RELIGION: Sionisme

« groupe révisionniste mené par Ze'ev Vladimir Jabotinsky (1880-1940) fait sécession et forme le Nouveau parti sioniste.

Lacoexistence avec les Arabes de Palestine devient un problème de plus en plus épineux.

Les émeutes récurrentes des années 1920se transforment entre 1936-1939 en véritable rébellions.

Le mouvement sioniste adopte plusieurs positions, y compris celle de JudahL.

Magnes (1877-1948), président de l'université israélite, qui préconise la fondation d'un Etat conjoint juif-arabe, et celle du futurPremier ministre israélien, David Ben Gourion, pour qui un arrangement avec les Arabes ne peut être possible qu'une foisla communauté juive devenue majoritaire. Le Livre blanc: En 1939, le Livre blanc rompt l'alliance traditionnelle anglo-sioniste et provoque des divergences violentes au sein duYishuv.

En mai 1942 à New York, les dirigeants du parti sioniste exigent un Etat juif en Palestine, qui ferait partie du nouvel ordremondial après la guerre.

Ceci marque un départ radical dans la politique sioniste.

L'holocauste finit par persuader la communauté juive de la nécessité d'un Etat juif.

En 1944, le futur Premier ministre israélien, Menahem Begin, amorce une rébellion armée contre legouvernement britannique en Palestine. L'Etat d'Israël: Le 14 mai 1948, le mandat britannique sur la Palestine prend fin, et les juifs déclarent leur indépendance dans lenouvel Etat d'Israël.

Ce dernier doit donc son existence à un unique concours de circonstances: une sympathie envers la douleurjuive, l'influence des juifs américains dans le soutien du Président Truman, la perte de volonté de la part des Anglais de maintenir leur gouvernement en Palestine, et peut-être, avant tout, la détermination du Yishuv à vouloir établir et diriger un véritable Etat israélien.

Le sionisme a tout d'abord pour but de consolider et de défendre l'Etat d'Israël, d'expliquer et de justifier son existence.

Les relationsentre le nouvel Etat et les sionistes s'avèrent cependant problématiques.

Ben Gourion, Premier ministre israélien, insiste sur le faitque les dirigeants sionistes qui ont voté en faveur du maintien dans la Diaspora n'auront pas le droit de parole dans les décisionspolitiques israéliennes et que l'unique but du sionisme devait être l'aliya personnel, c'est-à-dire l'établissement en Israël. Depuis les années 1970, l'activité sioniste est avant tout tournée vers la communauté juive soviétique, qui a fini par obtenirl'autorisation d'émigrer en nombre réduit.

Une nouvelle fois sont soulevées les différences entre les sionistes et les sociétés desoutien juives sur le problème de l'immigration.

Israël est-elle la seule solution d'accueil pour les juifs soviétiques? Une vaguemassive d'immigration des juifs soviétiques vers Israël a lieu dans les années 1980.

Le sionisme a été régulièrement attaqué par lesnations arabes et leurs alliés comme étant un "instrument de l'impérialisme." En 1975, les Nations unies adoptent une résolutionassimilant le sionisme à une forme de racisme, suite aux violations des droits de l'homme que provoque la discrimination despopulations arabes.

La pression internationale rendra ce texte caduc.

De leur côté, les sionistes se défendent en clamant que le sensfondamental du sionisme est la libération nationale du peuple juif.

Le sionisme aujourd'hui est fondé sur deux principes: l'autonomieet la sécurité de l'Etat d'Israël, et le droit pour n'importe quel juif de s'y installer. »