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Morale et Personne

Publié le 26/02/2015

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morale

La notion de personne est une notion trop floue pour servir de fondement à la morale. Je ne juge pas du bien et du mal par rapport à ce que je suis, par rapport à ma sensibilité, mais par rapport à l'humanité.

La morale se fonde sur des impératifs qui doivent avoir une portée universelle. L'universalité est le seul critère permettant de dire si une action est morale, c'est-à-dire valable pour l'ensemble des hommes.

morale

« - La mo rale ne p eut pa s se fo nd e r s ur la notion de perso nn e La morale se fonde sur des impératifs qui doivent avoir une portée universelle.

L'universalité est le seul critère permettant de dire si une action est morale, c'est-à-dire valable pour l'ensemble des hommes .

Il ne peut pas y a'\oir •u • s onder la mo rale s u r la n ot ion de personne abo utit à rela t iviser les no tions de bien e t de mal.

«Est immoral ce qui ne peut pas être universalisé , ce qui ne peut pas valoir pour tout homme , ce qu i détru i t la cohérence du discour s huma i n par la contrad ic· lion , paravent de la violence prête à éclater .• Éric We il, Philoso phi e mo ra le «Q ue lle vé rité que ces montagnes bornent, qui est menso nge au mond e qu i se tient au-de l à?» se demande Monta igne dans ses Essais.

Autre­ me nt dit , de qu ell e mora le peut-on encore parler si les hommes ont tous un e co nc ep tion dif ­ férente de la moralit é? Cc qui est moral l'est universelle- p ..

our Kant, un com­ mande ment moral ne l'es t q u 'à la condi­ tion d'être valab le po ur to u s l es hom mes.

Le jugement éthique n'a pas à te nir compte du sexe, de l'âge , d e la cul ­ ture à laque lle c h aque homm e appartient en particulier.

De l'universalité 1aA la,,,.

co- ~ n e loi scientifique avérée ne prête à aucune disp ute.

Il doit en être de même pour les règles de moralité.

Non pas à chaque per­ sonne la lib erté de juger ce qui est bi en et mal par rapport à son propre caractère, mais à chaqu e conscience de définir ce qui est bien et mal par rapport à l'humanité.

C'es t à ce tte se ule cond iti on qu e la m ora l e pe ut me ttre un terme à la vio lence.

La notion de personne est une notion trop floue pour servir de fondement à la mora le.

Je ne ju ge pas du bien et d u ma l par rapport à ce que je suis, par rapport à ma sensibilité, mais par rapport à l 'human ité.. »

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