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L'incendie du Reichstag

Publié le 04/04/2019

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ainsi que trois communistes bulgares, Georgi M. Dimitrov, Blagoï Popov et Vasil Tanev. Le but de l'accusation est de démontrer la participation du Parti communiste et de l'Internationale socialiste. Trois mois plus tard Marinus Van der Lubbe, qui déclara \"avoir voulu se venger du capitalisme international \", est condamné à mort. En revanche, la culpabilité du Parti communiste ne peut être prouvée et les coaccusés sont tous acquittés.

 

Aujourd'hui encore, on conteste la possibilité que Marinus Van der Lubbe ait agi seul. Eu égard à la rapidité avec laquelle l'incendie s'est propagé, il existe de fortes présomptions contre la thèse d'un criminel unique. L'implication du NSDAP est plus vraisemblable, Marinus Van der Lubbe ayant servi de bouc émissaire. On émet l'hypothèse que le ou les criminels ont pénétré dans le bâtiment par un souterrain venant de la résidence du président du Reichstag Hermann Goring. Van der Lubbe est exécuté le 10 janvier 1934.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Incendie du Parlement allemand le 27 février 1933 à Berlin.Le communiste hollandais Marinus van der Lubbe, accusé d'avoir allumé cet incendie, fut arrêté etcondamné à mort.

Il s'agissait en fait d'un leurre, les nazis étant les vrais responsables de l'incendie.Le gouvernement national-socialiste en profita alors pour écraser l'opposition et poursuivre tous lesadversaires du régime, considérant l'incendie du Reichstag comme une tentative de coup d'Etatcommuniste déguisé. Complot nazi pour la conquête du pouvoir.

Le 30 janvier 1 933, Adolf Hitler devint le chancelier de l'Allemagne.

Mais ildevait partager le pouvoir avec une coalition de conservateurs et lutter contre l'opposition farouche descommunistes et des socialistes.

Il parvint à persuader le vieux président allemand, le feld-maréchal Hindenburg, dedissoudre le parlement, le Reichstag, et de préparer de nouvelles élections pour mars 1933.

Mais Hitler ne pouvaitlaisser le peuple allemand décider s'il voulait ou non de son gouvernement.

Avant de s'assurer de l'approbationpopulaire, il résolut d'en finir avec le puissant parti communiste.

En conséquence, il élabora des lois commodes et semit en quête d'un prétexte pour déclencher l'épreuve de force.Au cours de la nuit du 27 février, le Reichstag brûla.

Les flammes ravagèrent le grand hall central et la coupole.

Unressortissant hollandais de 24 ans, Marinus Van der Lubbe, fut arrêté sur les lieux.

On établit qu'il avait appartenu auparti communiste.

Le lendemain, la presse et la radio allemande, déchaînées, annoncèrent que l'incendie duReichstag devait donner le signal d'une insurrection communiste.

Hitler n'eut aucun mal à persuader Hindenburg designer un décret «pour la protection du peuple et de l'Etat», suspen-dant l'essentiel des libertés civiles et conférant au gouvernement des pouvoirs extraordinaires.

Les nazis enprofitèrent pour terroriser l'opposition en arrêtant de nombreux communistes et socialistes avant les élections demars.

Martinus Van der Lubbe comparut devant la Cour suprême allemande.

On espérait qu'il allait compromettre descommunistes.

Hermann Gôring, président nazi du Reichstag, faisait office de procureur.

Mais le procès tourna à laconfusion des nazis.

Van der Lubbe apparut comme un débile mental et les communistes dont il prononça le nompurent se disculper sans peine.

Mais on murmura que l'incendie avait été allumé sur l'ordre de Gôring, par des nazisqui s'étaient rendus au Reichstag par un escalier souterrain partant de la maison de Gôring lui-même.

A ce jour, onne dispose d'aucune preuve formelle.

Sous les nazis, les séances du Parlement fantoche se tinrent à l'Opéra Kroll deBerlin.. »

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