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radiologie - Mécedine.

Publié le 23/04/2013

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radiologie - Mécedine. 1 PRÉSENTATION radiologie, branche de la médecine utilisant l'énergie des rayonnements ionisants soit pour le diagnostic, soit pour le traitement. Ces rayonnements sont notamment des rayons X, alpha, bêta ou gamma, produits par un appareil ou provenant de désintégrations d'atomes radioactifs. La radiologie a vu le jour grâce à la découverte des rayons X par le physicien allemand Wilhelm Conrad Röntgen en 1895. Röntgen a reçu le premier prix Nobel de physique pour ses travaux. L'imagerie médicale a également recours aux ondes ultrasonores (échographie) et aux ondes émises par les noyaux atomiques des tissus placés dans un champ magnétique (imagerie par résonance magnétique ou IRM). La radiologie thérapeutique, ou radiothérapie, fondée sur l'exposition des organes malades aux rayonnements ionisants, est de plus en plus fréquemment associée à d'autres formes de traitement comme l'hyperthermie et la chimiothérapie. 2 RADIOLOGIE DIAGNOSTIQUE La radiologie diagnostique est la détection, au moyen d'images statiques ou dynamiques, d'altérations anatomiques ou physiologiques consécutives à des maladies ou à des blessures. La grande majorité de ces images est obtenue en projetant un faisceau de rayons X à travers la région du corps qui doit être examinée. L'image, appelée radiographie, ou cliché radiographique, peut prendre de nombreuses formes. Elle peut se présenter comme une radiographie simple (cas des clichés thoraciques courants), comme une tomographie (image en coupe obtenue en faisant tourner la source de rayons X autour d'un plan déterminé du corps), ou comme une scanographie (image tomographique reconstituée par un ordinateur). D'autres types d'images sont obtenus par échographie, par IRM ou par scintigraphie (enregistrement de la radioactivité d'isotopes que l'on a administrés par voie générale et qui se sont fixés sur des organes ou des systèmes spécifiques). Cette dernière technique fait partie de la médecine nucléaire, qui a également recours à la tomographie par émission de positrons (TEP). Chaque technique a ses propres particularités qui justifient ses indications. Des organes, des groupes d'organes ou une région spécifique d'un organe ne sont pas toujours visibles en radiographie simple. On utilise alors un produit de contraste, en général iodé, opaque aux radiations. Les examens nécessitant l'utilisation de tels produits sont notamment les explorations gastro-intestinales supérieures, les radiographies du côlon, les arthrographies (visualisation des articulations), les myélographies (visualisation du canal rachidien) et les angiographies (visualisation des artères, des veines ou des vaisseaux lymphatiques). Leur intérêt s'est considérablement amoindri depuis l'avènement de l'endoscopie. Les images dynamiques, qui rendent compte des mouvements d'un organe ou du flux du produit de contraste, sont obtenues en enregistrant les images radiographiques sur un film (cinéradiographie) ou sur une bande vidéo. Les examens radiographiques sont réalisés sur prescription médicale. Les doses de radiations délivrées présentent peu de risques si l'on respecte les normes et les contreindications (grossesse, allergie aux produits de contraste, etc.). 3 RADIOTHÉRAPIE La radiologie thérapeutique ou radiothérapie traite certaines maladies, notamment les cancers, par le recours aux rayonnements ionisants. Cette technique est issue de la découverte de la radioactivité à la fin du XIXe siècle. Ces traitements sont décrits par la dose de rayonnement employé : superficiel (moins de 120 kilovolts, ou kV), orthovoltage (de 120 à 1 000 kV) et mégavoltage (plus de 1 000 kV). Le traitement par irradiation superficielle est réservé aux atteintes malignes de la peau et des yeux. Le traitement par orthovoltage a été largement remplacé par le traitement par mégavoltage produit par un isotope (cobalt) ou par un appareil (accélérateur de particules linéaire, ou bêtatron). La radiothérapie peut être employée seule : c'est le traitement de choix de la plupart des cancers de la peau, du col de l'utérus (à certains stades), du sein et de la prostate, mais également de certains types de leucémies et de lymphomes (en particulier la maladie de Hodgkin). Mais elle peut aussi être associée à un traitement médicamenteux, la chimiothérapie. On a fréquemment recours à la radiothérapie, soit avant, soit peu après l'ablation chirurgicale d'une tumeur afin de détruire les cellules tumorales qui auraient pu migrer au voisinage de l'organe traité. On s'en sert aussi pour contrôler les récidives de tumeurs localisées après chirurgie. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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