Devoir de Philosophie

Quelle peut être la force de la loi ?

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

- Loi naturelle : a) Prescription du droit naturel. b) Loi de la nature. Pour démarrer Il s'agit Ici de la loi essentiellement au sens éthique et politique du terme, comme règle normative et universelle à laquelle le sujet doit obéir (1), comme règle impérative produite par une autorité souveraine (2). Quelle est la vraie force de la loi prise en cette double acception ? Qu'est-ce qui lui confère sa puissance et sa légitimité ? Conseils pratiques Un sujet tout à fait classique. Vous pouvez exclure la loi au sens scientifique, de manière à circonscrire de manière précise le devoir. Appuyez-vous sur Platon, Montesquieu, Rousseau, Kant, etc., et développez un plan progressif en examinant les différents fondements ou origines de la loi.

« Quoi de plus solide en effet qu'une loi légitimée par le peuple lui-même ? C'est l'idéal de la démocratie.

ChezRousseau, la volonté générale du peuple s'oppose à la volonté singulière du despote, et triomphe d'elle.

Si la loi estforte, c'est parce qu'elle est l'expression de la volonté générale — à la fois fondée en nature et fondée sur la raison.Telle est du moins la représentation « bourgeoise » de la loi — critiquée par Marx. IV.

Solution critique : la force sociale, économique, politique de la minorité Faire d'une loi historique une loi naturelle, faire d'une obligation forcément contingente une nécessité, confondrel'ordre du fait et l'ordre de la volonté (le concept d'ordre a la même ambiguïté que le concept de loi : il désigne aussibien une réalité objective — des troupes en ordre — qu'un commandement — donner un ordre), tel est le tour depasse-passe auquel se livre, aux yeux de Marx, l'idéologie bourgeoise.

La minorité (de riches, de puissants) s'arrogele nom de peuple, et elle appelle naturelles ses lois qui ne sont que l'expression de ses intérêts.

Ainsi l'intérêt «général » n'est-il que le masque, le paravent d'un intérêt particulier, et le droit positif, que l'expression d'un rapportde classes, donc d'un rapport de forces.

La force de la loi vient d'abord de la domination économique de la classedes possédants, et de l'arsenal de contraintes et de répressions (armée, police, prisons, magistrature) qui, souscouvert d'État neutre et impartial, est placé à leur service.

On songe à la phrase de Pascal : ne pouvant fortifier lajustice, on a justifié la force.

Mais le marxisme est insuffisant à expliquer totalement la force de la loi. III.

Synthèse « L'homme fait l'histoire qui le fait.

» (K.

Marx)1) Une action libre s'inscrit toujours dans une situation qui n'a pas été choisie.

Un chef suit autant qu'il précède,obéit autant qu'il commande.2) Une action libre est une action qui sait se servir des déterminations objectives (force ou faiblesse d'une armée,d'une économie, etc.) pour éventuellement peser sur elles. Conclusion : F.

Bacon disait — faisant allusion à la science et à la technique : on ne commande à la nature qu'en luiobéissant.

C'est, par exemple, en connaissant les lois de la pesanteur qu'on a construit des avions.

De même enhistoire : l'homme fait l'histoire, mais à partir de l'histoire elle-même.

L'histoire est une synthèse de liberté et denécessité. RAPPEL: "On ne commande à la nature qu'en lui obéissant" BACONCette phase signifie que, pour agir ou transformer la nature, il convient d'en connaître les mécanismes.

Ce n'est pas,par exemple, en rêvant comme Icare au vol des oiseaux que l'homme a pu s'élever dans les airs mais en dégageantles lois de la physique.

Bacon rompt ici avec une attitude purement passive et contemplative de la Nature qui étaitle propre des Anciens.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles

loi