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Pol Pot (Saloth Sar ou Sor, dit)

Publié le 05/04/2019

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Pol Pot (Saloth Sar ou Sor, dit) Homme politique cambodgien

 

* 19.5.1928, Kompong Thom

 

+ 15.4.1998, au nord du CambodgeIssu d'une famille de paysans, il vient faire ses études à Paris (1949-1953) et milite dans les rangs communistes. Provietnamien en lutte contre la France, il devient, en 1962, secrétaire général du parti communiste khmer et prend la tête de la guérilla des Khmers rouges après la déposition du prince Sihanouk par le général Lon Nol en 1970. Il s'empare du pouvoir en 1975, devient Premier ministre l'année suivante, puis, à travers l'Angkar, son bureau politique, organise l'élimination des intellectuels et des citadins, répression qui fait entre un et trois millions de morts. Chassé par l'invasion vietnamienne de 1979, il reprend le maquis. Demeuré le chef réel des Khmers rouges, il soutient, en 1991, les accords de Paris qui prévoient l'organisation d'un gouvernement intérimaire, mais refuse de désarmer son mouvement et tente par la suite de bloquer le processus de paix et la démocratisation en appelant, sans succès, au boycottage des élections. Le mouvement s'est progressivement marginalisé au sein de la société cambodgienne quand le responsable du génocide qui a causé la mort de près de 2 millions de Cambodgiens est emporté par une crise cardiaque.

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Pol Pot, Saloth Sarde son vrai nom, naît en 1928 dans une famille cambodgienne relativement aisée.

Après des études fort médiocres, Pol Pot part étudier à Paris dans une école technique (1949-1952).

C'est en France qu'il adhère aux idées marxistes.

De retour dans son pays, Pol Pot rejoint le parti communiste indochinois.

Après les accords de Genève, il s'installe à Phnom-Penh et y exerce le métier d'enseignant.

Il prend le maquis en 1963 et entretient des contacts réguliers avec les commu­ nistes nord-vietnamiens.

Pol Pot effectue des séjours à Hanoi et à Pékin.

Les communistes cambodgiens, qui ont pris le nom de Khmers rouges, combattent la monarchie du roi Norodom Sihanouk.

Lorsque ce dernier est renversé par un coup d'Etat militaire orchestré par Washington en 1970, les Khmers rouges constituent avec lui un mouvement d'opposi­ tion au gouvernement du général Lon Nol.

Le roi apporte sa caution poli­ tique et morale à ses nouveaux alliés qu'il a autrefois fait pourchasser.

En dépit du soutien des Etats-Unis, le régime de Lon Nol.

corrompu et discrédité, ne parvient pas à endiguer la guérilla communiste.

Le 17 avril 1975, les Khmers rouges font leur entrée dans la capitale.

Quinze jours plus tard, c'est au tour de Saigon de tomber aux mains des communistes.

Le Cambodge, rebaptisé Kampuchéa démocratique, va sombrer dans la terreur.

Comme beaucoup de leaders communistes avant lui, Pol Pot veut instaurer une nouvelle société.

Mais tandis que Staline et Mao entendaient moderniser l'URSS et la Chine en optant pour une indus­ trialisation à outrance, Pol Pot préfère se référer au passé séculaire du Cambodge.

Les citadins sont expulsés des villes manu militari et envoyés à la campagne.

Pour Pol Pot, le retour à la terre doit permettre de renouer avec le mythique Empire khmer.

Si Pol Pot s'appuie sur le passé, c'est afin de renouer avec le« peuple ancien »,essentiellement recruté au sein de la paysannerie, peuple pur et régénéré que le dirigeant communiste oppose au « peuple nouveau », issu des villes, corrompu et dégénéré.

Les mesures adoptées par Pol Pot pour recréer la société tradi­ tionnelle khmère sont radicales :suppression de la monnaie, dislocation des familles, interdiction des pratiques religieuses, fermeture des écoles et des universités.

Les citadins emmenés de force à la campagne sont soumis au travail forcé et aux privations.

Les élites cambodgiennes sont systématiquement décimées.

Bourgeois, intellectuels, enseignants, anciens militaires et fonctionnaires sont froidement exécutés, souvent après avoir subi les tortures les plus cruelles.

Contrairement à leurs homologues soviétiques et chinois, les Khmers rouges ne tentent pas de rééduquer les « ennemis du peuple ».

Dirigeant suprême, Pol Pot reste constamment dans l'ombre.

Le Cambodge est dirigé par une mystérieuse organisation, l'Angkar, tout à la fois opaque et omniprésente.

Les Cambodgiens savent juste que l'Angkar est dirigée par un fantomatique frère numéro un.

En 1976, on apprend qu'il s'appelle Pol Pot.

Ce dernier organise un véritable génocide. »

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