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oreille (Biologie et Anatomie).

Publié le 22/04/2013

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biologie
oreille (Biologie et Anatomie). 1 PRÉSENTATION oreille, organe de l'audition et de l'équilibre. Chez les mammifères, elle est constituée de trois parties, l'oreille externe, l'oreille moyenne et l'oreille interne. 2 ANATOMIE COMPARÉE 2.1 Oreille interne On trouve, chez tous les vertébrés, une oreille interne. C'est la structure la plus ancienne du point de vue évolutif ; elle serait apparue il y a au moins 500 millions d'années. Elle est constituée de sacs membraneux renfermant des cellules ciliées servant à l'équilibre (le sacculus) et à l'audition (le lagena, appelé aussi cochlée chez les mammifères). Elle comprend des canaux semi-circulaires, impliqués dans le contrôle de l'équilibre, dont le nombre a augmenté au cours de l'évolution : on en compte un chez les myxines, deux chez la lamproie, et trois chez les gnathostomes (vertébrés pourvus de mâchoires). Ces trois canaux sont placés selon des plans perpendiculaires correspondant aux trois dimensions de l'espace. 2.2 Oreille moyenne L'oreille moyenne est plus récente. Elle remonte à 250 millions d'années environ et ne se rencontre que chez les tétrapodes (vertébrés à « quatre pattes «). Elle n'est en effet nécessaire que dans un environnement aérien : dans un milieu aquatique, les ondes sonores peuvent facilement passer du milieu extérieur à l'oreille interne car il n'y a pas de différence de densité appréciable entre l'environnement et l'oreille interne, qui est remplie d'eau. En revanche, les sons transmis dans l'air, dont la densité est mille fois inférieure à celle de l'eau, ne peuvent passer facilement dans l'oreille interne des animaux terrestres (du moins les sons de haute fréquence, c'est-à-dire supérieure à 1 000 Hz). Un système amplifiant l'intensité des ondes sonores est donc nécessaire aux tétrapodes terrestres ; c'est l'oreille moyenne qui joue ce rôle. L'oreille moyenne est constituée d'une membrane (le tympan) servant à recevoir les sons de haute fréquence (comme la parole, les cris et les chants de la plupart des animaux) et d'un ou trois osselets mobiles qui transmettent ces vibrations vers l'oreille interne. Chez les anoures, les reptiles et les oiseaux, seul un osselet, le stape, est impliqué. Chez les mammifères, on compte trois osselets : le marteau, l'enclume et l'étrier. Ils sont logés dans la cavité tympanique, qui est remplie d'air. L'oreille moyenne permet d'amplifier l'intensité des sons se propageant dans l'air pour les transmettre à l'oreille interne. 2.3 Oreille externe L'oreille externe est la plus récente, puisqu'elle est apparue il y a moins de 200 millions d'années : on ne la trouve que chez les mammifères. Elle comprend un pavillon (constitué de cartilages et de tissus conjonctif et adipeux) qui réfléchit les ondes sonores et les dirige vers le tympan. 3 STRUCTURE DE L'OREILLE HUMAINE 3.1 Oreille externe L'oreille externe est constituée d'un pavillon cartilagineux et d'un conduit auditif externe, d'environ 3 cm de long, qui pénètre dans le rocher. La paroi du conduit auditif est recouverte d'une substance cireuse, le cérumen, provenant de la sécrétion de glandes spécialisées. 