-américain, et dans une moindre mesure en Asie. Cette stratégie de délocalisation est conforme aux ambitions mondiales de Renault et s'inscrit dans une logique industrielle de réduction des coûts, essentielle dans ce secteur. En outre, la pénétration des marchés étrangers est favorisée par la présence du constructeur -- hautement médiatique -- dans le domaine des sports mécaniques. À partir de 1977, Renault intègre le monde de la Formule 1 (voir course automobile) ; les bénéfices en termes d'image de marque et de prestige (la marque est championne du monde des constructeurs en 2005 et 2006) se traduisent par des accords industriels de coopération avec d'autres constructeurs. Le 27 mars 1999, Renault entre à hauteur de 37 p. 100 dans le capital de Nissan ; les deux groupes forment alors le quatrième constructeur automobile mondial. Cette alliance permet à l'entreprise de devenir un acteur de dimension internationale qui ne cesse de renforcer sa présence, puisque Renault acquiert la même année la majorité du capital du constructeur roumain Dacia et, en 2000, fusionne sa division poids lourds avec le constructeur suédois Volvo et reprend la branche « Automobile « du groupe sud-coréen Samsung pour fonder Renault Samsung Motors. 3 ACTIVITÉS Les activités de Renault se divisent en deux branches : la branche « Automobile « et la branche « Financement des ventes «. La branche « Automobile «, qui représente en 2005 plus de 95 p. 100 du chiffre d'affaires, regroupe les marques Renault, Dacia et Renault Samsung Motors ; elle produit des véhicules particuliers (environ 85 p. 100 des ventes totales) et des véhicules utilitaires (15 p. 100 des ventes). La branche « Financement des ventes « (moins de 5 p. 100 du chiffre d'affaires) est pour sa part en charge du développement commercial et international de Renault. 4 L'ENTREPRISE AUJOURD'HUI Au terme de l'exercice 2005, le groupe Renault présente le bilan suivant : des bénéfices s'élevant à 3,45 milliards d'euros pour un chiffre d'affaires de 41,33 milliards d'euros (dont plus de 27 p. 100 sont réalisés hors d'Europe, un chiffre en augmentation de plus de 20 p. 100 par rapport à 2004), en hausse constante depuis 2001. L'entreprise emploie plus de 126 000 personnes (un chiffre en hausse par rapport à 2004 après 4 années de baisse consécutives depuis les 166 000 employés en 2000), présentes dans 118 pays. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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