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Nietzsche Friedrich, 1844-1900, né à Röcken (Saxe), philologue et philosophe allemand.

Publié le 16/11/2013

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Nietzsche Friedrich, 1844-1900, né à Röcken (Saxe), philologue et philosophe allemand. Après des études au collège de Pforta, puis à l'université de Bonn et de Leipzig, Nietzsche fut nommé, très jeune (en 1869), professeur de philologie classique à l'université de Bâle. L'influence d'Arthur Schopenhauer et de Richard Wagner le détourna de la spécialisation philologique. La publication, en 1872, de la Naissance de la tragédie lui valut l'hostilité des milieux universitaires, mais lui attira les éloges de Wagner. Son poste de professeur lui ayant conféré la citoyenneté suisse, il fut ambulancier pendant la guerre de 1870. Humain, trop humain (1878) marqua un tournant : à travers la critique de Schopenhauer, c'est toute la métaphysique qui était atteinte ; cet ouvrage entraîna la rupture avec Wagner. Malade, Nietzsche quitta l'université et vécut tour à tour en Suisse, en Italie et dans le midi de la France. Le Gai savoir (1882) affirma les thèmes majeurs de la philosophie de Nietzsche. Sa rencontre avec Lou Andreas-Salomé, par l'intermédiaire de Paul Rée, d'abord prometteuse, s'acheva de manière catastrophique, et c'est toujours plus isolé que Nietzsche fit paraître de 1883 à 1885 Ainsi parlait Zarathoustra. Suivit cependant une période prodigieuse de création : Par-delà le bien et le mal (1886), la Généalogie de la morale (1887), le Cas Wagner, le Crépuscule des idoles, Nietzsche contre Wagner, l'Antéchrist, Ecce Homo (1888). Le 3 janvier 1889 survint, à Turin, la crise de démence. Il semble impossible, d'un point de vue médical, de se prononcer exactement et définitivement sur la maladie de Nietzsche : l'hypothèse la plus souvent formulée est celle d'une paralysie progressive due à une infection syphilitique. Pourquoi ne pas s'en tenir au « diagnostic philosophique », anticipé par Nietzsche lui-même : « Un jeu de satyre, une farce comme épilogue, une preuve durable que la longue et véritable tragédie est terminée... » Nietzsche mourut onze ans plus tard à Weimar. Sa mère s'occupa de lui tout au long de ces années, ainsi que sa soeur, Élisabeth, qui s'attacha sans doute à favoriser la diffusion de la pensée de Nietzsche en fondant le Nietzsche-Archiv à Weimar, mais qui tenta aussi de mettre cette pensée au service du national-socialisme. Une critique de l'idéalisme. Depuis Parménide, la philosophie occidentale se révèle être essentiellement, aux yeux de Nietzsche, un idéalisme métaphysique. Parce qu'elle confond l'être avec l'idéal, ou le bien, elle est un idéalisme. Parce que cette conception de l'être l'institue au-dessus de la réalité sensible, phénoménale ou de la nature, une telle ontologie est une métaphysique. Cet être, supporté par le principe de la transcendance, est transposé dans un « arrière-monde », le monde intelligible platonicien, par exemple, et assimilé à une réalité stable, indifférente au changement. La transcendance impose le dualisme du bien et du mal, du beau et du laid, du vrai et du faux. L'être transcendant est également conçu comme répondant aux lois de la pensée, pour permettre l'application du principe selon lequel la vérité est adéquation de la connaissance et de son objet. Afin de « surmonter la métaphysique », Nietzsche mène une critique généalogique qui dénonce, derrière les raisons philosophiques idéalistes, un type d'existence marqué par le ressentiment à l'endroit de la vie. Aussi en appelle-t-il à un « renversement des valeurs », qui exige une nouvelle conception de l'être où le phénomène n'est plus l'apparence derrière laquelle se tiendrait la réalité en soi, mais tout le réel, qui se présente comme un texte, donné à l'intersection de divers « centres de domination », ou « points de vue » (perspectivisme), luttant les uns contre les autres pour la puissance. Il y a ainsi d'innombrables interprétations possibles, qui renvoient toutes au fait de la volonté de puissance. Philosophant « à coups de marteau » pour briser les idoles, Nietzsche assène ses aphorismes, qui requièrent eux-mêmes un exercice d'interprétation. L'être réel se manifeste dans un perpétuel devenir, qui n'est pas seulement un flux, mais forme le cycle de l'éternel retour du même. Le oui à l'éternel retour est l'amor fati, qu'éprouve au plus haut point le surhomme. Le surhomme est prioritairement un artiste. La puissance triomphe dans la véracité ; les nobles sont les véridiques, qui ont le courage de voir les choses comme elles sont, à savoir tragiques. « Nous avons l'art, afin de ne pas mourir de la vérité. » Nietzsche et la musique. Nietzsche mêla la réflexion musicale à la plupart de ses écrits et rédigea plusieurs textes strictement musicaux. Wagnérien passionné (Richard Wagner à Bayreuth, 1876), puis opposant catégorique (le Cas Wagner, Nietzsche contre Wagner, 1888), il eut un cheminement musical inséparable de sa trajectoire philosophique. Il inspira nombre de musiciens (Gustav Mahler, Richard Strauss). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Arts - Littérature - XIXe et XXe siècles conscience Généalogie de la morale (la) illusion Mahler Gustav nihilisme Les livres Nietzsche Friedrich, page 3433, volume 6
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« phénomène n'est plus l'apparence derrière laquelle se tiendrait la réalité en soi, mais tout le réel, qui se présente comme un texte, donné à l'intersection de divers « centres de domination », ou « points de vue » (perspectivisme), luttant les uns contre les autres pour la puissance.

Il y a ainsi d'innombrables interprétations possibles, qui renvoient toutes au fait de la volonté de puissance.

Philosophant « à coups de marteau » pour briser les idoles, Nietzsche assène ses aphorismes, qui requièrent eux-mêmes un exercice d'interprétation. L'être réel se manifeste dans un perpétuel devenir, qui n'est pas seulement un flux, mais forme le cycle de l'éternel retour du même.

Le oui à l'éternel retour est l' amor fati , qu'éprouve au plus haut point le surhomme.

Le surhomme est prioritairement un artiste. La puissance triomphe dans la véracité ; les nobles sont les véridiques, qui ont le courage de voir les choses comme elles sont, à savoir tragiques.

« Nous avons l'art, afin de ne pas mourir de la vérité.

» Nietzsche et la musique. Nietzsche mêla la réflexion musicale à la plupart de ses écrits et rédigea plusieurs textes strictement musicaux.

Wagnérien passionné ( Richard Wagner à Bayreuth , 1876), puis opposant catégorique ( le Cas Wagner , Nietzsche contre Wagner , 1888), il eut un cheminement musical inséparable de sa trajectoire philosophique.

Il inspira nombre de musiciens (Gustav Mahler, Richard Strauss). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Arts - Littérature - XIXe et XXe siècles conscience Généalogie de la morale (la) illusion Mahler Gustav nihilisme Les livres Nietzsche Friedrich, page 3433, volume 6. »

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