3.2 Oreille moyenne L'oreille moyenne est formée essentiellement par la caisse du tympan, contenant le mécanisme de transmission des ondes sonores de l'oreille externe vers l'oreille interne, et par la trompe d'Eustache (du nom de l'anatomiste qui l'a décrite, Bartolomeo Eustachio). La caisse du tympan commence par la membrane tympanique, encore appelée tympan, qui la sépare de l'oreille externe. À son autre extrémité, la paroi osseuse est percée de deux petits orifices, la fenêtre ovale et la fenêtre ronde, qui séparent la caisse des liquides de l'oreille interne et qui sont fermés chacun par une membrane. À l'intérieur, la caisse du tympan est remplie d'air et comporte une chaîne de trois osselets, le marteau, l'enclume et l'étrier. Le marteau, disposé à peu près verticalement, s'attache au tympan sur toute la longueur de son manche et s'articule par sa tête avec l'enclume, laquelle s'articule à son tour avec l'étrier. Ce dernier est triangulaire et sa base (la platine), large et aplatie, s'appuie sur la fenêtre ovale. La trompe d'Eustache est un fin conduit qui s'ouvre d'un côté dans la caisse du tympan et de l'autre dans le rhinopharynx (partie du pharynx située en arrière des fosses nasales). 3.3 Oreille interne L'oreille interne, ou labyrinthe, est constituée d'un système de canaux osseux remplis d'un liquide, la périlymphe, dans laquelle se trouvent des canaux membraneux (euxmêmes remplis d'un autre liquide, l'endolymphe) et dont la paroi est garnie de cellules sensorielles. Dans sa partie antérieure, le labyrinthe est appelé cochlée (ou limaçon, en raison de sa forme) et renferme l'organe de l'audition (organe de Corti), connecté au cerveau par le nerf cochléaire. Le labyrinthe postérieur, ou appareil vestibulaire, contient les organes de l'équilibre, reliés au cerveau par le nerf vestibulaire. Cet appareil comprend en fait un renflement, le vestibule proprement dit, sur lequel s'ouvrent trois canaux semi-circulaires, en forme de demi-cercles et approximativement disposés à angle droit les uns par rapport aux autres. Les deux nerfs, cochléaire et vestibulaire, se réunissent dans le conduit auditif interne pour former le nerf auditif (ou cochléovestibulaire). 4 FONCTIONNEMENT DE L'OREILLE HUMAINE 4.1 Audition Les ondes sonores sont dues à des variations de la pression de l'air (voir son). Elles sont transmises par le conduit auditif externe jusqu'à la membrane tympanique qu'elles font vibrer. Les cellules qui tapissent la caisse du tympan tendent à résorber l'air en permanence et à faire ainsi chuter la pression. Mais, à chaque mouvement de déglutition du pharynx, la trompe d'Eustache s'ouvre et l'air extérieur pénètre dans la caisse du tympan. Celui-ci, soumis à la même pression (égale à la pression atmosphérique) sur ses deux faces, peut alors continuer à vibrer parfaitement. Les vibrations sont ensuite transmises par la chaîne des osselets de l'oreille moyenne jusqu'aux liquides de l'oreille interne, via la fenêtre ovale. Les mouvements de l'endolymphe font bouger les cils des cellules sensorielles de la cochlée. Les cellules ciliées transforment ces mouvements en messages nerveux, qu'elles transmettent aux neurones du nerf cochléaire qui, à son tour, véhicule ces informations jusqu'au cerveau. Voir audition. 4.2 Équilibration C'est à l'appareil vestibulaire, la partie postérieure du labyrinthe, qu'est dévolue une grande partie de l'équilibration, fonction qui permet à l'individu de garder l'équilibre malgré les changements de position du corps. Au début ou à la fin d'un mouvement de la tête, l'accélération provoque un mouvement relatif (par inertie) de l'endolymphe dans les canaux semi-circulaires, ce qui entraîne les cils des cellules sensorielles. Celles-ci traduisent le mouvement en messages nerveux, qu'elles transmettent aux neurones du nerf vestibulaire. Les canaux, du fait de leur disposition anatomique, permettent de percevoir les mouvements de la tête dans les trois directions de l'espace : de haut en bas, en rotation, ou en inclinaison latérale. Les choses se passent un peu différemment dans le cas du vestibule. Des cristaux de carbonate de calcium, appelés otolithes, sont disposés dans une sorte de masse gélatineuse qui repose sur les cellules sensorielles ciliées du