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L'hygiène au Moyen AgeUn p roblème difficileAu Moyen Age, l'existence est précaireet l'espérance de vie limitée.

Publié le 18/05/2020

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« 1 / 2 L'hygiène au Moyen Age Un problème difficile ve-xve siècle Au Moyen Age, l'existence est précaire et l'espérance de vie limitée.

La nourri­ ture est rarement suffisante; elle est souvent avariée faute de moyens de con­ servation et, de toute façon, les régimes sont mal équilibrés.

Cuisson et chauffa­ ge sont assurés, mais mal, par un foyer central dont la fumée est évacuée par un trou ménagé dans le toit.

Les paysans vivent dans une pièce unique, éclairée seulement par la porte, et qu'ils parta­ gent, au moins pendant l'hiver, avec leur bétail.

L'usage veut aussi que toute la famille -voire les invités -couche dans le même lit, en réalité un bat-flanc garni de paille.

L'eau, puisée au plus près, est généralement polluée et on ne l'utilise guère pour se laver.

Dans les villes, la situation est encore pire: l'entassement accroît la promiscui­ té.

Les puits voisinent avec les fosses d'aisance et les porteurs d'eau disputent la rivière aux tanneurs et aux foulons.

Les détritus croupissent dans les rues ou s'amoncellent au pied de l'enceinte urbaine.

Quant aux eaux usées, elles s'écoulent par gravité à ciel ouvert, dans un caniveau central vite gonflé par les pluies.

Les foyers, souvent simples bra­ seros, doivent être, la nuit, enfouis sous les cendres après le «couvre-feu», de crainte des incendies.

On peut toutefois prendre des bains, soit chez soi dans un cuvier de bois, soit dans des étuves publiques, assez nombreuses, qui ser­ vent aussi de lieux de rencontre.

Comme la plupart sont mixtes, elles ont mauvai­ se réputation.

Des progrès s'accomplissent pourtant.

A Paris, à la fin du XII• siècle, Philippe Auguste ordonne de faire paver les rues, mais la divagation des porcs n'y est pas interdite avant 1350.

Le curage des fos­ ses d'aisance est organisé à partir du règne de Saint Louis, mais le premier égout souterrain n'est aménagé qu'un siècle plus tard.

Peu à peu, on fait des fenêtres plus grandes, que l'on garnit de parchemin huilé plutôt que de vitres, car le verre demeure un luxe: plus claires, plus élevées aussi sous plafond, les mai­ sons sont plus saines.

En même temps, l'évolution de la mode facilite l'hygiène corporelle; en effet apparaissent alors les vêtements de corps en fil ou déjà en coton, plus faciles à laver que les lour­ des robes de laine.

Mais cela reste insuffisant, comme le prouvent la fréquence et la violence des épidémies que propagent les puces, les rats ou l'eau de boisson; elles frappent des organismes affaiblis par les priva­ tions et mal protégés contre les intempé­ ries. 2 / 2. »

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