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Les sapeurs-pompiers

Publié le 11/11/2018

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L'ORGANISATION

Les pompiers dépendent, dans chaque département, d’un organisme public : le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS), financé par les collectivités locales et administré par les élus locaux. Ils sont cependant rattachés au ministère de l'intérieur à travers la Direction de la défense et de la sécurité civile (DDSC).

 

Les grades suivis par leur hiérarchie correspondent à ceux de l'armée de terre.

 

Les sapeurs-pompiers sont répartis dans 261 groupements territoriaux, lesquels réunissent 448 centres de secours principaux. On dénombre, en 2003,2 645 centres de secours au total, dont 2478 centres de première intervention intégrés au corps départemental et 3127 centres de première intervention non intégrés.

COURAGE ET DEVOUEMENT

 

On sait les qualités que doivent manifester ceux qui ont choisi ce métier à risque : une forme physique à toute épreuve et surtout, de la passion, de l'enthousiasme au service des autres. En effet, la lutte contre les incendies est loin d'être la seule mission des sapeurs-pompiers. L’assistance aux personnes constitue en fait le quotidien de leurs interventions.

 

Hier soldats du feu adhérant à la devise «courage et dévouement», techniciens du risque aujourd'hui, les pompiers assurent des missions nouvelles, car les demandes de la population changent : ils se doivent d'intervenir partout et n'importe quand, de jour comme de nuit pour nous secourir dans une situation dramatique; ils ont également pour mission de prévenir ces situations de façon qu'elles ne se reproduisent plus. Les sapeurs-pompiers sont ainsi devenus des spécialistes des sauvetages en tous genres.

HISTORIQUE

Depuis la plus haute Antiquité, les hommes se sont organisés afin de lutter contre les incendies. Les Égyptiens comme les Grecs avaient institué des rondes de nuit pour donner l'alerte en cas de sinistre. À Rome, des cohortes de soldats assuraient des tours de surveillance. Ces hommes disposaient d'échelles, de seaux, de haches et du siphone, sorte de grande seringue montée sur des roues. Au IIe siècle av. J.-C., Ctesibus, un savant d'Alexandrie, invente la pompe pour éteindre les incendies.

 

En France

L'histoire des pompiers français est également très ancienne : dans un édit datant de 595, le roi mérovingien Clotaire II ordonne à ses sujets d'effectuer à Paris des rondes de nuit afin de prévenir les risques d'incendie et, en 813, un édit de Charlemagne menace de sanctionner ceux qui ne font pas ce service.

 

Au Moyen Age, dans les villes, ce sont les marchands et les artisans

qui assurent les veilles contre les risques d'incendie, et les populations sont réquisitionnées par les pouvoirs municipaux afin de combattre le feu.

 

C'est en 1716 qu'est constitué le premier corps de pompiers de Paris,

Ils doivent concilier leur activité de pompier avec leur profession et bénéficient en principe de souplesse et de disponibilité dans leur emploi du temps, de façon à pouvoir répondre le plus rapidement possible à toute alarme émise par le centre de secours auquel ils sont rattachés. 54% des volontaires ont moins de 35 ans. Le recrutement des volontaires devient pourtant toujours plus difficile, car les formations suivies régulièrement et les «obligations de service» sont de plus en plus contraignantes.

 

Les volontaires peuvent assurer tous les types de missions incombant aux services d'incendie et de secours dans un domaine limité à leur commune. Toutefois, en cas de force majeure, ils peuvent être amenés à intervenir dans leur département.

« biais du 18 (ou du 112 pour les portables) aux centres de traitement des alertes (GA), lesquels fonctionnent en permanence.

Un système informatique sélectionne alors le centre de secours le plus proche du lieu où doit s'effectuer l'intervention et permet également de localiser précisément le lieu de provenance de l'appel, dans le cas où l'interlocuteur des pompiers raccroche dans l'affolement sans avoir pu transmettre toutes les informations nécessaires.

L'engin pompe, arrivé le premier, se place légèrement à l'avant de l'emplacement du feu.

l'équipage commence à déployer la lance.

Ensuite, l'engin sauvetage se gare face au lieu d'intervention.

Le chef de garde arrive enfin dans le fourgon et entame son «tour du feu», c'est-à-dire l'évaluation de la situation et la prise de décision immédiate.

L'intervention incendie est une mécanique parfaitement huilée et effectuée dans un délai record : il faut f--------------i compter en moyenne 1 minute par LE 18 On ne connaît pas la date exacte de la mise en service de ce numéro, ni les raisons exactes de son choix.

Il apparaît dans l'annuaire téléphonique de 1929.

De nos jours, 71 % des appels passent par le 18.

Toutefois, l'usage du 112, réservé aux téléphones portables, est de plus en plus fréquent (29 %).