vestibule. Pour toute position de la tête en dehors de la verticale, les otolithes sont entraînés par leur poids et continuent d'appuyer verticalement sur le sommet des cils alors que la base des cils a changé de position, ce qui provoque une angulation des cils. Pour une accélération linéaire, l'inertie des otolithes provoque également une angulation. La vision, ainsi que certaines cellules sensitives de la peau, des muscles et des articulations participent toutefois également au maintien de l'équilibre. Par exemple, alors que le vestibule indique le sens et la nature d'un mouvement, c'est la sensibilité des muscles et des articulations du cou qui peut préciser au système nerveux, même si les yeux sont fermés, que le mouvement a lieu au niveau de la tête. 5 MALADIES DE L'OREILLE 5.1 Maladies de l'oreille externe Dans certaines malformations (anomalies congénitales) de l'oreille externe, le pavillon et même le conduit auditif externe peuvent être insuffisamment développés, voire absents, ou encore asymétriques. Mais l'une des malformations les plus fréquentes aux conséquences d'ordre essentiellement esthétique, est représentée par les « oreilles décollées «, que l'on peut opérer assez facilement. Les traumatismes peuvent provoquer un hématome du pavillon, ou othématome, qu'il faut inciser et évacuer. L'inflammation de l'oreille externe, ou otite externe, se signale par des douleurs, des démangeaisons, un écoulement de sécrétions. Elle est la conséquence d'une infection de la peau ou d'une maladie dermatologique (l'eczéma par exemple) localisée au conduit auditif. La présence de corps étrangers tels que des insectes ou des morceaux de coton dans le conduit auditif externe peut provoquer des douleurs (otalgies) ou des saignements de l'oreille. Le cérumen peut s'accumuler en bouchon. Ces deux cas nécessitent une extraction, pratiquée exclusivement par un médecin, à l'aide d'un lavage d'oreille ou à l'aide d'instruments. 5.2 Maladies de l'oreille moyenne La perforation du tympan peut être provoquée par un objet pointu, par des changements brutaux de pression (par exemple au cours d'une plongée sous-marine), ou par une otite. S'il ne cicatrise pas spontanément, le tympan peut être réparé par chirurgie. L'inflammation de l'oreille moyenne est appelée otite moyenne. L'otite moyenne aiguë est en général microbienne, bactérienne ou virale, et est dénommée simplement « otite « dans le langage courant. L'otospongiose est une maladie au cours de laquelle un dépôt d'os anormal se forme entre l'étrier et la fenêtre ovale, immobilisant l'étrier qui ne transmet plus les vibrations vers l'oreille interne. Cette affection, qui est assez fréquente et qui touche surtout les femmes, est héréditaire, mais tous ses aspects génétiques ne sont pas connus. Elle se traduit par une surdité, en général bilatérale et qui s'aggrave progressivement, parfois associée à des acouphènes (bourdonnements d'oreille) et à des vertiges. La stapédectomie, ablation chirurgicale de la platine de l'étrier suivie de son remplacement par une prothèse, donne globalement de bons résultats. 5.3 Maladies de l'oreille interne Les maladies de l'oreille interne peuvent toucher l'audition (le symptôme est alors une hypoacousie, ou surdité) ou l'équilibre (le symptôme le plus remarquable est alors le vertige). La cause de ces anomalies n'est pas toujours décelable. Quand elle est connue, il peut s'agir d'une intoxication (surtout avec certains médicaments), d'un traumatisme (au cours d'un traumatisme crânien ou sonore, ou par changement brutal de pression), d'une infection, d'une tumeur (sur le nerf auditif ou dans l'encéphale), ou, plus simplement et plus fréquemment, des conséquences du vieillissement. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
biologie

