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Question 212: Michel ROCARD (Courbevoie, 1930) n'a pas trente ans quand il fonde, avec P.

Publié le 19/08/2014

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Question 212: Michel ROCARD (Courbevoie, 1930) n'a pas trente ans quand il fonde, avec P. Mendès France, un parti politique. Quel en était le nom: A. le Parti socialiste autonome? B. le Parti socialiste unifié? C. l'Union de la gauche démocrate? Réponse 212 A. Le Parti socialiste autonome. C'est de l'association de cette formation avec l'Union de la gauche socialiste que naîtra, en 1960, le Parti socialiste unifié, dont Michel Rocard assume le secrétariat général de 1967 à 1973. Et c'est d'ailleurs mandaté par ce dernier parti, le P.S.U., qu'il posera une première candidature, peu heureuse, à l'élection présidentielle de 1969. Rallié entre-temps au P.S., il tentera vainement d'obtenir sa caution pour l'élection de 1981. La victoire de la gauche, en mai 1981, lui vaut d'être titularisé d'abord au ministère du Plan et de l'Aménagement du territoire (1981-1983), avant d'être nommé à l'Agriculture, fonction qu'il conservera dans le cabinet Mauroy et dans celui de L. Fabius. Il démissionne toutefois avec quelque éclat, en 1984, pour marquer son désaccord avec le choix d'un scrutin proportionnel pour les législatives de 1986. Son appui total à la réélection de F. Mitterrand, en mai 1988, est récompensé par sa nomination au poste de Premier ministre. Si sa gestion est marquée par une certaine morosité, il se fait cependant remarquer par quelques coups d'éclat, comme les accords de. Matignon dénouant la crise néo-calédonienne, et surtout par sa fermeté en ce qui concerne la participation française dans guerre du Golfe. Il n'en est pas moins démissionné, en mai 1991, et remplacé par Edith Cresson. S'est-il mis en réserve de la République? On peut le penser. On notera encore qu'il est, depuis 1969, député des Yvelines et maire de Conflans-Sainte-Honorine.
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« par ce dernier parti, le P.S.U., qu'il posera une première candidature, peu heureuse, à l'élection présidentielle de 1969. Rallié entre-temps au P.S., il tentera vainement d'obtenir sa caution pour l'élection de 1981.

La victoire de la gauche, en mai 1981, lui vaut d'être titularisé d'abord au ministère du Plan et de l'Aménagement du territoire (1981-1983), avant d'être nommé à l'Agriculture, fonction qu'il conservera dans le cabinet Mauroy et dans celui de L.

Fabius.

Il démissionne toutefois avec quelque éclat, en 1984, pour marquer son désaccord avec le choix d'un scrutin proportionnel pour les législatives de 1986. Son appui total à la réélection de F.

Mitterrand, en mai 1988, est récompensé par sa nomination au poste de Premier ministre.

Si sa gestion est marquée par une certaine morosité, il se fait cependant remarquer par quelques coups d'éclat, comme les accords de.

Matignon dénouant la crise néo-calédonienne, et surtout par sa fermeté en ce qui concerne la participation française dans guerre du Golfe.

Il n'en est pas moins démissionné, en mai 1991, et remplacé par Edith Cresson.

S'est-il mis en réserve de la République? On peut le penser.

On notera encore qu'il est, depuis 1969, député des Yvelines et maire de Conflans-Sainte-Honorine.. »

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