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RELATIONS INTERNATIONALES DE 1914 A 1925 (HISTOIRE)

Publié le 19/08/2012

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L’empereur s’inspire de l’Occident. En avril 1868 : le serment des 5 articles, qui marque le début de l’ère moderne au Japon. 4 coutumes brutales sont abolies. Rédaction d’une constitution (l’Empire avait été déclaré pendant l’ère Meiji). Le système d’impôts : l’état a un revenu et peut ainsi stimuler l’économie. Quelles sont les activités à duper pour l’Empire ? Ce sont les industries structurantes, comme le chemin de fer, la sidérurgie ou le charbon. Avant l’ère Meiji, on trouve peut d’industries lourdes. On assiste à un décollage économique. L’état se retire pour laisser place à l’initiative privée, le capitalisme.  Occidentalisation de la société japonaise : vie quotidienne, occidentalisation de l’armée. Système de circonscriptions : armée de terre comme la France. La marine se construit comme la flotte anglaise. Mais le Japon conserve quelques références militaires, comme l’honneur des samouraïs, le fanatisme des soldats au service de l’Empereur.  Bouleversements sociaux sont aussi violents. Les guerriers sont réutilisés pour l’industrie, l’armée, les enseignements, la haute administration. Mais il n’y a pas assez de postes : dans les 70’s, on assiste à des révoltes, des mouvements nationaux pour la remise en place des traditions. Comment préserver l’âme nationale face aux valeurs occidentales (individualisme par exemple) ? Débats à la fin du XIXe. Contribution de la presse sur l’âme nationale. Opposition des sciences occidentales et de la morale orientale = les modérés. Les mouvements nationalistes d’extrême droite se font plus violents et plus remarquer à la fin de cette période (mouvements anti chrétien, anti bouddhiste, contre l’Europe, les USA, la Chine) …

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« - Libertés individuelles- Système représentatif … Entraîne aussi une démocratisation.

Dans les états européens, les peuples sont de plus en plus associés à la vie politique = on entre progressivement dans « l'air desmasses ».

Mais peu d'états sont encore des démocraties abouties.

Par exemple, l'Empire russe se « crispe » sur l'ancien régime.

La libéralisation ne progresse paspartout de la même façon à cause des mutations sociales et économiques, qui se font sentir à plein pot à la fin du XIXe.

Se fait donc sentir dans des pays ayant uneforte industrialisation, car elle crée une forte urbanisation, et donc un renforcement de la bourgeoisie, et la naissance d'une classe moyenne et ouvrière qui revendiqueses droits politiques.

Ces mutations ont aussi lieu dans les états qui tendent à l'unification de leurs territoires.

La conscience politique des citoyens est un enjeu.Libéralisation plus précoce dans des états nations que dans des états multinationaux comme l'Autriche-hongrie, dont la cohérence est liée au souverain et l'armée(idéologies d'anciens régimes).

On est dans la volonté de donner à la population un affect politique, qui est une des taches de l'enseignement patriotique par exemple.Ce souci d'unification permet au peuple d'accéder à l'éducation et à l'information. Mais il existe des freins à cette libéralisation :- Ceux qui se crispent sur l'ancien régime- Forces réactionnaires ou conservatrices- Contestations sociales démocrates (pas de mouvement révolutionnaires sauf en 1905) B) Le nouvel impérialisme (1870-1914) Corresponds à une nouvelle vague d'expansions colonialistes.

Mais différences :Dans les premières importations, on voit l'apparition de comptoirs, destinés au commerce = victoire du libre-échange.

L'aspect économique prime.

Le nouvelimpérialisme (terme péjoratif au début en Grande-Bretagne) fait primer le stratégique et le politique, par la protection du territoire.

L'aspect monétaire est au secondplan.

Les acteurs sont aussi plus nombreux que dans la première vague.

Le premier rival de la France et de l'Angleterre est l'Allemagne.

A la veille de la premièreguerre, les empires ne vont pas beaucoup plus bouger.Les gouvernements sont aussi plus actifs : l'intervention des états est beaucoup plus marqué, alors que la première phase est plus affirmée par les actions personnelles.Voir la Guerre de Boers en Afrique du Sud.

Volontés impérialistes totalement assumées par les états.

L'Allemagne se lance dans la Weltpolitik.

Mais on se pose laquestion de savoir si les colonies sont rentables dès 1870, à cause de la crise (entrée dans la « grande dépression » en 1873).

Le protectionnisme regagne donc duterrain, ce qui fait poser cette question.

Mais au final, la crise donne un nouvel élan pour la recherche de nouveaux marchés, mais aussi régler la question sociale parl'immigration, à cause de la démographie en hausse.Les considérations stratégiques deviennent donc une priorité.

