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Ne se porte pas bien qui vit sans étudier. Que dis-je, le repos sans culture intellectuelle, c’est la mort, le tombeau d’un vivant. Jacques Peletier du Mans

Publié le 15/09/2015

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« Tel est selon moi le dilemme du jeune écrivain. La difficulté de sa tâche, de notre tâche à tous, est d’empêcher que la race humaine soit privée de son âme comme on châtre les étalons, les sangliers ou les taureaux; d’empêcher que l’individu ne se perde dans l’anonymat avant qu’il ne soit trop tard et que ne meure ce qu’il y a d’humain dans l’animal qu’on appelle homme. »

« On demandait à Aristote quelle différence il y a entre un homme instruit et un ignorant: “La même, répondit-il, qu’entre un vivant et un mort.”»

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« Ce vif appétit d'apprendre ne le quitte jamais puisque, au moment même où il enseigne les mathématiques, à Poitiers, il poursuit des études de médecine jusqu'à l'obtention du doctorat.

Il tentera de faire la synthèse des lettres et des sciences dans une poésie qui n'a pas résisté au temps.

Apparaît aussi chez lui le désir de promouvoir la langue française et de montrer qu'elle peut être amenée au niveau du grec et du latin.

On retrouve son goût de l'étude chez un grand nombre des hommes de la Renaissance, par exemple chez Rabe­ lais, comme lui écrivain et médecin.

Même chose chez Montaigne, et déjà chez le père de Montaigne qui fit apprendre le latin avant le français à son fils et le faisait réveiller au son de la flûte.

Suite à la découverte de l'Italie- dans le cadre de con­ flits militaires -, les Français sont mis en présence d'une civilisation bien plus avancée que la leur.

Ils ont donc le sentiment d'un retard à rattraper, l'impression qu'ils étaient dans la nuit et qu'ils doivent concentrer toutes leurs forces pour émerger à la lumière.

De là pro­ vient une extrême valorisation de l'activité intellec­ tuelle et artistique dont témoignent les propos de Jacques Peletier du Mans.

Ce n'est qu'en se servant avec intensité de son esprit que l'homme se distingue de l'animal et accède véritablement à l'humanité .

..,.

Quand on voit cèrtaines personnes -et parfois de prétendus intellectuels -vivre comme elles le font, en véritables légumes, on ne peut qu'approuver les propos tenus par Jacques Peletier du Mans.

Certains êtres sont morts avant leur constat de décès parce que, selon une formule de Montherlant, ils ne se servent de leur cer­ veau que pour attraper des rhumes.

En fait, l'homme est naturellement attiré par le confort- et la mort­ de la non-pensée et parfois les institutions sont tout. »

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