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ORGANISATION DU TRAVAIL

Publié le 17/06/2012

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travail

 

 

Elle a pour but d'améliorer la productivité des unités de production et des services administratifs des entreprises en utilisant au mieux leurs ressources en hommes et en ,matériels.

Le pionnier de l'organisation du travail, l'Américain Taylor', avait clairement distingué les deux facteurs générateurs d'aug-mentation du rendement d'un établissement :

Le premier concerne les structures mêmes de l'entreprise et la répartition des fonctions et des responsabilités entre les secteurs de production, de préparation et de contrôle. Il y a un siècle la quasi-totalité des effectifs d'une usine étaient des producteurs : ouvriers et ouvrières. Sous l'influence de Taylor, des Français Fayolle et Rimailho, les sections de production sont désormais encadrées par des services administratifs de

préparation (Planning), de contrôle (comptabilité) de plus en plus importants. Ces services apparemment improductifs permettent

1. Frederick Winslow Taylor, né à Germantown (Pennsylvanie) en 1856 et mort à Philadelphie en 1915. Ingénieur, il mit au point, pour la société Midvale Steel où il travaillait, une méthode de travail chronométré d'après les performances d'un ouvrier sélectionné. Son système intensifia la productivité. Il est actuellement abandonné pour des méthodes plus modernes. F. W. Taylor, La Direction scientifique des entreprises. une plus juste définition des objectifs de gestion et de distribu¬tion, une meilleure coordination des tâches productives, la suppression des pertes provenant de modes opératoires inadap¬tés, et l'élimination de temps morts, d'erreurs et de malfaçons.

Le second concerne le comportement de chacun des membres d'une entreprise : ouvriers, employés de bureau, etc.

En analysant et en chiffrant (par chronométrage) ce compor¬tement, les organisateurs peuvent déterminer avec précision les modes opératoires optimaux, définir les alternances et les pro¬portions de temps de travail et de temps de repos. Ils parvien¬nent ainsi à améliorer la productivité de la « machine hu¬maine « tout en réduisant son usure. Les développements du machinisme, de l'automation (chaînes automatiques, ordinateurs de comptabilité) ont rendu encore plus vraies les conceptions administratives des pionniers de l'organisation : tout arrêt ou toute mauvaise synchronisation entre des machines extrêmement onéreuses étant générateurs de pertes importantes. En revanche, le second facteur mobilise beaucoup moins les activités des nouveaux organisateurs ; en effet, dans l'usine moderne l'homme n'est plus une « machine productive « mais un cadre ou un surveillant et sa fatigue n'est plus d'ordre physique mais d'ordre psychique. Les psychologues qui s'étaient bornés à des études mineures, par exemple indiquer les mouvements les plus rationnels, les dispositifs de signaux les plus aisément percepti¬bles, ont considérablement étendu leur champ d'action, par exemple depuis que les expériences de Mayo2 ont mis en relief un facteur proprement humain dont on avait négligé l'impor¬tance. Ainsi, des ouvrières faisant l'objet d'une étude sur les conditions d'éclairage dans lesquelles elles travaillaient se mon¬trèrent plus sensibles au fait que l'on s'occupait d'elles qu'aux améliorations réelles qui leur étaient offertes.

La psychologie sociale, et plus spécialement la psychologie de groupe, est maintenant devenue l'un des principaux chapitres de l'organisation du travail.

 

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