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L'HOMME ET SA SANTE - HISTOIRE DE L'HYGIENE

Publié le 26/10/2011

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histoire

Ce fut bien le cas à Athènes, les années qui ont précédé ont été difficiles. Les Grecs subissent les soubresauts de la fin du siècle de Périclès. Les populations sujettes supportent de plus en plus mal la tutelle d'Athènes, les ennemis vaincus relèvent la tête, les expéditions militaires se soldent par des échecs : tout craque. Le délabrement politique et économique a préparé les conditions propices à l'épidémie.

histoire

« profond sentiment d'insécurité rend les individus plus fragiles physiquement et moralement, donc plus vulnérables à la contagion .

Ce fut bien le cas à Athènes, les années qui ont précédé ont été difficiles.

Les Grecs subissent les soubresauts de la fin du siècle de Périclès.

Les populations sujettes supportent de plus en plus mal la tutelle d'Athènes, les ennemis vaincus relè­ vent la tête, les expéditions militaires se soldent par des échecs : tout craque .

Le délabrement politique et économique a pré­ paré les conditions propices à l'épidémie .

Le mOre ..

uvege (menuacrlt de Dloacorlde) muaée de le Hofburg • VIenne Cette mûre figure dans une page du manuscrit écrit et enluminé au v• siècle après J.-C.

(vers 485 env iron) pour Julia Anicia , la fille de l'empereur romain d'Occident Flavius Anicius Olybrius .

Le manuscrit en question s'intitule /a Matière médicale du médecin Dioscoride (1"' siècle de notre ère).

Après de nombreux voyages -il suivait les armées romaines de Néron en tant que médecin militaire - il acqu it de grandes connaissances botaniques qu'il consigna dans cet ouvrage écrit en grec .

La Matière médicale comprend la description de tous les médicaments empruntés aux trois règnes de la nature et c'est là qu'il est question pour la prem ière fois de remèdes issus de minéraux, tels que l'eau de chaux, le moderne sulfate de cuivre et l'acétate de plomb .

" On accusa les Péloponnésiens d'avoir empoisonné les puits » Le grand historien Thucydide nous en a laissé une description qui, pour être très détaillée, n'en laisse pas moins les spécialistes modernes très per­ plexes : s'agit-il de peste proprement dite, de typhus, de variole, de fièvre jaune ? « Les médecins étaient désarmés, raconte Thucydide, devant un mal qu'ils ne connaissaient point et la mort les frappait d'autant plus qu'ils soignaient plus de malades( ...

) .

On prétend que l'épidémie commença dans l'Ethiopie , gagna l'Egypte et la Libye.

Tout à coup, elle s'introduisit dans Athènes par Le Pirée, ce qui fit qu'on accusa les Péloponnésiens d'avoir empoi­ sonné les puits du quartier( ...

).

Le malade ressen­ tait d'abord une chaleur excessive à la tête, les yeux étaient rouges et enflammés, la langue et l'arrière-gorge prenaient une couleur sanglante, l'haleine était horriblement fétide.

Bientôt surve­ naient des éternuements, puis le mal gagnait la poitrine et provoquait une toux violente; les malades avaient des nausées et des vomissements ( ...

).

L'insomnie était constante.

La plupart ne succombaient à l'ardeur qui les dévorait que le septième .ou le neuvième jour.

Chez ceux qui dépassaient ce terme, le mal s'emparait du bas­ ventre et provoquait l'ulcération de l'intestin.

Quand les sujets avaient pu résister à ces terribles assauts, le mal se portait sur les extrémités et la gangrène dévorait les organes génitaux, les doigts des mains et des pieds.

D'autres survécurent à la perte de leurs yeux.

On en vit qui, entrant en con­ valescence, avaient complètement perdu la mémoire.

La mort n'épargnait pas plus les mala­ des les mieux soignés que ceux qui étaient dénués de tout secours.

On ne pouvait compter sur l'efficacité d'aucun remède ».

La "peste antonlne »en 165 après J.-C.

Guerre, famine, épidémie : notons que si ces trois termes sont souvent associés dans la descrip­ tion des grandes calamités de l'histoire, c'est qu'il existe entre eux une réelle complicité.

Si la famine prépare le terrain pour l'épidémie, celle-ci suit souvent les militaires en campagne et ne s'en pro­ page que plus vite.

Les fléaux des armées ne sont­ ils pas le typhus et la dysenterie ? Ainsi en 165 après J.-C., une foule nombreuse vient assister à Rome au triomphe des troupes romaines, revenues victorieuses de Syrie.

Ce jour de liesse marqua le départ d'une épidémie fou­ droyante, la « peste antonine », qui ravagera pendant quinze ans l'Italie et la Gaule, allant à certaines périodes jusqu'à tuer chaque jour près de trois mille personnes.. »

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