On compte en moyenne 5 ou 6 appels pour une intervention effective.

PREMIER f SECOURS 18 WI:IJI��) J>t)f 1) ,.

_ LE PSR L'intervention la plus fréquente est appelée, dans le jargon des pompiers, un « PSR », premier secours relevage.

C'est l'intervention d'un équipage de trois personnes pour répondre à une alerte avec un camion standard.

Les motifs d'un PSR vont du secours à une personne victime d'un malaise dans la rue au ramassage d'un SDF sur la voie publique afin de lui apporter des soins d'urgence et le conduire vers un hôpital.

AUTRES SECOURS kilomètre entre l'instant de l'appel et l'arrivée des pompiers sur le lieu d'intervention.

LE MATÉRIEL Les voitures des pompiers sont rouges pour se distinguer des équipages militaires, de couleur verte.

En 2002, on dénombrait sur le territoire 5 117 camions citerne pour les feux de forêts, 5 935 véhicules de secours aux victimes, 1 684 véhicules de secours routier, 1 003 échelles (la grande échelle mesure entre 24 et 30 mètres) et 4 093 fourgons pompe.

Le fourgon pompe le plus couramment utilisé pour lutter contre les incendies est chargé de 3 000 litres d'eau.

Son équipage comprend un conducteur, un chef d'agrès et quatre équipiers.

lA TENUE TRADITIONNELLE Elle est composée d'un casque de couleur chrome, en alliage spécial -�--" permettant les sinistre.

La distance totale nécessaire à l'écopage est de 1 300 m, pour un temps d'écopage de 12 secondes.

Plein, le Canadair pèse presque 20 tonnes.

Sa longueur est de 19,80 rn, et sa hauteur égale 9 m.

Fabriqué en métal, le Canadair atteint une vitesse de croisière de 375 kmfh.

LA BRIGADE DES SAPEURS -POMPIERS DE PARIS Depuis leur création, les pompiers de Paris font partie de l'armée.

Ils constituent aujourd'hui une unité militaire mise à la disposition du préfet de police.

Au nombre de 7 000, ils interviennent non seulement dans la capitale, mais aussi dans les départements des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, et peuvent également être détachés dans des zones très sensibles (Kourou, Lacq) ou sur des sites de catastrophes.

Trois groupements d'incendie se partagent la zone d'action de la brigade : ils ont en charge plus de 6 millions d'habitants, population à laquelle il faut ajouter 3 millions de Franciliens en transit quotidien et 20 millions de touristes annuels, ce qui représente un ratio de 1 pompier pour 1 000 habitants (4 pour 1 ooo dans le reste du pays).

On compte 77 centres de secours (dont 25 centres de secours situés dans Paris Dans le domaine des aides aux victimes, les sapeurs-pompiers ont acquis des compétences irremplaçables et «couvrent» la plupart des secteurs à risque : ils interviennent fréquemment sur les routes et sont en première ligne dans les secours en montagne.

et et 52 dans les départements) pour Les pompiers possèdent également des équipes spécialisées lorsqu'il faut intervenir en cas d'accident chimique, --.,., ...

,eur cellule chargées des recherches dans les décombres, tremblements de terre, effondrement de bâtiments, etc., ont acquis une réputation mondiale.

LES «SOLDATS DU FEUn Lorsqu'il s'agit d'une intervention sur un incendie, trois engins partent du centre de secours : un engin pompe et un engin sauvetage, sur lequel se trouve la grande échelle, suivis d'un fourgon.

1 tenue est remplacée, de plus en plus souvent, par des uniformes fabriqués dans des matières plus légères et plus résistantes.

En intervention contre le feu, l'équipement nécessaire pèse plus de 15 kg.

LE COUP DE CHAUD C'est un phénomène normal de surchauffe à l'intérieur des combinaisons antifeu.

Les hommes exposés trop longtemps à l'air chaud doivent «se refroidir» au plus vite.

Habitués à ce phénomène, qu'ils appellent «effet Cocotte-Minute», les pompiers savent réagir sans paniquer : les relais sont prévus à tout moment.

Pour se prémunir contre les coups de chaud, les pompiers suivent un entraînement régulier consistant à respirer de l'air brûlant le plus longtemps possible.

LES CANADAIR La sécurité civile dispose d'une trentaine de bombardiers d'eau, dont 11 Canadair; ces engins sont d'une grande efficacité lors des incendies de forêts.

Ils peuvent transporter plus de 6000 litres d'eau, qu'ils écopent sur un plan d'eau, voire dans la mer, et larguent à environ 30 mau-dessus du 124 communes réparties sur 759 km'.

En 2001, on dénombrait en moyenne 1 232 interventions par jour, soit un départ toutes les 72 secondes, et 533 800 sorties d'engins chaque année.

