Devoir de Philosophie

PISAN, Christine de (vers 1363-vers 1430) Femme de lettres Enfant, elle quitte, avec sa famille, Venise où elle est née pour retrouver, à Paris, son père Thomas de Pisan, médecin et astrologue au service du roi de France, Charles V.

Publié le 02/02/2013

Extrait du document

famille
PISAN, Christine de (vers 1363-vers 1430) Femme de lettres Enfant, elle quitte, avec sa famille, Venise où elle est née pour retrouver, à Paris, son père Thomas de Pisan, médecin et astrologue au service du roi de France, Charles V. En 1379, elle épouse Etienne du Castel, qui a dix ans de plus qu'elle et qui est nommé notaire et secrétaire du roi, l'année suivante. Une épidémie emporte, en 1389, le mari de Christine qu'elle n'a pas cessé d'aimer. Christine renonce à mettre fin à ses jours pour élever leurs trois enfants. Pendant les années difficiles de gêne et de procès qui suivent, elle commence d'écrire Les Cent Ballades qu'elle donne en 1399, et qui charment aussitôt les princes. La même année, elle écrit l'Epître au Dieu d'amours. Cette oeuvre est une réponse à celle de Jean de Meung mais les clercs n'admettent pas qu'une femme prétende donner des leçons à l'un d'entre eux, qui plus est, à propos du mépris et de la grossièreté à l'égard des femmes, dont son texte témoignerait. Christine passe outre et donne, en 1404, 1405, La Cité des Dames, elle y écrit : " Philosophes, poètes et moralistes -- et la liste en serait bien longue --, tous semblent parler d'une même voix pour conclure que la femme est foncièrement mauvaise et portée au vice... mais j'eus beau tourner et retourner ces choses, les passer au crible, les éplucher, je ne pouvais ni comprendre ni admettre le bien-fondé de leur jugement sur la nature et la conduite des femmes. " Dans Le Livre des trois vertus et encore dans Le Trésor de la cité des dames, elle accuse les hommes en raison de la manière dont ils traitent les femmes, les abandonnent, les battent et les bafouent. En 1421, elle se retire avec sa fille dans le couvent de Poissy. Quelques mois avant sa mort, elle apprend qu'une pucelle entreprend de libérer le royaume de France. Elle compose alors le Ditié de Jeanne d'Arc où elle proclame sa haine de l'Anglais.

Liens utiles