La Grande-Bretagne a toujours voulu la défense des intérêts économiques britanniques (libre accès àtous les continents) et la protection des territoires acquis.

C'est ce qui explique par exemple la protection des routes qui mènent aux Indes, par la création d'états« tampons » => protectorat sur l'Égypte en 1892, l'Afghanistan pour se protéger de la Russie… Le plus gros contentieux colonial est donc anglo-allemand => lesAnglais renforcent leur présence en Afrique, en instaurant un protectorat sur l'Ouganda en 1894 pour empêcher la progression des troupes allemandes.

Remplacel'humanitaire et place à une politique de prestige.

Après 1870, la France redore son blason par l'expansion de son territoire.

L'Afrique devient le « théâtre » departage : en 1878, 10% de l'Afrique est colonisée, et il ne reste que deux pays indépendants en 1914. Le nationalisme : il est en effet de plus en plus question de l'idée de nation dans l'Europe de la seconde moitié du XIXe « la nation c'est celle que l'on aime » (ErnestRenan).

S'oppose à la définition allemande qui se base sur la culture, puis tourne petit à petit sur l'idée de sang.

L'adhésion volontaire comparée à l'involontaire.

Dansles deux cas on a un patriotisme des années 1870-1880 duquel va émerger le nationalisme de droit puis d'extrême droite.

Dans les empires multi nationaux, c'est unevolonté d'émancipation des peuples.

Qui doit rentrer dans cette idée de nation ? Forme de nationalisme cause permanente de troubles.

Le thème de la nation maintientsous pression toute l'Europe centre orientale, puis tout le continent.

Pour justifier leurs droits, les peuples centre orientaux cherchent à « éveiller » la patrie, allerchercher dans tous les domaines possibles les traces d'une existence nationale.

On théorise trois phase dans la genèse d'une nation :- La mise en place d'une culture nationale dans les milieux intellectuels.

On a des élites culturelles qui se mettent à nourrir cette idée de nation.

On trouve encore cettephase au début du XXe, par exemple en Croatie.- L'agitation patriotique.

Propagande vient des élites convaincues va descendre l'idée de nation dans le peuple, par les instituteurs ou par les révolutions.

Par exemple,les révolutions de 48.

Stade politique- Les masses sont convaincues et disposent d'une conscience et d'une identité nationale.

Danger, car on peut aboutir à un nationalisme de puissance. Cette deuxième phase correspond au milieu du XIXe.

On peut, dans une typologie, on distingue les états nations aboutis.

Notion de chauvinisme entre en compte, quialimente le nationalisme de puissance (GB = jingoïsme, France, Allemagne).

Les peuples ou les nations qui ne disposent pas d'état (états multi nationaux).Nationalisme très avancé, entre la deuxième et la troisième phase. I) L'évolution générale des relations internationales entre 1871 et 1914 A) 1871-1890, période Bismarckienne Bismarck domine les relations internationales.

Il a une hantise, l'encerclement de l'Allemagne suivant le relèvement rapide de la France.

Cherche donc à former unréseau d'alliances et d'ententes.

La constitution lui pose problème dans la construction d'alliance entre l'Autriche-hongrie et la Russie, car problèmes dans les Balkans= intérêts contradictoires.

Le plus gros effort diplomatique est d'empêcher un conflit et avoir à choisir entre les deux belligérants.

Première alliance avec l'Autriche-hongrie en 1879, puis engagement secret avec le Tsar. B) La destruction du système Bismarckien, 1890-1907 Les rivalités sont de plus en plus dangereuses à cause de l'activité coloniale intense de l'Europe.

Répercussions sur les alliances à cause de la concurrence : réclusionde l'alliance franco-russe (1893) complétée par un volet militaire.

(Dans une alliance, l'aide doit être automatique si le pays n'a pas provoqué son attaque.

Elle estdont forcément défensive, ou dans le cadre d'une guerre préventive, mais beaucoup plus compliqué).

La solidarité de la triple alliance est fragilisée, car les payscommencent à mettre de la distance : l'Italie a besoin de s'entendre avec la France, et signe en 1902 qui promet sa neutralité dans certaines circonstances =fragilisation de l'alliance.L'orientation nouvelle de la politique britannique.

Abandonne son « splendide isolement » au début du XXe pour s'engager dans les affaires continentales.

Elle signeun accord colonial avec la France en 1915, ce qui conduit à l'Entente Cordiale.

Puis elle signe une entente avec la Russie sur les questions de Perse.

Ces trois accordsne forment donc pas une alliance militaire.

Évolution extrêmement défavorable à l'Allemagne, même si la Triple entente n'est pas une alliance militaire. C) 1907-1914, les rivalités entre la triple alliance et la Triple entente.. »

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