« 4.2 Équilibration C’est à l’appareil vestibulaire, la partie postérieure du labyrinthe, qu’est dévolue une grande partie de l’équilibration, fonction qui permet à l’individu de garder l’équilibremalgré les changements de position du corps. Au début ou à la fin d’un mouvement de la tête, l’accélération provoque un mouvement relatif (par inertie) de l’endolymphe dans les canaux semi-circulaires, ce quientraîne les cils des cellules sensorielles.

Celles-ci traduisent le mouvement en messages nerveux, qu’elles transmettent aux neurones du nerf vestibulaire.

Les canaux, dufait de leur disposition anatomique, permettent de percevoir les mouvements de la tête dans les trois directions de l’espace : de haut en bas, en rotation, ou en inclinaisonlatérale. Les choses se passent un peu différemment dans le cas du vestibule.

Des cristaux de carbonate de calcium, appelés otolithes, sont disposés dans une sorte de massegélatineuse qui repose sur les cellules sensorielles ciliées du vestibule.

Pour toute position de la tête en dehors de la verticale, les otolithes sont entraînés par leur poids etcontinuent d’appuyer verticalement sur le sommet des cils alors que la base des cils a changé de position, ce qui provoque une angulation des cils.

Pour une accélérationlinéaire, l’inertie des otolithes provoque également une angulation. La vision, ainsi que certaines cellules sensitives de la peau, des muscles et des articulations participent toutefois également au maintien de l’équilibre.

Par exemple, alorsque le vestibule indique le sens et la nature d’un mouvement, c’est la sensibilité des muscles et des articulations du cou qui peut préciser au système nerveux, même si lesyeux sont fermés, que le mouvement a lieu au niveau de la tête. 5 MALADIES DE L’OREILLE 5.1 Maladies de l’oreille externe Dans certaines malformations (anomalies congénitales) de l’oreille externe, le pavillon et même le conduit auditif externe peuvent être insuffisamment développés, voireabsents, ou encore asymétriques.

Mais l’une des malformations les plus fréquentes aux conséquences d’ordre essentiellement esthétique, est représentée par les « oreillesdécollées », que l’on peut opérer assez facilement. Les traumatismes peuvent provoquer un hématome du pavillon, ou othématome, qu’il faut inciser et évacuer. L’inflammation de l’oreille externe, ou otite externe, se signale par des douleurs, des démangeaisons, un écoulement de sécrétions.

Elle est la conséquence d’une infectionde la peau ou d’une maladie dermatologique (l’eczéma par exemple) localisée au conduit auditif. La présence de corps étrangers tels que des insectes ou des morceaux de coton dans le conduit auditif externe peut provoquer des douleurs (otalgies) ou des saignementsde l’oreille.

Le cérumen peut s’accumuler en bouchon.

Ces deux cas nécessitent une extraction, pratiquée exclusivement par un médecin, à l’aide d’un lavage d’oreille ou àl’aide d’instruments. 5.2 Maladies de l’oreille moyenne La perforation du tympan peut être provoquée par un objet pointu, par des changements brutaux de pression (par exemple au cours d’une plongée sous-marine), ou parune otite.

S’il ne cicatrise pas spontanément, le tympan peut être réparé par chirurgie. L’inflammation de l’oreille moyenne est appelée otite moyenne.

L’otite moyenne aiguë est en général microbienne, bactérienne ou virale, et est dénommée simplement« otite » dans le langage courant. L’otospongiose est une maladie au cours de laquelle un dépôt d’os anormal se forme entre l’étrier et la fenêtre ovale, immobilisant l’étrier qui ne transmet plus les vibrationsvers l’oreille interne.

Cette affection, qui est assez fréquente et qui touche surtout les femmes, est héréditaire, mais tous ses aspects génétiques ne sont pas connus.

Elle setraduit par une surdité, en général bilatérale et qui s’aggrave progressivement, parfois associée à des acouphènes (bourdonnements d’oreille) et à des vertiges.

Lastapédectomie, ablation chirurgicale de la platine de l’étrier suivie de son remplacement par une prothèse, donne globalement de bons résultats. 5.3 Maladies de l’oreille interne Les maladies de l’oreille interne peuvent toucher l’audition (le symptôme est alors une hypoacousie, ou surdité) ou l’équilibre (le symptôme le plus remarquable est alors levertige).

La cause de ces anomalies n’est pas toujours décelable.

Quand elle est connue, il peut s’agir d’une intoxication (surtout avec certains médicaments), d’untraumatisme (au cours d’un traumatisme crânien ou sonore, ou par changement brutal de pression), d’une infection, d’une tumeur (sur le nerf auditif ou dans l’encéphale),ou, plus simplement et plus fréquemment, des conséquences du vieillissement. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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