À Paris, le pourcentage de sorties pour incendie est très bas (4,21 %), alors que celui des secours aux personnes (43 %) a triplé en quinze ans.

Il est noté un nouveau phénomène urbain : le nombre de sorties afin de secourir les animaux de compagnie (appelées NAC dans l'argot des sapeurs-pompiers) représente 1,2% des interventions, soit plus de 5 sorties de ce type par jour.

Afin d'accomplir sa tâche dans les meilleures conditions possibles, la brigade des sapeurs-pompiers de Paris travaille en collaboration avec les humanitaires (la Croix-Rouge) et les services de la protection civile.

Leurs interventions communes se déroulent sous un commandement unique assuré par la brigade des pompiers parisiens.

Celle-ci a mis au point des tactiques d'intervention des plus perfectionnées: un plan Rouge (en cas d'intervention avec de nombreuses victimes), un plan Chute d'avion, un Inter-fer (intervention sur le réseau ferré), un plan Pollutec (en cas de pollution) ou encore le Piratox (en cas d'attaque terroriste).

i;i,ll;ù@!!M Comme à Paris, les pompiers de Marseille ont, pour des raisons historiques, un statut militaire.

À la suite des insuffisances des services de la Ville qui n'avaient pu éteindre le feu déclaré aux magasins des Nouvelles Galeries en 1938, il a fallu faire appel aux pompiers de la Marine nationale qui, depuis longtemps, luttaient avec une très grande efficacité contre les feux qui pouvaient se déclarer sur les navires ou dans le port.

Un décret-loi de 1939 étendit les compétences des marins pompiers à l'ensemble de la cité.

Le statut des pompiers en Europe est le plus souvent défini au niveau local ou régional.

Ainsi, en Angleterre et au de Galles, dont 1 le pays sont des professionnels.

En Allemagne, en revanche, les pompiers dépendent des /anders, et la fédération allemande après les attentats terroristes du 11 septembre 2001 à New York.

Durant cette tragédie, 343 pompiers ont trouvé la mort lors des opérations de secours dans les tours du World Trade Center.

LE 911 Les premières sections de pompiers de New York ont été fondées par Peter Stuyvesant dès 1648, une organisation de pompiers professionnels existe depuis 1865.

L'actuel service de pompiers (FDNY, Fire Department City of New York) emploie quelque 13 000 personnes et assure également, depuis le 18 mars 1996, les missions d'aide médicale d'urgence.

Cette importante organisation doit secourir une agglomération qui s'étend sur plus de 800 km' et abrite près de 10 millions de personnes, vivant ou travaillant dans quelque 900 000 bâtiments, dont 1 000 de grande hauteur, près de 800 se dressant dans Manhattan.

Un numéro d'urgence unique, le 911, permet à toute personne d'obtenir, selon la nécessité, la police, les pompiers ou l'aide médicale d'urgence, mais il y a aussi des milliers de bornes d'appel et de lignes directes.

En 2000, le FDNY a répondu à 1 265 000 appels, a enregistré près de 935 ooo sorties de compagnies, dont 30 000 pour feux de bâtiment, 32 000 pour feu hors d'un bâtime nt, le reste pour interventions et secours divers ...

et 56000 fausses alertes.

des sapeurs-pompiers recense 1 million f-------------­ de volontaires pour seulement 27 ooo professionnels.

Le volontariat est également majoritaire en Belgique (70%) et en Hollande (85%).

AILLEURS DANS LE MONDE On retrouve les mêmes statuts et les mêmes missions dans les corps de pompiers du reste du monde, avec des particularités notables : ainsi, en Bolivie, les pompiers sont des agents de police; en Australie, ils ont en charge l'éducation de la population contre les risques d'incendie et assurent la conduite de nombreux séminaires et conférences sur le sujet.

Aux États-Unis, les pompiers portent le nom de tire fighters (soldats du feu) et non firemen (pompiers) comme en Grande-Bretagne.

Ils font l'objet d'un véritable culte, qui s'est renforcé LES RISQUES DU MÉTIER On déplore malheureusement chaque année, plus d'une vingtaine de décès de pompiers dans l'exercice de leur fonction.

C'est un métier à risque : il faut en effet intervenir dans l'urgence et dans des situations souvent dangereuses et dramatiques.

Ce sont les automatismes, les réflexes et le professionnalisme qui permettent aux pompiers de surmonter la peur qui fait partie de leur quotidien.

Concentrés sur leur travail, les sapeurs­ pompiers se focalisent sur une tâche précise à accomplir.

L'horreur de la situation est masquée par le détail.

Les pompiers racontent que c'est bien souvent après l'Intervention qu'ils réalisent les dangers encourus.

Le stress, toutefois, reste important, aussi, depuis 1992, peuvent-ils bénéficier des compétences d'une cellule de soutien psychologique.. »

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